EVENEMENTEn skate ou en rollers ils vont dévaler les rues de Paris

Paris: En skate, en roller ou en luge à roulettes, ils vont dévaler la rue de Menilmontant

EVENEMENTCe dimanche, 150 riders vont prendre la ligne de départ de la troisième édition de la Menil’Descente…
Romain Lescurieux

Romain Lescurieux

Une rue de 400 mètres, plus de 10 % de dénivelé, des modules et des têtes brûlées. Ce dimanche, 150 riders, en skate, en rollers ou en luges à roulettes, vont prendre la ligne de départ de la troisième édition de la Menil’Descente. Deuxième étape du championnat de France de Boardercross, cet événement est organisé par , le comité départemental de roller sports de Paris, avec le soutien de la mairie du 20e arrondissement. Le but est simple, les images impressionnantes.

L’accès à ce contenu a été bloqué afin de respecter votre choix de consentement

En cliquant sur« J’accepte », vous acceptez le dépôt de cookies par des services externes et aurez ainsi accès aux contenus de nos partenaires.

Plus d’informations sur la pagePolitique de gestion des cookies

Des pointes à 60 km/h

Du haut de cette rue bloquée pour l’occasion, « les participants partent à deux ou quatre personnes. Le premier qui arrive en bas gagne et ça va très vite. Certains dépassent les 60 km dans une rue limitée en temps normal à 50 », résume Vincent, 24 ans, bénévole de l’association Riderz et accro au skate lui aussi, depuis cinq ans. « En temps normal, cette rue n’est pas compliquée. Elle est droite avec un béton propre. Par contre avec les modules, c’est différent. C’est serré et ça accélère vite. Il va y avoir des accrochages mais dans une ambiance détendue », sourit-il.

L’accès à ce contenu a été bloqué afin de respecter votre choix de consentement

En cliquant sur« J’accepte », vous acceptez le dépôt de cookies par des services externes et aurez ainsi accès aux contenus de nos partenaires.

Plus d’informations sur la pagePolitique de gestion des cookies

Si les inscriptions en ligne sont terminées, les gens qui voudraient participer, le pourront, en se présentant dimanche avec une licence, un certificat médical et des protections. « Il faut un certain niveau », rappelle toutefois Vincent. Si les chutes sont nombreuses, il n’y a jamais eu en trois ans de « gros blessés », assure-t-il. « Seulement quelques bleus », s’exclame Vincent, pour qui l’événement représente surtout un moyen de « faire découvrir la discipline ».

« J’ai découvert Paris le jour où j’ai commencé à me déplacer autrement qu’en métro »

L’année dernière, sont venus assister à cet événement et autant sont attendus pour cette troisième édition. Pour Vincent, c’est très important. « Ça permet d’attirer les gens dans ce quartier et leur montrer qu’on peut faire du skate à Paris ».

Selon lui « l’accès à la discipline est devenu plus simple, accessible à tous et de plus en plus praticable dans la capitale ». Alors, il faut en profiter. « A Paris, des endroits aujourd’hui sont de plus en plus dédiés au skate. En fait, j’ai commencé à découvrir Paris le jour où j’ai commencé à me déplacer autrement qu’en métro », sourit-il.