Départs en vacances: Les autocars Macron ont-ils bien pris à Paris ?
VOYAGES•Depuis l'été dernier, les compagnies d'autocars sont autorisées à transporter des voyageus d'une ville française à une autre. Paris-Lille, Paris-Lyon, Paris-Normandie marchent très fort...Fabrice Pouliquen
C’est un secteur qui ne connaît pas la crise. Il faut dire qu’il est tout neuf, la libéralisation du marché des autocars, l’un des volets de la loi Macron, date d’il y a un an à peine. Depuis, les compagnies d’autocars sont autorisées à transporter des voyageurs d’une ville française à une autre et elles ne s’en privent pas.
L’Arafer, l’autorité de régulation des activités ferroviaires et routières, recensait 191 lignes nationales créées à la fin mars. Et encore 169 déclarations de projets de liaisons de moins de 100 km au 15 juin dernier.
1,9 million de voyageurs entre août et mars
« Les retours sont très positifs. On a une très forte demande et qui croît tous les mois, explique Roland de Barbentane, directeur général de Ouibus pour justifier cette frénésie. En mai encore, nous avions 10 % de voyageurs de plus qu’en avril. » Un constat similaire chez les autres mastodontes du secteur que sont Isilines/Eurolines (groupe Transdev), Flixbus ou encore Megabus.
Entre août 2015 et mars 2016, près de 1,9 million de voyageurs ont pris un bus Macron. Et à Paris, ça marche particulièrement bien. La capitale est au départ ou à l’arrivé de neuf des dix liaisons qui ont le plus marché au premier trimestre 2016. Lille-Paris arrive en tête avec 87.200 passagers transportés. Suivent Lyon-Paris (74.450), Paris-Rouen (48.600), Paris-Toulouse (44.250) et Nantes-Paris (34.250).
L’Ouest et en particulier la Normandie
Au-delà des classiques Lille et Lyon, « la Normandie marche très bien, indique Roland de Barbenane. Le taux de remplissage de nos bus était de 75 % sur cette destination début juin. » Pierre Gourdain, directeur général de Flixbus, cite également Rouen et Le Havre parmi des destinations à succès pour son entreprise. « Globalement, les destinations vers l’ouest marchent très bien, élargit-il. Paris-Angers et Paris-Le Mans en particulier. » Le succès d’une ligne dépend aussi de ce que propose en face la SNCF. Voilà pourquoi le Toulouse-Paris d’Isilines ou le Clermont-Paris de Flixbus, deux villes mal desservies en train, font régulièrement le plein.
Mais le vrai concurrent des autocars, c’est le covoiturage, note Pierre Gourdain. « La première motivation des voyageurs sur ces deux modes de transports, c’est le prix. Or les tarifs sont très proches, le car est même parfois moins cher. » « Mais en plus, à bord, il y a le wifi, l’accès à une prise électrique, la possibilité d’avoir plusieurs bagages et le côté rassurant de voyager à plusieurs et d’avoir à faire à des conducteurs professionnels », rappelle-t-on à Isilines.
De nouvelles destinations « plage » pour cet été
A bord, « on trouve alors soit des voyageurs qui n’ont pas beaucoup d’argent -étudiants, jeunes actifs, chômeurs- soit des retraités qui ont du temps devant eux », reprend Pierre Gourdain. Il y a aussi une majorité de femmes. C’est en tout cas le constat fait chez Ouibus et Flexibus. « Le spectre est en train de s’élargir de mois en mois, note toutefois Roland de Barbenane. 11 % de nos clients se déplacent sur nos lignes à titre personnel. C’est une des belles surprises. »
Mais la marge de progression est grande encore. Surtout si on prend en exemple l’Allemagne où le marché des autocars a été libéralisé en 2013 et transporte désormais près de 30 millions de passagers par an. Les mastodontes du secteur continueront en tout cas à ouvrir de nouvelles lignes cet été. En particulier des destinations plages. Ouibus en prévoit ainsi une quinzaine de ce type au départ de Paris. « Vers Arcachon, Bayonne, Deauville, Saint-Malo, Guérande, La Baule, Royan… », liste Roland de Barbentane. Même effort à Isilines. Quant à Flixbus, il lancera pour sa part un Paris-Île-de-Ré. « qui devrait très bien marcher, prédit Pierre Gourdain. En train, il faut passer par La Rochelle. Là, on vous déposera directement à Saint-Martin-en-Ré. Un gain de temps pour les familles. »
Un effort à faire sur les gares routières
Les nouvelles lignes ne feront pas tout. Les gares routières françaises doivent aussi se mettre au niveau. L’Arafer en recense 141. « Leur taux d’équipement est parfois très limite, note l’autorité de régulation. A Bordeaux ou Lyon par exemple. » Pierre Gourdain ajoute aussi celle de la Porte-Maillot, l’un des quatre grands points de prise et de dépose de passagers de la capitale. « Il n’y a rien pour s’abriter de la pluie, rien pour s’assoir, peu d’informations voyageurs…, peste-t-il. La mairie de Paris pourrait faire quelque chose. »
C’est un secteur qui ne connaît pas la crise. Il faut dire qu’il est tout neuf, la libéralisation du marché des autocars, l’un des volets de la loi Macron, date d’il y a un an à peine. Depuis, les compagnies d’autocars sont autorisées à transporter des voyageurs d’une ville française à une autre et elles ne s’en privent pas.
