SECONDE MAINPiscine, sable… L’Île-de-France touche enfin son héritage des JO de Paris

JO de Paris 2024 : Les bassins de natation, le sable de la Tour Eiffel… Ça y est, l’Île-de-France touche son héritage

SECONDE MAINDepuis l’attribution des JO à la ville de Paris, l’organisation promet un héritage riche à la région Île-de-France. Avec le démontage des sites, celui-ci devrait enfin bénéficier aux départements
Si la Tour Eiffel va peut-être gagner des anneaux pour une longue durée, ce sont des terrains de beach volley en Seine-Saint-Denis et dans le Val-d'Oise qui devraient récupérer le sable des JO de Paris 2024.
Si la Tour Eiffel va peut-être gagner des anneaux pour une longue durée, ce sont des terrains de beach volley en Seine-Saint-Denis et dans le Val-d'Oise qui devraient récupérer le sable des JO de Paris 2024. - L. Vu / SIPA
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

Ils seront, eux aussi, les gagnants de JO de Paris 2024. Fraîchement démontés, certains équipements temporaires des Jeux olympiques et paralympiques vont découvrir leur nouvelle vie et être installés ailleurs, où ils pourront servir à des sportifs amateurs. C’est le cas notamment en Seine-Saint-Denis, acteur majeur de l’événement de l’été, mais aussi un département en manque d’infrastructures.

Par exemple, les 75 mètres de bassin de natation en inox blanc de La Défense Arena, qui ont vu briller Léon Marchand le nageur brésilien Gabriel dos Santos Araujo, vont être légués par le comité d’organisation Paris 2024.

Piscines en Seine-Saint-Denis et terrains de beach-Volley dans le Val-d’Oise

Ainsi, un premier bassin de 50 mètres va atterrir en juin prochain à Sevran, en Seine-Saint-Denis, qui a déjà commencé à construire l’infrastructure. En attendant, il est stocké en Ile-de-France sur une plateforme logistique. L’autre bassin de 25 mètres ira à Bagnolet, qui n’a pas encore commencé le chantier. En attendant, il repart chez le fabricant en Italie pour être reconfiguré, avant de revenir ensuite en Seine-Saint-Denis.

Les autres bassins utilisés, comme celui du pentathlon moderne à Versailles ou le bassin d’échauffement du centre aquatique olympique (CAO à Saint-Denis), n’ont pas été achetés mais loués, et ne seront donc pas légués.

Autre élément qui va profiter à la région, le sable des terrains de beach-Volley. Devenu probablement la plage la plus instagrammée du monde (avec celle de Copacabana), il a quitté les pieds de la Tour Eiffel par camion pour aller constituer quatre terrains au parc de Marville de la Courneuve (Seine-Saint-Denis) et à Taverny (Val-d’Oise).

L’escalade fait des heureux… mais pas totalement

L’escalade, une des épreuves les plus télégéniques de ces JO, va aussi laisser une part d’héritage dans le 93. Les installations qui ont servi d’échauffement dans le flambant neuf gymnase Marie Paradis (première femme à avoir gravi le Mont-Blanc) au Bourget vont rester.

En revanche, les installations extérieures qui ont servi à la compétition avaient été louées à une entreprise. Et si le département les a convoitées pendant un temps, elles vont finalement retrouver leur propriétaire.

Des bénéficiaires dans toute la France

Le parc urbain de La Concorde aussi va faire des heureux. Les éléments qui ont servi aux épreuves de skate street doivent aller à La Courneuve ainsi qu’à Noisy-le-Sec (Seine-Saint-Denis). Pour la partie skate park, la destination « est en cours de finalisation », a précisé le Cojo.

Car l’Île-de-France n’est pas la seule à profiter des équipements des Jeux. Par exemple, le parcours de BMX freestyle du même parc de La Concorde a été transféré à Cluses (Haute-Savoie) en vue des Mondiaux de cyclisme en 2027 qui se tiendront dans la région. Il est pour l’instant en pièces détachées et n’a pas été remonté.

D’autres équipements achetés par le comité d’organisation avec le financement de l’Agence nationale du sport (ANS) sont dispatchés un peu partout en France, à travers les fédérations et clubs.