C’est quoi ce vélo suédois sans pédale à louer sur abonnement à Paris ?
MOBILITE•La marque suédoise Vässla vient d’arriver dans la capitale. Elle propose aux Parisiens et aux Parisiennes d’adopter son vélo électrique sans pédale. Un nouveau concurrent pour le Vélib'Mathilde Desgranges
L'essentiel
- La marque Vässla implante son service de location de vélos électriques sans pédale à Paris.
- Le design du vélo rappelle celui de la draisienne, l’ancêtre de la bicyclette.
- La marque propose uniquement de la location privée, pour 79 euros par mois.
Un vélo qui n’a de vélo que le nom. En ce mois de mai, la marque Vässla débarque à Paris et propose à la location son vélo électrique sans pédale. Créé en Suède en 2017, il ressemble plus à une trottinette électrique, avec une selle pour s’asseoir. Son design rappelle même celui de la draisienne, l’ancêtre de la bicyclette. Là, pas besoin de pousser sur les pieds, pour avancer, il suffit d’actionner une poignée et de se laisser porter.
Contrairement aux autres offres de mobilités populaires chez les Parisiens, comme les trottinettes électriques en free-floating ou les Vélib', le vélo sans pédale n’est pas destiné au plus grand nombre. Pas de libre-service avec Vässla, l’usager doit s’abonner. Pour 79 euros par mois, les usagers peuvent accéder à ce qui ressemble à un service premium des micromobilités : véhicule livré à domicile, et conservé par l’usager pendant la durée de la location.
La marque met en avant une meilleure flexibilité. « Quand l’usager veut aller travailler, ou se déplacer sans la ville, il ne dépend plus de la disponibilité des véhicules en free-floating dans la rue, explique Mar Pallas, la responsable régionale Europe de la marque. Il a son véhicule directement à domicile. » Les fondateurs de Vässla souhaitent aussi désemplir les rues chargées de véhicules en libre-service.
La possibilité pour son vélo sans pédale de circuler sur les pistes cyclables (cf. décret sur les cyclomobiles légers de janvier 2022) a convaincu l’entreprise suédoise de proposer son offre dans la capitale. « Paris est une ville qui fait beaucoup pour améliorer les mobilités douces », juge Mar Pallas.
Elle ajoute : « La location privée s’inscrit dans une démarche plus écologique. Pour recharger les batteries, il n’est plus nécessaire d’utiliser des camionnettes chaque soir pour faire le tour des véhicules de la ville. On peut recharger à domicile. » Pour le co-créateur Richard Bröms, le vélo électrique doit être un moyen de réduire la présence de la voiture en ville et l’empreinte carbone des véhicules de micromobilités. Des camionnettes seront tout de même nécessaires pour livrer les vélos à domicile.