TRANSPORTSA Paris, le service Autolib' devrait s'arrêter définitivement le 31 juillet

Fin d'Autolib' à Paris: Bolloré et les syndicats en discussion pour pour un arrêt définitif fin juillet

TRANSPORTSLancé en fanfare en 2011 sous Bertrand Delanoë, le dispositif fort de 150.000 abonnés, a dû faire face à un changement des façons de se déplacer et une réputation dégradée...
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

La date est (presque) fixée. Les syndicats et le groupe Bolloré sont en cours de discussion pour arrêter définitivement le service de voitures électriques Autolib' le 31 juillet, a-t-on appris ce vendredi de sources concordantes.

Les élus locaux ont demandé « un arrêt progressif » du service Autolib' à horizon fin juillet « afin de prendre le temps de bien informer les usagers et que le groupe Bolloré reclasse ses 254 salariés », a indiqué à l’AFP une porte-parole du syndicat Autolib'.

La décision sur la date d’arrêt définitif « (devrait) intervenir lundi », ont affirmé les élus locaux.

Tout doit disparaître pour le 31 août

Le groupe Bolloré a proposé « que le système pour les abonnés se termine le 31 juillet et que tout disparaisse le 31 août », selon un porte-parole. Ils retireront « tout ce qui (leur) appartient, c’est-à-dire les voitures », a précisé le porte-parole. Le groupe a précisé avoir le « souci de poursuivre le service pour les abonnés et pour les salariés » afin « qu’ils aient un temps pour se remettre du contrecoup ».

Lancé en fanfare en 2011 sous Bertrand Delanoë, le dispositif fort de 150.000 abonnés, a dû faire face à un changement des façons de se déplacer, avec le vélo électrique, le VTC, la location de véhicules privés. Sans compter son image dégradée et ses voitures souvent sales.

La Ville de Paris a annoncé jeudi que les 3.244 places de stationnement actuellement dévolues aux Autolib' seraient réservées dès la fin du service aux propriétaires de voitures électriques, et leurs bornes de recharge accessibles.*