«Je suis venu pour obtenir des renseignements concernant la CAF (caisses d’allocations familiales) et pour la carte de transport », explique Slim, un Tunisien de 22 ans arrivé il y a deux semaines à la cité universitaire à Paris pour étudier le Droit à . « Au début, je pensais que j’allais devoir aller à plein d’endroits différents pour ces démarches. Donc c’est bien de tout faire dans un même endroit, ça aide vraiment », ajoute-t-il.

Du 12 septembre au 25 novembre, la Cité universitaire met en place dans ses locaux son à destination des étudiants internationaux inscrits en Ile-de-France. Une plateforme cofinancée par la cité universitaire, la ville de Paris et la région Ile-de-France et organisé depuis maintenant 14 ans. Toujours avec le même objectif.

Du passe Navigo au titre de séjour

« Le but de cette plateforme est de faire dans un lieu unique toutes les démarches administratives, de la demande d’information pour le titre de transport via la RATP à la demande de titre de séjour via la préfecture de police, en passant par les mutuelles de santé par exemple », explique l’adjointe à la directrice du service mobilité internationale au sein de la Cité U.sont passés en 2015 par ce service. A leur disposition, donc, dans un espace de 400 m2, les antennes de différents services publics et même Pôle emploi, depuis cette année.

« Et ça trouve bon succès », selon l’adjointe. « On l’a mis en place car on pensait que ce serait un plus pour ceux qui veulent changer de statut d’étudiant à celui de salarié mais ils viennent en fait rechercher un job étudiant », assure-t-elle. Une équipe d’accueillants multilingues est également présente pour les aiguiller dans ce parcours. Parmi eux, Jihed, arrivé à Paris en 2011 de la Tunisie.

« Nous essayons d’atténuer leur angoisse »

« Ils arrivent avec toute sorte de question sur la paperasse, les démarches, leurs droits, les recherches de logement, sécurité sociale. Et ils ont besoin de s’intégrer dans cette nouvelle vie à Paris. Alors, nous les guidons vers les bons services », affirme ce doctorant à . « Et surtout, nous essayons d’atténuer leur angoisse », sourit-il.

« Moi-même, quand je suis arrivé à Paris, je me souviens, je ne voulais pas faire d’erreur administrative pouvant me coûter très cher. Alors, maintenant, je les réconforte. Je leur montre que ça a l’air compliqué mais ça en a juste l’air », note Jihed, avant de reprendre ses explications auprès d’un étudiant.