L’Arafer, l’autorité de régulation des activités ferroviaires et routières, recensait 191 lignes nationales créées à la fin mars. Et encore 169 déclarations de projets de liaisons de moins de 100 km au 15 juin dernier.
1,9 million de voyageurs entre août et mars
« Les retours sont très positifs. On a une très forte demande et qui croît tous les mois, explique Roland de Barbentane, directeur général de Ouibus pour justifier cette frénésie. En mai encore, nous avions 10 % de voyageurs de plus qu’en avril. » Un constat similaire chez les autres mastodontes du secteur que sont Isilines/Eurolines (groupe Transdev), Flixbus ou encore Megabus.
Entre août 2015 et mars 2016, près de 1,9 million de voyageurs ont pris un bus Macron. Et à Paris, ça marche particulièrement bien. La capitale est au départ ou à l’arrivé de neuf des dix liaisons qui ont le plus marché au premier trimestre 2016. Lille-Paris arrive en tête avec 87.200 passagers transportés. Suivent Lyon-Paris (74.450), Paris-Rouen (48.600), Paris-Toulouse (44.250) et Nantes-Paris (34.250).
L’Ouest et en particulier la Normandie
Au-delà des classiques Lille et Lyon, « la Normandie marche très bien, indique Roland de Barbenane. Le taux de remplissage de nos bus était de 75 % sur cette destination début juin. » Pierre Gourdain, directeur général de Flixbus, cite également Rouen et Le Havre parmi des destinations à succès pour son entreprise. « Globalement, les destinations vers l’ouest marchent très bien, élargit-il. Paris-Angers et Paris-Le Mans en particulier. » Le succès d’une ligne dépend aussi de ce que propose en face la SNCF. Voilà pourquoi le Toulouse-Paris d’Isilines ou le Clermont-Paris de Flixbus, deux villes mal desservies en train, font régulièrement le plein.
Mais le vrai concurrent des autocars, c’est le covoiturage, note Pierre Gourdain. « La première motivation des voyageurs sur ces deux modes de transports, c’est le prix. Or les tarifs sont très proches, le car est même parfois moins cher. » « Mais en plus, à bord, il y a le wifi, l’accès à une prise électrique, la possibilité d’avoir plusieurs bagages et le côté rassurant de voyager à plusieurs et d’avoir à faire à des conducteurs professionnels », rappelle-t-on à Isilines.
