JUSTICEPoliciers attaqués à Viry-Châtillon: Les six gardés à vue ont été relâchés

Policiers attaqués à Viry-Châtillon: Les six gardés à vue ont été relâchés

JUSTICEDepuis le début de cette affaire, la Sûreté départementale de l'Essonne a procédé à une quarantaine d'interpellations. 17 personnes ont été mises en examen...
20 Minutes avec AFP

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L'essentiel

  • Les six personnes interpellées lundi dans le cadre de l'enquête sur l'agression de quatre policiers ont été libérées.
  • 17 personnes ont été mises en examen dans cette affaire.

Les cinq hommes et un mineur en garde à vue depuis lundi, dans l’enquête sur l’attaque de quatre policiers à Viry-Châtillon, dans l’Essonne, ont été relâchés ce jeudi soir. « Il ne s’agissait pas de suspects qui avaient directement pris part à l’agression, mais qui pouvaient fournir des éléments sur les circonstances », a commenté la source judiciaire.

La Sûreté départementale de l’Essonne a procédé à près de quarante interpellations depuis le début de cette enquête longue et complexe. Celles-ci « devraient être les dernières », selon une source policière. Au total, les juges d’instruction ont mis 17 personnes en examen dans cette affaire ouverte des chefs de « tentatives de meurtres sur personnes dépositaires de l’autorité publique en bande organisée et participation à une association de malfaiteurs en vue de la préparation d’un crime ». Quinze d’entre elles sont incarcérées, les deux autres placées sous contrôle judiciaire, selon la source policière.

Deux policiers grièvement blessés

Le 8 octobre, une quinzaine d’agresseurs avaient incendié deux voitures de police, qui surveillaient une caméra installée près d’un feu rouge connu pour ses vols avec violences sur des automobilistes, en lisière de la Grande Borne, une cité difficile à cheval sur les communes de Viry-Châtillon et Grigny. Sur les quatre agents, deux avaient été gravement brûlés et ont reçu début avril la médaille de chevalier de l’Ordre national du mérite, des mains du ministre de l’Intérieur Matthias Fekl.

Le premierpolicier, un adjoint de sécurité de 28 ans, a subi plusieurs greffes de la peau et passé une dizaine de jours sous coma artificiel avant d’intégrer un centre de réadaptation en Seine-et-Marne. L’autre agent, une gardienne de la paix de 39 ans, dans la police depuis 19 ans, avait également été grièvement brûlée et hospitalisée plusieurs jours.