Les anneaux de la discorde. Alors qu’Anne Hidalgo annonçait samedi sa décision de laisser les anneaux olympiques sur la tour Eiffel, Rachida Dati a réclamé des « consultations » à ce sujet. « Avant toute prise de décision et toute annonce en la matière, il est important que toutes les procédures et consultations visant à la protection du patrimoine soient respectées », a insisté la ministre de la Culture, par ailleurs grande opposante d’Anne Hidalgo.

« La tour Eiffel est un monument protégé, œuvre d’un immense ingénieur et créateur. Le respect de son geste architectural et de son œuvre nécessite, avant d’y apporter toute modification substantielle, une autorisation de travaux et une évaluation de l’impact, conformément au code du patrimoine », a-t-elle ajouté sur le réseau social X. La ministre démissionnaire a précisé que l’accrochage des anneaux avait été autorisé « à titre temporaire ».

Les descendants de Gustave Eiffel opposés au projet

L’Association des descendants de Gustave Eiffel a également affirmé « sa désapprobation ». « Il ne nous paraît pas opportun que la tour Eiffel, devenue depuis sa construction il y a 135 ans le symbole de Paris et par extension de la France elle-même dans le monde, se voit adjoindre le symbole d’une organisation extérieure, de façon pérenne, quel qu’en soit le prestige », a-t-elle écrit dans un communiqué.