SOCIETE4 mois de prison pour un manifestant «antifasciste» après des échauffourées

Paris: Quatre mois de prison pour un manifestant suite aux échauffourées avec les policiers après le premier tour

SOCIETEDeux autres manifestants doivent également être jugés mardi en comparution immédiate…
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

Parmi les 143 manifestants interpellés à la suite des échauffourées avec les policiers dimanche, une personne a été condamnée. Arrêté lors de rassemblements à Paris qui ont donné lieu à des échauffourées après le premier tour de la présidentielle, il a été condamné, lundi, à une peine de quatre mois de prison, rapporte l’AFP de source judiciaire.

« Violences sur personne dépositaire de l’autorité publique »

Dimanche, les forces de l’ordre ont essuyé des jets de bouteilles et de pétards de la part de jeunes, certains vêtus de noir et cagoulés. Plusieurs voitures ont été incendiées et des vitrines brisées. Six policiers et trois manifestants ont été légèrement blessés dans ces heurts au cours desquels 143 personnes avaient été interpellées.

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Deux autres manifestants doivent également être jugés mardi en comparution immédiate, selon cette source. Tous trois sont accusés d’avoir commis des « violences sur personne dépositaire de l’autorité publique » lors de manifestations « antifascistes » et « anticapitalistes » contre Marine Le Pen et Emmanuel Macron, qualifiés pour le second tour, a indiqué cette source.

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Au total, 29 personnes avaient été placées en garde à vue dimanche. Une petite dizaine d’entre elles, qui ont refusé les prélèvements ADN, feront l’objet d’une comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité (plaider-coupable) ou d’un rappel à la loi. Plusieurs gardes à vue ont été levées, les faits qui leur sont reprochés « étant insuffisamment caractérisés », a précisé la source.

Une quarantaine d’actions, rassemblant environ 2.000 personnes au total, s’étaient aussi tenues en province (Lyon, Bordeaux, Grenoble, Rouen, Toulouse, Rennes, Nantes), les plus importantes réunissant 300 personnes à Nantes et 250 à Toulouse, selon une source policière.