L'université de Tolbiac fait sa rentrée après des mois de travaux

Paris: L'université de Tolbiac fait sa rentrée après des mois de travaux

SOCIETEDes milliers d'étudiants ont fait leur rentrée universitaire ce lundi à Tolbiac (XIIIe arrondissement)...
Romain Lescurieux

R.L.

L'essentiel

  • Après des mois de fermeture pour travaux, la fac de Tobliac a rouvert ses portes aux étudiants.
  • Au printemps dernier, la fac de Tolbiac était devenue l’un des épicentres de la contestation étudiante.

Des murs blancs immaculés, une banderole « Université Paris 1 Panthéon - Sorbonne Bienvenue » suspendue dans la cour ou encore des amphis flambant neufs… Ce lundi, des milliers d’étudiants ont fait leur rentrée universitaire à Tolbiac (XIIIe arrondissement).

« Je ne m’attendais pas à ce que ce soit comme ça », lâche une étudiante en faisant le tour du propriétaire. Et pour cause. Le mois d’occupation au printemps dernier qui s'est achevé par une intervention policière, semble très loin.

Le site de Tolbiac (13e arrondissement) en septembre 2018
Le site de Tolbiac (13e arrondissement) en septembre 2018 - R.LESCURIEUX / 20Minutes

« Tout est frais, tout est repeint »

« Tout est frais, tout est repeint, tout est nickel », se réjouit Florian Michel, le directeur du site de Tolbiac. Après des mois de fermeture pour travaux, le ministère de l’Enseignement supérieur a envoyé lundi dernier, un chèque d’1,7 million d’euros à l’université Paris 1 dont 500.000 euros uniquement pour les rénovations du site Tobliac. « Il y a des portes blindées à l’entrée des amphis, des pics sur les grilles extérieures pour nous empêcher d’escalader. Ils ont instauré un rapport de force », dénonce, quant à elle, une membre du collectif de mobilisation de Tolbiac auprès du Monde.

Au printemps dernier, la fac de Tolbiac était devenue l’un des épicentres de la contestation étudiante. Fin avril, une centaine de CRS avaient délogé entre 100 et 150 étudiants de la faculté parisienne. « Je porterai ce qui s’est passé l’année dernière à Tolbiac toute ma vie comme une cicatrice. Envoyer les forces de l’ordre ici était mon pire cauchemar », a déclaré Georges Haddad, président de l’université Paris 1 Panthéon Sorbonne, dans un entretien accordé au Figaro.