TICKET CHOCBeaucoup de bouchons mais moins de galères que prévu pour grève de la RATP

Grève à la RATP : 280 kilomètres de bouchons mais moins de galères que prévu

TICKET CHOCLes rares métros qui passaient vendredi n’ont pas été pris d’assaut, les Franciliens et Franciliennes se sont organisées
Les panneaux indicateurs de la RATP affichent pas mal de rouge vendredi.
Les panneaux indicateurs de la RATP affichent pas mal de rouge vendredi.  - Bertrand Combaldieu/AP/SIPA
Rachel Garrat-Valcarcel

Rachel Garrat-Valcarcel

La journée de grève a débuté sous le signe des embouteillages vendredi, alors que le trafic est « extrêmement perturbé » selon la RATP avec dix lignes de métro fermées, très peu de RER et un bus sur trois en moyenne, pour la première grande offensive syndicale contre la réforme des retraites. Près de 280 km de bouchons sur les routes étaient comptabilisés à l’heure de pointe.

« Le fonctionnement est conforme à ce que la RATP a annoncé hier », a indiqué sur LCI le secrétaire d’État chargé des Transports Jean-Baptiste Djebbari, ajoutant « je comprends le niveau d’anxiété ». « C’est pas une grève de privilégiés, c’est une grève de salariés qui disent "on veut avoir une retraite à un âge raisonnable et partir dans des conditions raisonnables" », a estimé sur franceinfo le secrétaire général de la CGT Philippe Martinez.

Pas la catastrophe annoncée

« Le chauffeur de bus du Havre, ou de Bordeaux ou de Metz, il a parfois le même travail que celui de la RATP dans les mêmes conditions, en tout cas avec des contraintes approchantes, et il a un régime de retraite qui n’a rien à voir », avait lancé jeudi le Premier ministre Edouard Philippe sur TF1. « Je suggère à Monsieur Edouard Philippe qui connaît bien Le Havre d’avoir de meilleures conditions pour les chauffeurs de bus parce que la pénibilité au travail, c’est la même. Au lieu de baisser les droits de ceux qui en ont, augmentons les droits de ceux qui n’en ont pas », a rétorqué Philippe Martinez.

Seules les lignes automatiques 1 et 14 du métro fonctionnent normalement vendredi mais « avec risque de saturation », avait prévenu la RATP. Après 20 heures, seules la 1 et la 14 fonctionneront. Pourtant, sur Twitter, on a pu voir toute la matinée des images attestant d’une ambiance relativement tranquille, vu la journée noire qui était prévue. Les quais n’étaient pas forcément bondés et les tramways comme les rames de métros pas irrespirables. Les Franciliens et Franciliennes avaient manifestement pris les devants, en choisissant des formules alternatives de transports, quand ils ou elles n’étaient pas carrément en travail à domicile ou télétravail.

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Une partie des usagers et usagères habituelles de la RATP avaient choisi les VTC pour aller au travail ou tout simplement se déplacer. Et ça s’est ressenti sur les prix. Que ce soit chez Uber ou Kapten, les prix ont littéralement explosé, jusqu’à trois fois le prix habituel pour des trajets dans Paris ou vers la proche banlieue. Aussi, des codes de réductions mis en place par la RATP pour accéder à des services de transports alternatifs ont été vite épuisés : seuls 2.000 étaient disponibles pour la firme française de VTC Kapten. Une paille.

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