PiratageTrois adolescents en garde à vue pour des alertes à la bombe

Paris : Trois adolescents en garde à vue pour des alertes à la bombe

PiratageTrois adolescents ont été mis en garde à vue mardi à la suite d’une enquête ouverte après des menaces et le piratage d’espaces numériques de travail (ENT) dans des établissement scolaires
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

Originaires de Gironde, du Val-de-Marne et des Bouches-du-Rhône les trois adolescents, âgés de 14, 15 et 17 ans, ont piraté les sites qui mettent en relation les élèves, les parents et les enseignants. Ils ont envoyé des messages avec des menaces d'attentats ayant provoqué l’évacuation d’une vingtaine d’établissements scolaires.

Les 2 et 3 janvier, des messages avaient été envoyés sur les comptes ENT d’élèves, avait rapporté une source policière. L’enquête est ouverte pour menaces de mort et atteintes à un système de traitement automatisé de données. Les investigations sont confiées à l’Office central de lutte contre la criminalité liée aux technologies de l’information et de la communication (OCLCTIC).

« J’ai enfin décidé de mener mon projet à bout, je veux ôter la vie de toute personne sur mon passage aujourd’hui ». C’est par ces mots inquiétants qu’avait par exemple commencé un des messages posté sur l’environnement numérique de travail (ENT) du lycée Jean Jaurès à Montreuil (Seine-Saint-Denis) dans la nuit de mercredi 11 à jeudi 12 janvier 2023. Le message s’est rapidement révélé être faux et les cours avaient pu reprendre normalement le lendemain, précise Actu.fr.



Des établissements de Seine-et-Marne, de La Madeleine (Nord), de Rillieux-la-Pape (Rhône), Marseille, Caen ou encore Carvin (Pas-de-Calais) avaient dû être évacués. « Une vingtaine d’établissements sont concernés par des menaces qui ont circulé sur les ENT, ces portails Internet qui mettent en relation les élèves, les parents et les enseignants avec des messages similaires d’un bout à l’autre du pays, donc des comptes piratés », avait rapporté le ministre de l’Education nationale Pap Ndiaye.

Ces messages ont « circulé également sur les boucles WhatsApp », avait-il précisé sur BFMTV. Les parquets de Meaux, Lille et Saint-Malo notamment s’étaient dessaisis au profit de la section cyber du parquet de Paris.