L'essentiel

  • Une phase pilote doit être lancée en janvier 2018. A termes, ce sont 3.000 à 4.000 caméras qui seront déployées.
  • Un opérateur sera chargé de la levée le doute après l’apparition des images suspectes.

Une personne au sol, du verre brisé, un coup de feu et les caméras se déclenchent. C’est le système de vidéoprotection inédit en France dont vont se doter les Yvelines d’ici à 2019. Ce dispositif de grande ampleur – 3.000 à 4.000 caméras – couvrira le département pour un budget annoncé de 13 millions d’euros, une mesure votée au printemps par le conseil départemental, présidé par Pierre Bédier (LR).

Les premiers établissements à bénéficier de ces caméras d’un nouveau genre seront 107 collèges, mais aussi 40 casernes de pompiers et une centaine de sites administratifs et sociaux d’ici mi-2019, a affirmé à l’AFP Laurent Rochette, directeur général adjoint au numérique du département, confirmant une information d’Europe 1.

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« Une intervention humaine permet de faire la levée de doute »

Ces caméras sont censées repérer les images et sons considérés comme suspects. Des filtres ont été définis pour, par exemple, détecter une personne au sol, un attroupement, un bruit de verre brisé ou des coups de feu et déclencher alors la caméra. « A ce moment-là, un écran s’allume devant un opérateur et c’est une intervention humaine qui permet de faire la levée de doute », explique Laurent Rochette.

Le dispositif est inédit pour un département. « On rentre directement dans le top 10 des plus gros dispositifs de vidéoprotection en France », assure Dominique Legrand, président de l’Association nationale de la vidéoprotection (AN2V). « Un département qui monte un PC central comme celui-là, je n’en connais pas d’autres », dit-il.

Une phase pilote doit être lancée en janvier. Sept collèges et deux casernes seront équipés dans un premier temps. A terme, les communes qui le souhaitent pourront opter pour le dispositif.