POLITIQUELégislatives: Découvrez les points chauds à Paris

Législatives: Batailles de gauche à droite… Découvrez les points chauds à Paris

POLITIQUELa capitale compte 374 candidats pour le premier tour des élections législatives qui se déroule le dimanche 11 juin…
Romain Lescurieux

Romain Lescurieux

L'essentiel

  • 374 candidats se sont lancés dans la bataille pour le premier tour des élections législatives
  • Certaines circonscriptions sont marquées par des tensions et des guerres intestines.

C’est parti pour le troisième tour. 374 candidats vont s’affronter dimanche 11 juin, lors du premier tour des élections législatives, dans les 18 circonscriptions qui composent Paris. Soit un peu plus de vingt candidats par secteurs. Certains marqués par des tensions et des guerres intestines.

Souffre électoral dans la capitale

Après la victoire d’Emmanuel Macron, qui est arrivé en tête à Paris dès le premier tour, La République en marche (LREM) espère transformer l’essai avec ses 16 candidats investis dans la capitale. « Nous allons tout faire pour que les 16 puissent être en position de l’emporter », indique un membre du parti à 20 Minutes.

Dans ce contexte, le PS qui possède actuellement dix circonscriptions escompte en préserver une petite poignée, alors que Les Républicains qui en détiennent six, espèrent eux aussi éviter le scénario catastrophe. « L’objectif est de se maintenir dans ses six », juge Philippe Goujon, président de la Fédération de Paris des Républicains. De son côté, La France Insoumise mise sur une percée : « Il y a 12 circonscriptions où nous sommes en capacité d’être au second tour », indique Danielle Simonnet, conseillère de Paris et candidate (LFI) dans la 6e circonscpition. Vous vous y perdez ? 20 Minutes fait le point sur les zones qui sentent le soufre électoral dans la capitale.

Guerre des droites dans la 2e circonscription

NKM (LR-UDI) à Paris
NKM (LR-UDI) à Paris - SIPA

L’ambiance est au western dans ce fief de droite cédée par François Fillon. Candidate officielle LR-UDI, NKM a en effet vu surgir la candidature de Jean-Pierre Lecoq mais aussi celle d’Henri Guaino, dans une circonscription considérée comme imperdable pour la droite. « Nous soutenons NKM et sa suppléante. Point. Les autres candidats se situent en marge », insiste Philippe Goujon, rappelant que cette situation est « regrettable ». La principale concernée a estimé dans un entretien au Figaro que « la division et les dissidences sont la maladie sénile d’une partie des cadres de la droite parisienne. Elles nous font hélas perdre depuis 15 ans ». « Ces cadres ne cherchent que la division, viser NKM. Mais ils jouent la défaite », enchérit-on dans son entourage.

Guerre des gauches dans la 18e circonscription

Myriam El Khomri
Myriam El Khomri - SIPA

Face à la candidate PS et ancienne ministre, Myriam El Khomri, qui se revendique de la majorité présidentielle, nombreux sont ceux, à gauche, à se dresser frontalement contre celle qui a porté la réforme du travail. Dans cette circonscription - où LREM n’a pas investi de candidat - la militante féministeCaroline De Haas (soutenue par Benoît Hamon, EELV et le PCF) à l’origine d’une pétition contre la loi Travail, s’est lancée dans la bataille. De leur côté, les Insoumis entendent bien aussi faire tomber Myriam El Khomri et pensent avoir leur chance face à Caroline De Haas. « Elle est totalement inexistante sur le terrain. En même temps, elle n’habite pas là », tacle le candidat de la LFI pour la 18e, Paul Vannier.

Guerre des Marcheurs dans la 11e circonscription

Marielle de Sarnez
Marielle de Sarnez - SIPA

Officiellement investie par LREM, Marielle de Sarnez (ministre chargée des affaires européennes) doit faire face dans la 11e circonscription à une candidature dissidente. Celle d’Armelle Malvoisin, 45 ans, ex-conseillère départementale MoDem du 14e arrondissement de Paris et adhérente En marche !. « Il y a une vague de mécontentement chez nos électeurs. Nous estimons que la candidate que l’on nous propose n’incarne pas le renouveau défendu durant la présidentielle. Je lance donc un mouvement citoyen de centre-gauche, en soutien au chef de l’Etat », a-t-elle déclaré à L’Express. Coup dur pour Marielle de Sarnez qui joue gros. Les ministres battus aux législatives devront en effet quitter le gouvernement.