De nouvelles destinations « plage » pour cet été
A bord, « on trouve alors soit des voyageurs qui n’ont pas beaucoup d’argent -étudiants, jeunes actifs, chômeurs- soit des retraités qui ont du temps devant eux », reprend Pierre Gourdain. Il y a aussi une majorité de femmes. C’est en tout cas le constat fait chez Ouibus et Flexibus. « Le spectre est en train de s’élargir de mois en mois, note toutefois Roland de Barbenane. 11 % de nos clients se déplacent sur nos lignes à titre personnel. C’est une des belles surprises. »
Mais la marge de progression est grande encore. Surtout si on prend en exemple l’Allemagne où le marché des autocars a été libéralisé en 2013 et transporte désormais près de 30 millions de passagers par an. Les mastodontes du secteur continueront en tout cas à ouvrir de nouvelles lignes cet été. En particulier des destinations plages. Ouibus en prévoit ainsi une quinzaine de ce type au départ de Paris. « Vers Arcachon, Bayonne, Deauville, Saint-Malo, Guérande, La Baule, Royan… », liste Roland de Barbentane. Même effort à Isilines. Quant à Flixbus, il lancera pour sa part un Paris-Île-de-Ré. « qui devrait très bien marcher, prédit Pierre Gourdain. En train, il faut passer par La Rochelle. Là, on vous déposera directement à Saint-Martin-en-Ré. Un gain de temps pour les familles. »
Un effort à faire sur les gares routières
Les nouvelles lignes ne feront pas tout. Les gares routières françaises doivent aussi se mettre au niveau. L’Arafer en recense 141. « Leur taux d’équipement est parfois très limite, note l’autorité de régulation. A Bordeaux ou Lyon par exemple. » Pierre Gourdain ajoute aussi celle de la Porte-Maillot, l’un des quatre grands points de prise et de dépose de passagers de la capitale. « Il n’y a rien pour s’abriter de la pluie, rien pour s’assoir, peu d’informations voyageurs…, peste-t-il. La mairie de Paris pourrait faire quelque chose. »
C’est un secteur qui ne connaît pas la crise. Il faut dire qu’il est tout neuf, la libéralisation du marché des autocars, l’un des volets de la loi Macron, date d’il y a un an à peine. Depuis, les compagnies d’autocars sont autorisées à transporter des voyageurs d’une ville française à une autre et elles ne s’en privent pas.
L’Arafer, l’autorité de régulation des activités ferroviaires et routières, recensait 191 lignes nationales créées à la fin mars. Et encore 169 déclarations de projets de liaisons de moins de 100 km au 15 juin dernier.
1,9 million de voyageurs entre août et mars
« Les retours sont très positifs. On a une très forte demande et qui croît tous les mois, explique Roland de Barbentane, directeur général de Ouibus pour justifier cette frénésie. En mai encore, nous avions 10 % de voyageurs de plus qu’en avril. » Un constat similaire chez les autres mastodontes du secteur que sont Isilines/Eurolines (groupe Transdev), Flixbus ou encore Megabus.
Entre août 2015 et mars 2016, près de 1,9 million de voyageurs ont pris un bus Macron. Et à Paris, ça marche particulièrement bien. La capitale est au départ ou à l’arrivé de neuf des dix liaisons qui ont le plus marché au premier trimestre 2016. Lille-Paris arrive en tête avec 87.200 passagers transportés. Suivent Lyon-Paris (74.450), Paris-Rouen (48.600), Paris-Toulouse (44.250) et Nantes-Paris (34.250).
L’Ouest et en particulier la Normandie
Au-delà des classiques Lille et Lyon, « la Normandie marche très bien, indique Roland de Barbenane. Le taux de remplissage de nos bus était de 75 % sur cette destination début juin. » Pierre Gourdain, directeur général de Flixbus, cite également Rouen et Le Havre parmi des destinations à succès pour son entreprise. « Globalement, les destinations vers l’ouest marchent très bien, élargit-il. Paris-Angers et Paris-Le Mans en particulier. » Le succès d’une ligne dépend aussi de ce que propose en face la SNCF. Voilà pourquoi le Toulouse-Paris d’Isilines ou le Clermont-Paris de Flixbus, deux villes mal desservies en train, font régulièrement le plein.
Mais le vrai concurrent des autocars, c’est le covoiturage, note Pierre Gourdain. « La première motivation des voyageurs sur ces deux modes de transports, c’est le prix. Or les tarifs sont très proches, le car est même parfois moins cher. » « Mais en plus, à bord, il y a le wifi, l’accès à une prise électrique, la possibilité d’avoir plusieurs bagages et le côté rassurant de voyager à plusieurs et d’avoir à faire à des conducteurs professionnels », rappelle-t-on à Isilines.
