Le trafic à la gare de l’Est se rétablit plus vite que prévu

Paris : Le trafic à la gare de l’Est se rétablit plus vite que prévu

VandalismeTous les TGV sont désormais à nouveau au départ et à l’arrivée de la gare de l’Est, et non plus déroutés pour certains sur la gare du Nord ou la gare de Lyon
20 Minutes avec AFP

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Le trafic reprenait plus vite que prévu mercredi gare de l’Est à Paris, au lendemain de « l’acte de sabotage » qui l’a mise à l’arrêt toute la journée mardi, les travaux de réparation ayant « bien avancé », selon la SNCF. « Les travaux de réparation des installations endommagées par l’incendie volontaire ont bien avancé cette nuit et se poursuivent ce mercredi », a indiqué le groupe public.



Le trafic, lui, s’est amélioré depuis la mi-journée, avec trois trains sur quatre pour le TGV Est. La journée avait commencé avec seulement un TGV sur trois aux heures de pointe et un sur deux en journée.

SNCF Voyageurs reste prudent pour jeudi

Tous les TGV sont désormais à nouveau au départ et à l’arrivée de la gare de l’Est, et non plus déroutés pour certains sur la gare du Nord ou la gare de Lyon. Amélioration aussi sur la ligne « P Nord » vers Meaux et Château-Thierry, avec seulement « quelques adaptations de dessertes ». Les lignes « P Sud » vers Tournan et Provins et le RER E ne sont pas affectés, tandis que les TER du Grand Est roulent normalement. SNCF Voyageurs reste toutefois prudent pour jeudi, promettant un point sur ses prévisions à 17 heures.

Pour rappel, l’incendie volontaire d’installations de signalisation et d’aiguillage à Vaires-sur-Marne (Seine-et-Marne), tôt mardi matin, a paralysé la gare de l’Est toute la journée de mardi, obligeant la SNCF à annuler la quasi-totalité de ses trains, certains TGV étant déroutés vers d’autres gares. SNCF Réseau, qui a dénoncé un « acte de sabotage », a porté plainte et le parquet de Meaux a ouvert une enquête pour dégradation volontaire et mise en danger de la vie d’autrui.

Selon des cadres de la compagnie ferroviaire interrogés par l’AFP, les auteurs connaissaient « forcément bien le réseau ». Interrogé sur RTL, l’ancien secrétaire général de l’Unsa ferroviaire, Roger Dillenseger, n’a pas exclu que cet acte soit l’œuvre d’agents SNCF.