NANTERRE PAS TES REVESIntervention des forces de l'ordre à l'université de Nanterre

L'université de Nanterre partiellement fermée après une occupation, intervention des forces de l'ordre

NANTERRE PAS TES REVESLes forces de l'ordre intervenaient à la mi-journée au sein de l'université de Nanterre pour déloger les étudiants protestataires...
Université de Nanterre, illustration.
Université de Nanterre, illustration. - PATRICK KOVARIK / AFP
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

L'université Paris-Nanterre a été partiellement fermée lundi après l'occupation de bâtiments par des étudiants opposés à la réforme de l'accès à l'université, un blocage qui a entraîné l'intervention des forces de l'ordre, a-t-on appris de sources concordantes.

L’accès à ce contenu a été bloqué afin de respecter votre choix de consentement

En cliquant sur« J’accepte », vous acceptez le dépôt de cookies par des services externes et aurez ainsi accès aux contenus de nos partenaires.

Plus d’informations sur la pagePolitique de gestion des cookies

Intervention des forces de l'ordre

«Trois bâtiments, ceux abritant le département des sciences sociales et de psychologie», ont été occupés lundi matin, a indiqué la présidence de Nanterre, qui a décidé de fermer la plupart des accès à l'université. Ces accès sont limités au personnel administratif et aux enseignants.

Les forces de l'ordre intervenaient à la mi-journée dans cette université pour déloger les étudiants protestataires, a-t-on appris auprès de la préfecture des Hauts-de-Seine.

a

Les CRS sont intervenues dans les bâtiments des sciences sociales pour déloger «une vingtaine de personnes», selon la préfecture de police de Paris. Ces jeunes sont retranchés sur le toit d'un bâtiment, selon deux étudiants mobilisés.

Une nouvelle mobilisation

Elodie, une étudiante présente sur place et impliquée dans le mouvement, a parlé, elle, d'«une cinquantaine d'étudiants» réfugiés «sur les toits» après l'arrivée des forces de l'ordre, qui se sont déployées à l'intérieur et autour des bâtiments.

La Coordination nationale étudiante (CNE), opposée à la réforme de la ministre de l'Enseignement supérieur Frédérique Vidal, s'est réunie ce week-end à Nanterre, et a appelé à une nouvelle mobilisation sur les campus mardi.