De nouvelles destinations « plage » pour cet été
A bord, « on trouve alors soit des voyageurs qui n’ont pas beaucoup d’argent -étudiants, jeunes actifs, chômeurs- soit des retraités qui ont du temps devant eux », reprend Pierre Gourdain. Il y a aussi une majorité de femmes. C’est en tout cas le constat fait chez Ouibus et Flexibus. « Le spectre est en train de s’élargir de mois en mois, note toutefois Roland de Barbenane. 11 % de nos clients se déplacent sur nos lignes à titre personnel. C’est une des belles surprises. »
Mais la marge de progression est grande encore. Surtout si on prend en exemple l’Allemagne où le marché des autocars a été libéralisé en 2013 et transporte désormais près de 30 millions de passagers par an. Les mastodontes du secteur continueront en tout cas à ouvrir de nouvelles lignes cet été. En particulier des destinations plages. Ouibus en prévoit ainsi une quinzaine de ce type au départ de Paris. « Vers Arcachon, Bayonne, Deauville, Saint-Malo, Guérande, La Baule, Royan… », liste Roland de Barbentane. Même effort à Isilines. Quant à Flixbus, il lancera pour sa part un Paris-Île-de-Ré. « qui devrait très bien marcher, prédit Pierre Gourdain. En train, il faut passer par La Rochelle. Là, on vous déposera directement à Saint-Martin-en-Ré. Un gain de temps pour les familles. »
Un effort à faire sur les gares routières
Les nouvelles lignes ne feront pas tout. Les gares routières françaises doivent aussi se mettre au niveau. L’Arafer en recense 141. « Leur taux d’équipement est parfois très limite, note l’autorité de régulation. A Bordeaux ou Lyon par exemple. » Pierre Gourdain ajoute aussi celle de la Porte-Maillot, l’un des quatre grands points de prise et de dépose de passagers de la capitale. « Il n’y a rien pour s’abriter de la pluie, rien pour s’assoir, peu d’informations voyageurs…, peste-t-il. La mairie de Paris pourrait faire quelque chose. »
C’est un secteur qui ne connaît pas la crise. Il faut dire qu’il est tout neuf, la libéralisation du marché des autocars, l’un des volets de la loi Macron, date d’il y a un an à peine. Depuis, les compagnies d’autocars sont autorisées à transporter des voyageurs d’une ville française à une autre et elles ne s’en privent pas.
L’Arafer, l’autorité de régulation des activités ferroviaires et routières, recensait 191 lignes nationales créées à la fin mars. Et encore 169 déclarations de projets de liaisons de moins de 100 km au 15 juin dernier.
1,9 million de voyageurs entre août et mars
« Les retours sont très positifs. On a une très forte demande et qui croît tous les mois, explique Roland de Barbentane, directeur général de Ouibus pour justifier cette frénésie. En mai encore, nous avions 10 % de voyageurs de plus qu’en avril. » Un constat similaire chez les autres mastodontes du secteur que sont Isilines/Eurolines (groupe Transdev), Flixbus ou encore Megabus.
Entre août 2015 et mars 2016, près de 1,9 million de voyageurs ont pris un bus Macron. Et à Paris, ça marche particulièrement bien. La capitale est au départ ou à l’arrivé de neuf des dix liaisons qui ont le plus marché au premier trimestre 2016. Lille-Paris arrive en tête avec 87.200 passagers transportés. Suivent Lyon-Paris (74.450), Paris-Rouen (48.600), Paris-Toulouse (44.250) et Nantes-Paris (34.250).
L’Ouest et en particulier la Normandie
Au-delà des classiques Lille et Lyon, « la Normandie marche très bien, indique Roland de Barbenane. Le taux de remplissage de nos bus était de 75 % sur cette destination début juin. » Pierre Gourdain, directeur général de Flixbus, cite également Rouen et Le Havre parmi des destinations à succès pour son entreprise. « Globalement, les destinations vers l’ouest marchent très bien, élargit-il. Paris-Angers et Paris-Le Mans en particulier. » Le succès d’une ligne dépend aussi de ce que propose en face la SNCF. Voilà pourquoi le Toulouse-Paris d’Isilines ou le Clermont-Paris de Flixbus, deux villes mal desservies en train, font régulièrement le plein.
