POLITIQUEJean Tiberi tacle la maire du 5e, Florence Berthout

Municipales 2020 à Paris: Jean Tiberi tacle la maire du 5e, Florence Berthout

POLITIQUE« Si chacun est libre de mener campagne comme il l’entend, je n’autorise personne à parler en mon nom, de m’associer à ses petites trahisons, surtout en s’éloignant autant de la vérité », note Jean Tiberi
Romain Lescurieux

R.L.

Plutôt discret, l’ancien maire de Paris, Jean Tiberi, est sorti de son silence pour pousser un coup de gueule à l’encontre de la maire du 5e arrondissement, Florence Berthout, révèle Le Parisien.

« Je n’autorise personne à parler en mon nom »

La maire (ex-LR) qui a quitté le parti a adressé en juillet un courrier aux militants pour expliquer sa décision. Dans la missive, Florence Berthout – qui avait été investie par l’UMP en 2014 pour ravir la mairie du 5e face au fils Tiberi - rappelle qu’elle avait soutenu les listes tiberistes en 2001 dans le 1er arrondissement aux côtés de Jean-François Legaret, note le quotidien. Jean Tibéri a réagi dans un communiqué de presse.

« Des personnes ont à plusieurs reprises déclaré une proximité politique avec moi. Il n’en est rien. Cela est inexact et pour tout dire assez malhonnête », dénonce l’ancien maire. « En l’occurrence, Mme Berthout, qui dit avoir contribué à certains de mes succès, n’a fait en 2001 que profiter de mes listes Ensemble pour Paris pour se faire élire au Conseil de Paris. En 2014, avec sa tête de liste NKM, elles m’ont même attaqué personnellement » insiste Jean Tiberi. Et de conclure : « Si chacun est libre de mener campagne comme il l’entend, je n’autorise personne à parler en mon nom, de m’associer à ses petites trahisons, surtout en s’éloignant autant de la vérité ».

En juillet, c’est un ancien maire qui est sorti de sa réserve, Bertrand Delanoë. Alors que Benjamin Griveaux se serait vanté d’avoir le soutien du prédécesseur d’Anne Hidalgo, l'intéressé a répondu​ : « Dans les propos attribués à Benjamin Griveaux il est indiqué que je serais d’accord avec lui. C’est inexact. Et je rappelle que nul n’est autorisé à parler en mon nom ».