Elle l’avait promis, elle donne désormais une date. Ce lundi matin, Anne Hidalgo, maire de Paris, a annoncé que la réduction de la vitesse autorisée à 50 km/h sur le périphérique parisien serait appliquée dès le 1er octobre prochain.

Rien de surprenant selon l’édile qui avait déjà annoncé que la mesure serait appliquée « courant octobre » lors d’un entretien accordé à nos confrères de Ouest-France et publié le 31 août dernier. « On y travaille depuis 2018, ce n’est pas un sujet nouveau » a-t-elle précisé ce lundi avant d’ajouter : « On a des votes au Conseil de Paris sur le sujet, d’ailleurs très unanimes, dès 2018. »

Réduire la pollution et augmenter la sécurité

Les raisons de cette mesure sont expliquées depuis plusieurs années par la majorité municipale : réduire les nuisances pour les 500.000 riverains du périphérique, abaisser la pollution de l’air et davantage de sécurité pour les usagers. Pour justifier cette décision, la mairie de Paris avance même que la vitesse médiane sur le périphérique est actuellement de 50 km/h en journée, entre 30 à 45 km/h aux heures de pointe et de 60 km/h la nuit.

Annoncée en novembre 2023, cette mesure, accompagnée de voies réservées au covoiturage et aux transports publics avait créé du remous, notamment du côté des automobilistes, mais aussi des autorités avec une passe d’armes entre la mairie de Paris et l’Etat au sujet de la légitimité de la mairie de Paris à prendre cette décision de manière unilatérale.

Si cette dernière a bien la compétence pour décider de ce changement de vitesse, c’est toutefois l’Etat, donc le préfet de police de Paris, qui a la gestion des radars routiers, comme l’avait rappelé fin 2023 Clément Beaune, alors ministre des Transports.