Mais le vrai concurrent des autocars, c’est le covoiturage, note Pierre Gourdain. « La première motivation des voyageurs sur ces deux modes de transports, c’est le prix. Or les tarifs sont très proches, le car est même parfois moins cher. » « Mais en plus, à bord, il y a le wifi, l’accès à une prise électrique, la possibilité d’avoir plusieurs bagages et le côté rassurant de voyager à plusieurs et d’avoir à faire à des conducteurs professionnels », rappelle-t-on à Isilines.
De nouvelles destinations « plage » pour cet été
A bord, « on trouve alors soit des voyageurs qui n’ont pas beaucoup d’argent -étudiants, jeunes actifs, chômeurs- soit des retraités qui ont du temps devant eux », reprend Pierre Gourdain. Il y a aussi une majorité de femmes. C’est en tout cas le constat fait chez Ouibus et Flexibus. « Le spectre est en train de s’élargir de mois en mois, note toutefois Roland de Barbenane. 11 % de nos clients se déplacent sur nos lignes à titre personnel. C’est une des belles surprises. »
Mais la marge de progression est grande encore. Surtout si on prend en exemple l’Allemagne où le marché des autocars a été libéralisé en 2013 et transporte désormais près de 30 millions de passagers par an. Les mastodontes du secteur continueront en tout cas à ouvrir de nouvelles lignes cet été. En particulier des destinations plages. Ouibus en prévoit ainsi une quinzaine de ce type au départ de Paris. « Vers Arcachon, Bayonne, Deauville, Saint-Malo, Guérande, La Baule, Royan… », liste Roland de Barbentane. Même effort à Isilines. Quant à Flixbus, il lancera pour sa part un Paris-Île-de-Ré. « qui devrait très bien marcher, prédit Pierre Gourdain. En train, il faut passer par La Rochelle. Là, on vous déposera directement à Saint-Martin-en-Ré. Un gain de temps pour les familles. »
Un effort à faire sur les gares routières
Les nouvelles lignes ne feront pas tout. Les gares routières françaises doivent aussi se mettre au niveau. L’Arafer en recense 141. « Leur taux d’équipement est parfois très limite, note l’autorité de régulation. A Bordeaux ou Lyon par exemple. » Pierre Gourdain ajoute aussi celle de la Porte-Maillot, l’un des quatre grands points de prise et de dépose de passagers de la capitale. « Il n’y a rien pour s’abriter de la pluie, rien pour s’assoir, peu d’informations voyageurs…, peste-t-il. La mairie de Paris pourrait faire quelque chose. »
C’est un secteur qui ne connaît pas la crise. Il faut dire qu’il est tout neuf, la libéralisation du marché des autocars, l’un des volets de la loi Macron, date d’il y a un an à peine. Depuis, les compagnies d’autocars sont autorisées à transporter des voyageurs d’une ville française à une autre et elles ne s’en privent pas.
L’Arafer, l’autorité de régulation des activités ferroviaires et routières, recensait 191 lignes nationales créées à la fin mars. Et encore 169 déclarations de projets de liaisons de moins de 100 km au 15 juin dernier.
1,9 million de voyageurs entre août et mars
« Les retours sont très positifs. On a une très forte demande et qui croît tous les mois, explique Roland de Barbentane, directeur général de Ouibus pour justifier cette frénésie. En mai encore, nous avions 10 % de voyageurs de plus qu’en avril. » Un constat similaire chez les autres mastodontes du secteur que sont Isilines/Eurolines (groupe Transdev), Flixbus ou encore Megabus.
Entre août 2015 et mars 2016, près de 1,9 million de voyageurs ont pris un bus Macron. Et à Paris, ça marche particulièrement bien. La capitale est au départ ou à l’arrivé de neuf des dix liaisons qui ont le plus marché au premier trimestre 2016. Lille-Paris arrive en tête avec 87.200 passagers transportés. Suivent Lyon-Paris (74.450), Paris-Rouen (48.600), Paris-Toulouse (44.250) et Nantes-Paris (34.250).
L’Ouest et en particulier la Normandie
Au-delà des classiques Lille et Lyon, « la Normandie marche très bien, indique Roland de Barbenane. Le taux de remplissage de nos bus était de 75 % sur cette destination début juin. » Pierre Gourdain, directeur général de Flixbus, cite également Rouen et Le Havre parmi des destinations à succès pour son entreprise. « Globalement, les destinations vers l’ouest marchent très bien, élargit-il. Paris-Angers et Paris-Le Mans en particulier. » Le succès d’une ligne dépend aussi de ce que propose en face la SNCF. Voilà pourquoi le Toulouse-Paris d’Isilines ou le Clermont-Paris de Flixbus, deux villes mal desservies en train, font régulièrement le plein.
