La limitation de vitesse sur le boulevard périphérique passe officiellement ce mardi 1er octobre de 70 à 50 km/h. Et Valérie Pécresse (LR) ne digère toujours pas la nouvelle. Sur RMC, la présidente de la région Ile de France a indiqué qu’elle n’engagerait pas d’action en justice contre la décision, « parce qu’il s’agit de la compétence de la Mairie de Paris, qui a la responsabilité du périphérique ».

Mais l’élue n’a pas dit son dernier mot face à une décision jugée « socialement injuste et écologiquement inefficace » et promet de se battre « avec (ses) moyens ». Elle déplore qu’Anne Hidalgo ait rejeté sa proposition de nouveau revêtement sur le périphérique, qui ferait baisser le bruit « jusqu’à 7 décibels ».

La région « prête à reprendre la compétence » du périphérique

« Si la Mairie de Paris n’a pas les moyens d’entretenir correctement le périphérique, de construire des murs antibruit, de mettre des revêtements phoniques qui soulageraient les habitants, qu’elle lâche les compétences. La région est prête à reprendre la compétence du périphérique, ou Ile-de-France Mobilités », poursuit Valérie Pécresse au micro de RMC.

La cadre LR reproche à la maire de Paris de s’engager dans « une lutte contre la bagnole », pointant une « différence de philosophie ».