Roissy : Un millier de bagages égarés en juillet n’ont toujours pas été restitués
SAC DE NOEUDS•Cela fait deux mois que les voyageurs attendent leurs bagagesG. N. avec AFP
Il y a toujours « environ un millier de bagages » égarés le 1er juillet à l’aéroport Paris-Charles de Gaulle (CDG) qui n’ont pas pu être remis à leur propriétaire, a reconnu vendredi le PDG du Groupe ADP Augustin de Romanet. « Aujourd’hui, à l’heure où je vous parle, nous avons un millier de bagages qui n’ont pas pu être restitués à leur propriétaire », a indiqué le patron des aéroports parisiens sur BFM Business. « Ce sont des bagages dont on a perdu les étiquettes donc c’est un travail presque d’archéologue pour les compagnies aériennes qui en ont la responsabilité de les retrouver », a-t-il ajouté.
Le 1er juillet, une grève des salariés d’ADP avait engendré trois heures d’arrêt sur les trieurs à bagages dont le groupe a la responsabilité et qui gèrent quelque 220.000 bagages tous les jours. Selon le ministre français délégué aux Transports, Clément Beaune, un total de 35.000 bagages se sont retrouvés « égarés » à l’occasion de cette grève.
Un épisode « catastrophique »
« Pour moi, c’est la seule épine de l’été », a insisté Augustin de Romanet, rappelant qu’il avait eu l’occasion de s’en excuser. Début juillet, Augustin de Romanet avait qualifié l’épisode de « catastrophique » pour l’image de l’aéroport. En dehors de cet accroc, « nos aéroports ont été fluides malgré un trafic qui a été extrêmement important », a-t-il souligné, assurant que par rapport aux autres grands hubs européens (Londres, Francfort, Amsterdam), Paris avait plutôt bien tiré son épingle du jeu. « A Orly, nous avons retrouvé le trafic de 2019. A Charles-de-Gaulle, ce n’est pas le cas, car l’Asie demeure fermée, nous sommes à peu près à 80 % », a rappelé le patron du groupe, prévoyant un retour aux niveaux de 2019 pour 2024.