AGRESSIONAgression d'une proviseure à Tremblay: Sept mineurs mis en examen

Agression d'une proviseure à Tremblay: Sept mineurs mis en examen, dont un écroué

AGRESSIONCelui qui est soupçonné d’avoir porté un coup à la proviseure a été placé en détention provisoire…
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

L’agression de la proviseure constituait le troisième épisode de violence en quelques semaines aux abords de cet établissement. ont été mis en examen jeudi pour leur participation présumée aux violences qui avaient éclaté devant un lycée de la semaine dernière, a-t-on appris vendredi auprès du parquet de Bobigny.

L’un d’entre eux, de l’établissement, a été placé en détention provisoire. Les six autres ont été placés sous contrôle judiciaire.

Plusieurs dizaines de jeunes impliqués

Le parquet avait requis le placement en détention provisoire de six mineurs, et un contrôle judiciaire pour le septième, plus jeune. L’information judiciaire porte sur des faits présumés de participation à un attroupement armé, violences avec interruption totale de travail (ITT) supérieure à huit jours sur personne chargée d’une mission de service public, violences avec arme sans ITT et dégradations par moyens dangereux.

Ces violences, impliquant plusieurs dizaines de jeunes, remontent au 17 octobre au matin devant le lycée professionnel Hélène-Boucher.

Frappée alors qu’elle tentait d’apaiser la situation

La proviseure avait été frappée alors qu’elle tentait d’apaiser la situation et quatre cocktails Molotov avaient été jetés sur la façade de l’établissement.

Les mis en cause n’ont donné « aucune explication » à leur comportement, avait indiqué jeudi une source proche de l’enquête. « Ils ont juste expliqué qu’un "blocus" du lycée avait été décidé et qu’ils se sont joints aux faits par effet d’entraînement », a-t-elle ajouté.

Mais l’expédition était bien « préparée », a-t-on indiqué de même source : « Des cocktails Molotov avaient été dissimulés dans les immeubles alentours et certains avaient prévu des tenues de rechange pour ne pas être reconnus. »

L’expédition « annoncée sur Snapchat »

Selon un des jeunes, l’expédition était « annoncée sur Snapchat » (application de messagerie éphémère), a précisé une source proche de l’affaire.

Il s’agissait du troisième épisode de violences en un mois aux abords de ce lycée. Le 10 octobre, une trentaine de jeunes munis de barres de fer s’étaient affrontés devant l’établissement où, quatre jours plus tôt, deux véhicules avaient été incendiés.