SANTEEn grève et à bout, le personnel des urgences mime un suicide collectif

Grève des urgences à Paris: Le personnel soignant mime un suicide collectif place de l'Hôtel-de-ville

SANTELe personnel soignant des urgences AP-HP en grève depuis plus de deux mois, a manifesté devant l’Hôtel de ville ce dimanche après-midi
Les grèves aux urgences hospitalières se multiplient un peu partout en France depuis ces derniers jours, dans le sillage du mouvement démarré mi-mars à Paris
Les grèves aux urgences hospitalières se multiplient un peu partout en France depuis ces derniers jours, dans le sillage du mouvement démarré mi-mars à Paris - SEBASTIEN SALOM GOMIS/SIPA
Marie De Fournas

Marie De Fournas

Une énorme seringue pointée sur la tempe. Ce dimanche, le personnel des services d’Urgences de différents hôpitaux AP-HP, en grève depuis plus de deux mois, s’était donné rendez-vous place de l’hôtel de ville pour manifester. Ces soignants qui réclament plus d’effectifs, de moyens et de meilleures conditions de travail ont voulu envoyer un message fort. Munis de fausses seringues, ils ont mimé un suicide collectif.

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A l’origine, la mobilisation est née mi-mars, après une série d’agressions à l’hôpital parisien Saint-Antoine dans le 11e arrondissement. La grève s’est ensuite propagée le mois dernier aux autres services du CHU franciliens avant d’atteindre ces derniers jours d’autres hôpitaux partout en France.

Une propagation au niveau nationale qui réjouie l’urgentiste et cégétiste Christophe Prudhomme, qui réclame « des négociations nationales sur les effectifs, des primes de 300 euros par mois pour les agents » et davantage de « lits » pour désengorger les services où s’entassent les brancards.