SPORTQui sera le dernier Jedi? Un tournoi de sabre laser dans le Val-d'Oise

«Star Wars» dans le Val-d'Oise avec le deuxième tournoi national de sabre laser

SPORTLe deuxième tournoi national de sabre laser se tient ce dimanche à Beaumont-sur-Oise (Val-d’Oise). L’occasion pour les passionnés de manier l’arme des Jedi et recréer l’univers de Star Wars
Mathieu Marin

Mathieu Marin

L'essentiel

  • La Fédération française d’escrime reconnaît les combats de sabre laser comme un sport depuis 2017. Le deuxième tournoi national de sabre laser se tient ce dimanche à Beaumont-sur-Oise (Val-d'Oise).
  • Quatre-vingt-dix clubs existent en France pour environ 1.000 licenciés.
  • Les combats se déroulent dans une arène de 8 m de diamètre pour des matchs de 3 minutes qui se jouent en 15 touches.

Un rêve qui devient enfin réalité pour les fans de Star Wars. La Fédération française d’escrime reconnaît désormais les combats de sabre laser comme un sport depuis 2017. Et l’ouverture de la première Académie de sabre laser (ASL). Une pratique réglementée qui permet aux fans de Star Wars de manier cette arme devenue mythique. Il n’en fallait donc pas plus à l’Académie pour organiser le deuxième tournoi de sabre laser qui se tient à Beaumont-sur-Oise (Val d'Oise) ce dimanche 10 février à la salle Léo-Lagrange.

« Notre public est assez hétéroclite avec ceux qui viennent des arts martiaux, ceux souhaitant s’initier pour le plaisir et les geeks qui se déconnectent de leurs écrans pour nous rejoindre », explique Michel Ortiz, référent national de Académie de sabre laser. Ces dernières années, de nombreux établissements ont ouvert leurs portes pour proposer des combats. Aujourd’hui, 90 clubs existent en France pour environ 1.000 licenciés. Du côté de la région Ile-de-France, le succès est aussi au rendez-vous avec 22 clubs et 354 licenciés. Un sport qui voit son nombre d’adhérents en constante progression d’années en années.

Un vrai sport physique

Et si au cinéma, les lames sont composées de faisceaux d’énergies pures capables de trancher un corps. La réalité est tout autre, les amateurs utilisent des sabres en polycarbonate d’un mètre environ dotés d’un casque de paintball et de gants renforcés pour amortir les chocs. Les combats se déroulent dans une arène de 8 m de diamètre pour des matchs de 3 minutes qui se jouent en 15 touches. « L’objectif étant de toucher des points précis chez l’adversaire sans lui faire mal », poursuit Michel Ortiz.

Les combats durent 3 minutes et se jouent en 15 touches.
Les combats durent 3 minutes et se jouent en 15 touches. - Académie de Sabre Laser

La discipline à mi-chemin entre l’escrime et les arts martiaux compte sept formes principales telles que le shicho, le makashi ou encore le soresu. Des techniques qui ressemblent aux arts martiaux, tout en ayant un état d’esprit et une philosophie qui correspond à un style d’école japonaise, européenne ou bien chinoise. Et contrairement à ce que l’on pourrait croire, ce sport est assez physique. « C’est un vrai sport avec des règles précises. Il y a donc un système de parade et de riposte qui est assez sportif. Je suis souvent fatigué à la fin des cours, c’est physique », détaille Yoann, combattant depuis quelques mois dans un club de sabre laser des Yvelines.

Une ouverture aux enfants ?

L’Académie de Sabre Laser fait le pari de réunir le public le plus large possible. Et pour avoir une vraie légitimité, de multiples outils ont été créés comme une charte graphique, un réglement sportif, une formation pour les cadres et la mise en place de compétitions. « C’est original comme sport, il faut bien le rappeler car ce n’est pas un jeu, on peut se moquer de nous parfois mais il faut tester car c’est passionant », explique le jeune combattant. Les clubs veillent à conserver les particularités de l’arme, la culture et l’univers. Tout en ayant la volonté de ne pas faire de l’escrime avec un sabre laser. Un sport dynamique qui devrait bientôt s’ouvrir aux plus jeunes. « C’est une demande constante des enfants. Nous souhaitons intégrer les enfants dans les clubs mais ce n’est pas simple car il faut développer des frais d’encadrement. Actuellement, seules les personnes ayant plus de 15 ans peuvent pratiquer », explique Michel Ortiz.

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Ce dimanche 10 février 2019 à Beaumont-sur-Oise, une trentaine de combattants s’affronteront à travers quatre épreuves : combat sportif, combat chorégraphié, katas et un combat par équipe. Environ 1.000 personnes sont attendues.