OPTIMISMEVergriete, optimiste, ne pense pas à une grève des transports durant les JO

JO de Paris 2024 : Le ministre des Transports ne croit pas à une grève dans les transports

OPTIMISMEPour Patrice Vergriete, pas la peine de réformer le droit de grève en vue des Jeux olympiques cet été
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

«Je ne crois pas un seul instant que les ouvriers, que les salariés, que les syndicats mettront en péril l’image de la France. Il n’y aura pas grève. » Interrogé sur la possibilité d’une grève à la SNCF comme à la RATP pendant les Jeux olympiques de Paris cet été, le ministre délégué chargé des Transports Patrice Vergriete a affirmé n’être « absolument pas » inquiet sur France Inter.

« Je ne pense pas qu’il y ait besoin de réformer le droit de grève aujourd’hui », a-t-il précisé, ajoutant qu’il rencontrerait « prochainement » les syndicats « y compris du rail ».

Une nouvelle proposition de loi sur la table

Pas de réforme du droit de grève « pour l’instant », a-t-il ajouté sur France Inter, se démarquant des discours de la droite et du centre. Dans le sillage d’une grève SNCF mi-février en plein milieu des vacances d’hiver, une nouvelle proposition de loi avait été déposée pour octroyer au gouvernement un capital annuel de 60 jours d’interdiction de grève.

« S’il y avait des périodes, il faudrait les choisir et qu’est-ce qu’on privilégie ? Les vacances ? Ou alors le quotidien des Français ? Moi, je préfère en appeler à la responsabilité » de la direction et des syndicats, a déclaré le ministre. Son discours a toutefois rejoint celui du président du Sénat Gérard Larcher (LR) puisque le ministre a lui aussi affirmé que la grève devait être « l’ultime recours » et non « le début de la négociation ».

L’agacement s’était ressenti mi-février dans les rangs macronistes, le Premier ministre Gabriel Attal déclarant que la grève était « un droit » mais « aussi que travailler est un devoir ». « La question n’est pas le droit de grève, mais de savoir jusqu’où on n’en abuse pas », avait aussi estimé le ministre de la Transition écologique Christophe Béchu.