SOCIETELe siège parisien de la CFDT «vandalisé» dimanche

Paris: Le siège parisien de la CFDT «vandalisé» dimanche après l’appel à voter Macron

SOCIETELes syndicats de l’Unsa, FO et de la CGT ont tous condamné les actes de violences commis au siège de la CFDT dans le 19e arrondissement de Paris…
Le siège social de la CFDT a été vandalisé dans la nuit de dimanche à lundi dans le 19e arrondissement de Paris.
Le siège social de la CFDT a été vandalisé dans la nuit de dimanche à lundi dans le 19e arrondissement de Paris.  - CFDT
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

Aux vitres de la CFDT, un tag choc a été inscrit : « Mort aux collabos ». Le siège parisien du syndicat, dans le 19e arrondissement de Paris a été « vandalisé » dimanche soir, une heure aprèsl’appel de la confédération à battre Marine e Pen et à voter pour Emmanuel Macron, a annoncé son service de presse lundi. « Des vitres ont été brisées » a précisé le porte-parole de la CFDT, qui a évoqué la présence d’une centaine de manifestants.

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Une violence « inadmissible »

Les locaux de la confédération ont déjà été vandalisés en 2016, en plein conflit contre la loi travail. La CFDT a soutenu toutes les réformes de ce quinquennat, dontla très décriée loi travail.

Dimanche soir, dès l’annonce des résultats du premier tour, la confédération a appelé à « battre la candidate du Front national » et « donc à voter Macron » au second tour de l’élection présidentielle, le 7 mai. La CFDT « a pris ses responsabilités en appelant à voter pour le seul candidat républicain présent lors du second tour », explique-t-elle. Le syndicat a « affiché clairement son rejet du Front national. Cette prise de position est jugée inacceptable pour certains ». Mais la CFDT va porter plainte, elle « a toujours dénoncé les totalitarismes et continuera à défendre les valeurs de démocratie ».

Les autres syndicats ont condamné ces actions, la CGT les jugeant « inadmissibles » et dénonçant « fermement ce type de pratique ». « Au-delà des divergences syndicales, FO condamne la dégradation des locaux de la CFDT », a pour sa part tweeté Jean-Claude Mailly, le leader de FO.

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Pour l’Unsa, syndicat très proche de la CFDT, « la liberté syndicale fait partie des libertés démocratiques fondamentales ». « La violence, sous quelque forme qu’elle s’exerce, est inadmissible dans notre pays », a-t-elle ajouté.

« C’est par le débat et la force des idées qu’il faut convaincre et non par la violence », a insisté la confédération.