Marchez ou pédalez, la voie est dégagée. Ce dimanche, se déroule la 4e édition de la Journée sans voiture à Paris, de 11h à 18h. Et cette année, encore moins de véhicules auront le droit de circuler dans la capitale. 20 Minutes vous dit s’il vaut mieux rester au garage pour éviter la verbalisation.

Quels véhicules ne peuvent pas circuler ?

La mairie de Paris entend réduire partiellement la pollution de l’air grâce à la Journée sans voiture. Pour cela, cette année, elle interdit la circulation aux voitures ou deux-roues motorisées. Et ce, même s’ils sont électriques. Pour une fois, les voitures diplomatiques n’auront pas de passe-droit.

Qui peut circuler ?

Les vélos et les trottinettes bien évidemment sont autorisés à être sur la voie publique. Les bus et taxis également. Les véhicules d’urgence et de secours sont évidemment autorisés à circuler dans tout Paris.

Parmi les autres véhicules qui pourront rouler sur présentation d’un justificatif, on trouve ceux utilisés par les personnes en situation de handicap, les professionnels de soins médicaux les véhicules de dépannages, les lignes de bus touristiques, les véhicules de service public. La mairie autorise aussi les livraisons et les camions de commerçants approvisionnant les marchés, toujours sur présentation du bon de livraison, ainsi que les camions de déménagements ayant demandé une autorisation.

La vitesse sera limitée à 30 km/h dans toute la capitale hors les quatre premiers arrondissements.

Le cas particulier des quatre premiers arrondissements ?

Dans le centre de Paris, la vitesse sera limitée à 20 km/h et là, seuls les bus de la RATP et les taxis seront autorisés à circuler. Pas les VTC donc.

Que risquez-vous à circuler ?

Les récalcitrants à l’opération s’exposent à une amende de 135 euros. Mille policiers vont être mobilisés pour la Journée sans voiture pour réaliser des contrôles aux portes de Paris.

La Journée sans voiture est organisée en marge des Journées Européennes du Patrimoine et de la semaine européenne de la mobilité. En 2017, l’observatoire Bruitparif avait enregistré une baisse des énergies sonores de 20 % par rapport à un dimanche normal. Tandis que l’association Airparif a constaté, tout au long de la journée, « une diminution accrue des niveaux de dioxyde d’azote le long des grands axes » mais aussi le long des « voies d’accès à la capitale ». A 13 heures, le niveau de dioxyde d’azote était en baisse de 25 % à la jonction entre l’A6 et le boulevard périphérique.