SOCIETE«J'ai entendu plusieurs détonations», témoignages de l'attaque au Louvre

Militaires attaqués au Louvre: «Aux coups de feu, on s’est cachés dans les couloirs»

SOCIETEUn homme a attaqué vendredi à la machette au cri d'«Allahou Akbar» des militaires en patrouille à l'entrée de la très touristique galerie du Carrousel du Louvre à Paris...
Près de 1.000 personnes ont été confinées ce vendredi matin après l'attaque sur des militaires
Près de 1.000 personnes ont été confinées ce vendredi matin après l'attaque sur des militaires - R.LESCURIEUX
Romain Lescurieux et Marie Lombard

Romain Lescurieux et Marie Lombard

Des employés du Printemps du Carrousel du Louvre se regroupent au fur et à mesure sur le quai François-Mitterrand (1er arrondissement). Les visages sont fermés mais attentifs au défilé des voitures de police. Certains passent des appels pour rassurer leurs proches quand d’autres reviennent sur ce qu’ils ont vécu. « J’ai entendu plusieurs détonations. J’ai cru à des pétards. Des gens ont crié. C’était des tirs », explique Chloé, qui, comme plus d’un millier de personnes, a été confinée durant plusieurs heures ce vendredi. Et pour cause.

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Vers 10 heures, un homme a attaqué à la machette au cri d'« Allahou Akbar » des militaires en patrouille à l’entrée de la galerie touristique avant d’être grièvement blessé par le tir d’un soldat. Une agression « à caractère terroriste », selon le Premier ministre.

« On s’est cachés derrière dans les couloirs »

« Nos responsables nous ont très vite dit de rester couchés au sol. Ensuite, nous avons été dirigés dans une salle », commente une femme qui n’a pas entendu les tirs car trop loin de la zone. Mais d’autres étaient beaucoup plus près. « Aux coups de feu, la porte a été fermée, on s’est cachés derrière dans les couloirs », explique Juliette, vendeuse dans une boutique du Carrousel et visiblement très secouée par les événements.

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Sous ses yeux, des policiers vêtus de gilet pare-balles continuent d’interdire les accès au musée, aux jardins et au Carrousel. La plupart des gens relèvent néanmoins « le calme » dans lequel s’est déroulée l’opération.

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« Il n’y a pas eu de panique »

« On a entendu un coup de feu, mais il n’y a pas eu de panique », assure une femme qui était au rez-de-chaussée dans le musée. « Nous étions plus de 1.000 personnes confinées dans la cour de l’horloge. Il n’y a pas eu de panique, c’était très calme », affirme Florence, qui avait emmené son petit-fils au musée ce jour-là. Même stabilité lors de la fin du confinement.

« Ils nous ont fouillés à la sortie mais c’était très calme. Ils nous ont d’abord parlé d’un incident et d’une alerte, puis après on nous a expliqué », indique à l’AFP un employé du Louvre sous couvert d’anonymat. Aux abords, de nombreux touristes s’arrêtent, s’interrogent devant la présence massive des forces de sécurité. « Que se passe-t-il ? C’est grave », demande un couple à plusieurs reprises.

Peu après 12h, certains touristes asiatiques jusqu’alors retenus à l’intérieur sortent en affirmant qu’ils ne reviendront plus jamais dans la capitale. Amely et Julia, touristes américaines venues de Washington assurent, elles, le contraire. « Nous reviendrons à Paris, c’est sûr. »