MOBILISATION«Paris ne peut pas supporter un 3e week-end de chaos», estime Pécresse

VIDEO. «Gilets jaunes»: Pour Valérie Pécresse, «Paris ne peut pas supporter un 3e week-end de chaos»

MOBILISATIONValérie Pécresse estime toutefois « qu’on doit pouvoir réussir à maintenir l’ordre dans Paris sans faire appel à l’état d’urgence »…
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

«Il n’y a pas le droit de prendre une ville capitale en otage. » Après les scènes de guérillas qui ont eu lieu samedi, en marge de la mobilisation des « gilets jaunes », « Paris ne peut pas supporter un 3e week-end de chaos », a déclaré, ce lundi, Valérie Pécresse, la présidente LR de la région Ile-de-France, estimant que le « préalable, c’est le retour à l’ordre ».

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« Paris ne peut pas supporter un 3e week-end de chaos », a expliqué la présidente de région, qui s’alarme sur un possible « acte 4 » des « gilets jaunes » à Paris, ce week-end. Si trois journées de mobilisations du mouvement ont déjà eu lieu (le 17 et 23 novembre et le 1er décembre), les deux dernières ont été particulièrement violentes. Valérie Pécresse estime toutefois « qu’on doit pouvoir réussir à maintenir l’ordre dans Paris sans faire appel à l’état d’urgence ».

« Des sanctions exemplaires pour tous ceux qui ont provoqué ces pillages »

« Je dois rencontrer M. Castaner et M. Nunez cet après-midi, je leur dirai que Paris ne peut pas supporter un 3ème week-end de chaos », a-t-elle déclaré sur le plateau de Cnews, en estimant que « certes il y a le droit de manifester, mais il n’y a pas le droit de prendre une ville capitale en otage ». Elle a en outre rappelé que la période de pré-Noël « est un moment très important pour l’industrie touristique » et pour les commerces parisiens.

« Il faut une réponse d’une immense fermeté, nous devons avoir des sanctions exemplaires pour tous ceux qui ont provoqué ces pillages, ces exactions, qui ont terrorisé samedi la population », a-t-elle réclamé, soulignant que « rien n’excuse » ceux qui y ont participé. Valérie Pécresse a également demandé une « réponse de pouvoir d’achat » à la crise des « gilets jaunes », à savoir un « moratoire sur la hausse des taxes sur les carburants » et des « baisses d’impôts » sous forme d’un « collectif budgétaire du pouvoir d’achat au plus tard en janvier ».

Valérie Pécresse opposée à un référendum et à la dissolution de l’Assemblée

« Nous sommes en overdose fiscale, il faut que le gouvernement nous présente un budget d’économie et de baisses d’impôts », a-t-elle proposé en appelant à « revoir la copie budgétaire pour redonner aux Français les conditions de vivre dignement ». Elle s’est dite pas favorable à la solution d’un référendum pour « rendre la parole aux Français » proposée par le président de son parti Laurent Wauquiez.

« La situation est une situation d’urgence, on n’a pas le temps d’attendre des consultations qui vont mettre des mois à se tenir », a-t-elle argumenté. Elle est également opposée aux appels à la dissolution de l’Assemblée nationale lancés par Jean-Luc Mélenchon ou Marine Le Pen. « Je ne souhaite pas ajouter à la crise une crise institutionnelle, aujourd’hui nous avons besoin d’un retour à l’ordre et nous avons besoin aussi d’un gouvernement qui écoute les Français », a-t-elle expliqué.

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