MobilisationAprès Sciences Po, la Sorbonne manifeste contre la guerre à Gaza

Manifestation pro-Palestine à Paris : Après Sciences Po, la Sorbonne manifeste (et la police évacue)

MobilisationLa semaine dernière, Sciences-Po a été occupée de mercredi à vendredi par des groupes d’étudiants et étudiantes, menés par le Comité Palestine de Sciences Po
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

«C’est un génocide, c’est pas une guerre ». Sur les images diffusées par Urgence Palestine et Comité Palestine de Paris-1, on entend quelqu’un scander ce slogan. La scène se déroule place de la Sorbonne, cet après-midi, alors que la contestation contre la guerre menée par Israël à Gaza semble prendre de l’ampleur au sein du mouvement étudiant. Une contestation réprimée puisque les forces de l’ordre sont entrées dans la Sorbonne en milieu d’après-midi pour évacuer les personnes qui manifestaient, selon l’AFP.

Ce lundi, plusieurs dizaines de jeunes hommes et femmes se sont rassemblées à la mi-journée à la Sorbonne devant le bâtiment et à l’intérieur de l’université, où ils ont installé des tentes, comme l’a constaté l’AFP. « Il n’y a plus d’entrée possible » dans les bâtiments depuis midi environ, a indiqué la communication de l’université Paris-1-Panthéon Sorbonne à l’AFP, précisant que « la Sorbonne sera fermée cet après-midi sur décision du rectorat ».

Evacuation des forces de l’ordre

Selon le rectorat de Paris, il y aurait une trentaine de militants à l’intérieur des bâtiments. En tout, environ 150 personnes étaient rassemblées devant la Sorbonne, en présence notamment du député LFI Louis Boyard, a constaté l’AFP. « On est là suite à l’appel des étudiants de Harvard, Columbia », a indiqué à l’AFP Lorélia Fréjo, étudiante à Paris-1 et militante de l’organisation étudiante Le Poing Levé. « Après les actions à Sciences Po, on est là pour que ça continue ».

En milieu d’après-midi, des images de l’organisation Révolution Permanente montraient les étudiants et étudiantes évacuées de leurs tentes, une information confirmée par l’AFP.

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« Nous étions une cinquantaine de personnes quand les forces de l’ordre sont arrivées en courant à l’intérieur de la cour. L’évacuation a été assez brutale avec une dizaine de personnes traînées au sol, mais pas d’interpellations », a témoigné Rémi, 20 ans, étudiant en Histoire et géographie à la Sorbonne, qui faisait partie des manifestants qui occupaient l’intérieur du bâtiment. « Ils nous ont escortés vers la sortie et ensuite nous ont fait remonter la rue Saint-Jacques en groupe », a-t-il ajouté.

La semaine dernière, Sciences Po Paris a été occupée de mercredi à vendredi par des groupes d’étudiants et étudiantes, menées par le Comité Palestine de Sciences Po qui réclame que l’école « coupe ses liens avec les universités et les entreprises qui sont complices du génocide à Gaza » et « la fin de la répression à l’encontre des voix propalestiniennes sur le campus ».