Coronavirus : Les transports en commun franciliens fortement réduits dès jeudi
TRANSPORTS•Un service réduit est néanmoins assuré afin de permettre aux personnes en ayant la nécessité, de se déplacer20 Minutes avec AFP
Fermeture d’une cinquantaine de stations de métro, limitation des horaires et trafic allégé. Les transports en commun de la région parisienne vont être fortement réduits à partir de jeudi, ont indiqué ce mercredi Ile-de-France Mobilités, la RATP et la SNCF. « L’objectif (…) demeure de maintenir un service de transport pour toute l’Ile-de-France afin de permettre aux personnes en ayant strictement la nécessité de se déplacer », malgré le confinement de la population, ont-ils expliqué.
A partir de jeudi, métro et RER seront ouverts de 6 heures à 22 heures. Une cinquantaine de stations – comme Alésia, Bourse, Campo Formio ou Pernety – seront fermées « afin de concentrer le personnel disponible dans les stations principales ». Les lignes de bus et tramways de la RATP dans Paris et la proche couronne continueront de fonctionner jusqu’à la fin de service, tandis que des bus de substitution remplaceront le RER après 22 heures. Le service Noctilien des bus de nuit fonctionnera toujours normalement, étant même renforcé par endroits, de même que les 20 navettes mises en place vers les grands hôpitaux pour le personnel hospitalier.
Trafic réduit à 30 %
A partir de jeudi, le trafic de la RATP sera parallèlement réduit davantage, à environ 30 %. Les trains et RER de la SNCF (Transilien) circuleront de même à une fréquence plus faible, avec moins de 25 % du trafic habituel, de 6 heures à 22 heures en moyenne. Des bus doivent circuler en soirée et parfois plus tôt le matin pour compléter le dispositif sur la plupart des lignes. Quant aux bus de grande couronne, l’offre « sera également adaptée et réduite en début de semaine prochaine », selon Ile-de-France Mobilités.
Ces décisions répondent à la demande de limiter les déplacements non essentiels. Elles prennent aussi en compte la chute de la fréquentation – laquelle n’est plus que de 5 à 6 % par rapport à la normale à la RATP et autour de 10 % à la SNCF, selon des porte-paroles – et « l'indisponibilité d'une partie du personnel pour cause d'absentéisme (garde d’enfants, maladies…) ». « La priorité (est) de mettre en œuvre prioritairement tous les transports nécessaires pour les personnels des établissements de santé et autres activités devant être maintenues », ont-ils souligné les organismes de transport.