Josiane Chevalier, préfète de l’Essonne, a décidé, par un arrêté, d’abroger l’autorisation accordée à la commune d’acquérir, détenir et conserver des armes destinées à sa police municipale, relève Le Parisien.

Trois mois pour déposer les armes

Selon les informations du quotidien, cette décision fait suite à l’altercation qui avait opposé le maire de la commune, Richard Trinquier, à des gens du voyage en avril dernier. En plus du sabre japonais, l’édile était équipé d’un gilet pare-balles et d’une arme de poing.

Au moment de proférer ces menaces, l’élu était accompagné de son premier adjoint et de policiers municipaux, selon une source proche de l’enquête. Son test d’alcoolémie s’était avéré positif.

Désormais, la commune dispose de trois mois pour déposer la totalité de son armement au commissariat de police de Massy, où il sera gardé à titre conservatoire, note le quotidien qui précise que l’arrêté vise huit revolvers de calibre 38 Spécial, huit pistolets 9 mm Luger et leurs munitions, ainsi que deux lanceurs de balle de défense, huit tonfas, huit matraques télescopiques et sept aérosols de gaz incapacitant.