ParisAdieu bancs «mikado» et plots jaunes... Paris revoit son mobilier urbain

Paris: Les plots jaunes et bancs «mikado» vont disparaître... La mairie revoit son mobilier urbain

ParisAprès une consultation en ligne, la mairie de Paris va revoir son mobilier urbain
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

Finis les bancs « mikado », sièges « champignons » et autres plots jaunes pour délimiter les pistes cyclables. Après une consultation en ligne réalisée entre mars et juin, la mairie de Paris va retirer certains bancs et sièges publics à l'esthétique contestée, a annoncé lundi Emmanuel Grégoire, premier adjoint de la maire PS Anne Hidalgo. Une décision parmi huit mesures pour une « nouvelle esthétique » qui sonne comme une réponse aux critiques du mouvement #SaccageParis.

Les fameux sièges surnommés « champignons » ont été rejetés à 82 % par les 2.000 votants. Au nombre de 150, ces installations seront supprimées dans les prochains mois, annonce la Mairie qui va également rénover ou supprimer les bancs en bois surnommés « mikado ». La rapide dégradation de ces bancs modernes fait partie des critiques du #SaccageParis, surgi au début du printemps pour dénoncer les problèmes de propreté, les choix de mobilier urbain ou d’aménagement de l’espace public.

Des « coronapistes » au visuel « plus discret et harmonieux »

La mairie va également supprimer 2.000 panneaux qu’elle juge « inutiles » parmi les 807.000 éléments de mobilier urbain, dont 10 % sont liés aux déplacements. Les 60 kilomètres de « coronapistes » nées lors du premier confinement, et critiquées pour leurs plots de signalisation jaunes et leurs blocs de béton, seront dans leur majorité pérennisés d’ici fin 2023. « Nous n’utiliserons plus ces dispositifs pour les nouvelles pistes cyclables », a assuré Emmanuel Grégoire qui promet un signalement provisoire « plus discret et harmonieux ».

Face aux accusations de leur supposée disparition progressive, la mairie va recenser « précisément » ces bancs historiques, a ajouté Emmanuel Grégoire. La Ville va également tenter d’harmoniser les pieds d’arbres végétalisés, autre sujet de prédilection des internautes critiques. Un « exemple typique » de « sujet perfectible », a reconnu Emmanuel Grégoire pour qui « les reproches qui nous étaient faits, nous les partageons nous-mêmes ». « On ne fait pas ça pour répondre à #SaccageParis » mais « quand on est interpellés par des citoyens (…), ça mérite d’être écouté, respecté », a mesuré le premier adjoint.

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