L’hôtel particulier à 36 millions d’euros cachait un cadavre dans sa cave

Paris : L’hôtel particulier à 36 millions d’euros cachait un cadavre dans sa cave

FAITS DIVERSLe corps inanimé a été trouvé par des ouvriers qui débutaient des travaux de rénovation du bâtiment vendu aux enchères en janvier dernier
G. N.

G. N.

L’hôtel particulier en ruine n’avait pas livré tous ses secrets. Situé rue Oudinot, en plein cœur du 7e arrondissement, cet ensemble immobilier de près de 1.600 m² habitables a été sorti de sa léthargie de trente ans à l’occasion d’une vente aux enchères exceptionnelle organisée fin janvier dernier.

Exceptionnelle par la rareté du bien et exceptionnelle par le prix de vente final, à savoir pas moins de 35 millions d’euros. Mais également exceptionnelle par « la découverte, le 26 février 2020, du corps d’un homme dans la cave » du bâtiment, indique une source judiciaire, confirmant une information du Monde.

Ce sont les ouvriers chargés de la rénovation du bien qui ont fait cette macabre découverte. « Une enquête préliminaire du chef de meurtre » a été ouverte par le parquet de Paris, précise la source judiciaire qui ajoute que « les investigations ont été confiées à la brigade criminelle ».

Une mort qui remonte

Et Le Monde a des infos pour la suite du scénario. « Les premiers éléments recueillis sur les lieux par les enquêteurs, notamment des documents que l’homme portait sur lui, ont permis de l’identifier, indique le quotidien. Il s’agit d’un certain Jean-Pierre Renaud. » Toujours selon le journal du soir, sa mort remonterait à une trentaine d’années et le corps présentait des fractures et des blessures à l’arme blanche, d’où l’enquête préliminaire du chef de meurtre.

Pour Le Monde, une source policière lève un peu le voile sur les circonstances du drame : « Ce serait plutôt un homme qu’on peut classer dans les SDF, avec des problèmes d’alcool. Il semblerait que ce soit une baston entre marginaux. C’était un peu un squat, à ce moment-là. Mais on ne sait pas encore s’il a été tué sur place. Trente ans après, s’il s’agit d’une bagarre entre SDF alcoolisés, il n’y aura pas forcément de réponse, et l’auteur est peut-être même déjà décédé. »