TRANSPORTLe renouvellement du marché des Vélib' divise et les menaces pèsent

Vélib': Smoovengo dénonce les attaques de JCDecaux et menace de poursuites

TRANSPORTJCDecaux continue d'accuser son concurrent Smoovengo de «dumping social» dans le cadre du marché des Vélib'...
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

Pressenti pour remporter le prochain marché des Vélib, Smoovengo dénonce les attaques de JCDecaux. Le consortium de quatre experts internationaux de la mobilité - Smoove, Indigo, Mobivia, Moventia - a menacé de poursuivre en justice son concurrent, ce jeudi, s'il continuait leur provocation, relate l'AFP.

« L'utilisation des formules outrancières et les accusations envers Smoovengo doivent cesser de manière immédiate, sous peine d'actions judiciaires que le groupement n'hésitera pas à mettre en oeuvre », a prévenu le consortium, composé de la start-up héraultaise Smoove et de ses partenaires Indigo, Mobivia et Moventia, dans un communiqué.

Pour des vélos légers, solides et électriques

Le système Vélib' fait l'objet d'un renouvellement de marché qui entrera en vigueur en janvier 2018, pour 15 ans. Élargi à la Métropole du Grand Paris, le service devrait proposer des vélos plus légers, plus solides et avec un tiers de vélos électriques. Autolib' et Vélib' Métropole ont annoncé samedi avoir « classé en tête l'offre du groupement Smoovengo » pour ce marché, écartant ainsi l'offre JCDecaux-RATP-SNCF. Ce choix doit être entériné par vote le 12 avril.

JCDecaux, qui détient le marché depuis sa mise en place en 2007, avait alors estimé que l'écart entre les deux offres « se fonde sur un dumping social, avec une proposition excluant la reprise de l'ensemble des personnels et reposant sur de nouvelles équipes inexpérimentées, moins nombreuses et à des conditions sociales et salariales dégradées ».

Pour privilégier le personnel en place

« Les mises en cause concernant un "dumping social" sont totalement infondées et constituent une contre-vérité. Le groupement Smoovengo s'est déjà engagé dans son offre à privilégier le personnel en place pour ses nombreux recrutements à venir », a réagi jeudi Smoovengo.

Le consortium juge les méthodes de communication de son rival « indignes d'un champion français » et accuse JCDecaux d'avoir « pour principal objectif de remettre en cause par tous les moyens la possibilité qu'un autre exploitant puisse lui succéder ».

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De leur côté, les salariés de Vélib' poursuivaient jeudi leur grève perlée, expliquant ne pas se satisfaire de l'offre de reprise de l'effectif par le consortium Smoovengo et affirmant vouloir être « tous repris aux mêmes conditions ».

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« Ils disent: "On est prêt à vous reprendre et vous serez même prioritaires" mais si on nous propose moins qu'on gagne aujourd'hui et qu'on ne veut pas, on peut aller pointer à Pôle Emploi », a fait valoir auprès de l'AFP Bambo Cissokho, secrétaire du comité d'entreprise de Cyclocity, filiale de JCDecaux dédiée à Vélib' et qui emploie 315 personnes.