Paris: Anne Hidalgo annonce dix nouvelles mesures pour la propreté
PARIS•La maire estime que « la situation s’améliore » mais que « Paris n’est pas encore parfaitement propre »…20 Minutes avec AFP
Augmentation des effectifs de nettoyage et de répression, dératisation ou multiplication des cendriers. Estimant que « la situation s’améliore » mais que « Paris n’est pas encore parfaitement propre », Anne Hidalgo annonce dans les colonnes du Journal du Dimanche dix mesures destinées à assainir la capitale.
La maire de Paris annonce ainsi l’arrivée de 100 agents supplémentaires pour la propreté qui « viendront grossir les rangs des 260 agents déjà recrutés depuis 2014 ». « Au total, le service technique de la propreté de Paris - éboueurs, balayeurs, conducteurs, encadrants - comptera près de 7.000 personnes à la fin de l’année », précise-t-elle au JDD.
« 150 tonnes de mégots » ramassées chaque année
Par ailleurs, « Le nombre d’inspecteurs verbalisateurs augmentera de près de 50 % d’ici à l’été 2018 « à la brigade de lutte contre les incivilités qui compte déjà 1.900 agents auxquels, au 1er janvier 2018, viendront s’ajouter les 1.500 ASP - les ex-pervenches, confirme Anne Hidalgo.
Dorénavant, « des "enquêteurs" de la direction propreté, sécurité et protection (DPSP) se donneront le temps d’identifier les contrevenants pour les verbaliser et leur facturer les frais de nettoyage », précise la maire. En outre, 1,5 million d’euros sera affecté à la dératisation de Paris, alors que « les rongeurs ont fait leur retour, infestant les parcs et jardins » de la capitale.
« Je demanderai à nos partenaires de faire de la propreté une priorité », annonce aussi Anne Hidalgo citant les grandes enseignes et les immeubles de bureaux qui devront « équiper en cendriers les points d’entrée et de sortie de leur personnel ». Il en sera de même « pour les cafés, sous peine de se voir retirer leur autorisation de terrasse », ajoute-t-elle en précisant que « les agents municipaux ramassent quelque 150 tonnes de mégots par an ». Le JDD souligne que la propreté « est le point faible de la gestion de la capitale ».