Mais le vrai concurrent des autocars, c’est le covoiturage, note Pierre Gourdain. « La première motivation des voyageurs sur ces deux modes de transports, c’est le prix. Or les tarifs sont très proches, le car est même parfois moins cher. » « Mais en plus, à bord, il y a le wifi, l’accès à une prise électrique, la possibilité d’avoir plusieurs bagages et le côté rassurant de voyager à plusieurs et d’avoir à faire à des conducteurs professionnels », rappelle-t-on à Isilines.
De nouvelles destinations « plage » pour cet été
A bord, « on trouve alors soit des voyageurs qui n’ont pas beaucoup d’argent -étudiants, jeunes actifs, chômeurs- soit des retraités qui ont du temps devant eux », reprend Pierre Gourdain. Il y a aussi une majorité de femmes. C’est en tout cas le constat fait chez Ouibus et Flexibus. « Le spectre est en train de s’élargir de mois en mois, note toutefois Roland de Barbenane. 11 % de nos clients se déplacent sur nos lignes à titre personnel. C’est une des belles surprises. »
Mais la marge de progression est grande encore. Surtout si on prend en exemple l’Allemagne où le marché des autocars a été libéralisé en 2013 et transporte désormais près de 30 millions de passagers par an. Les mastodontes du secteur continueront en tout cas à ouvrir de nouvelles lignes cet été. En particulier des destinations plages. Ouibus en prévoit ainsi une quinzaine de ce type au départ de Paris. « Vers Arcachon, Bayonne, Deauville, Saint-Malo, Guérande, La Baule, Royan… », liste Roland de Barbentane. Même effort à Isilines. Quant à Flixbus, il lancera pour sa part un Paris-Île-de-Ré. « qui devrait très bien marcher, prédit Pierre Gourdain. En train, il faut passer par La Rochelle. Là, on vous déposera directement à Saint-Martin-en-Ré. Un gain de temps pour les familles. »
Un effort à faire sur les gares routières
Les nouvelles lignes ne feront pas tout. Les gares routières françaises doivent aussi se mettre au niveau. L’Arafer en recense 141. « Leur taux d’équipement est parfois très limite, note l’autorité de régulation. A Bordeaux ou Lyon par exemple. » Pierre Gourdain ajoute aussi celle de la Porte-Maillot, l’un des quatre grands points de prise et de dépose de passagers de la capitale. « Il n’y a rien pour s’abriter de la pluie, rien pour s’assoir, peu d’informations voyageurs…, peste-t-il. La mairie de Paris pourrait faire quelque chose. »
C’est un secteur qui ne connaît pas la crise. Il faut dire qu’il est tout neuf, la libéralisation du marché des autocars, l’un des volets de la loi Macron, date d’il y a un an à peine. Depuis, les compagnies d’autocars sont autorisées à transporter des voyageurs d’une ville française à une autre et elles ne s’en privent pas.
L’Arafer, l’autorité de régulation des activités ferroviaires et routières, recensait 191 lignes nationales créées à la fin mars. Et encore 169 déclarations de projets de liaisons de moins de 100 km au 15 juin dernier.
1,9 million de voyageurs entre août et mars
« Les retours sont très positifs. On a une très forte demande et qui croît tous les mois, explique Roland de Barbentane, directeur général de Ouibus pour justifier cette frénésie. En mai encore, nous avions 10 % de voyageurs de plus qu’en avril. » Un constat similaire chez les autres mastodontes du secteur que sont Isilines/Eurolines (groupe Transdev), Flixbus ou encore Megabus.
Entre août 2015 et mars 2016, près de 1,9 million de voyageurs ont pris un bus Macron. Et à Paris, ça marche particulièrement bien. La capitale est au départ ou à l’arrivé de neuf des dix liaisons qui ont le plus marché au premier trimestre 2016. Lille-Paris arrive en tête avec 87.200 passagers transportés. Suivent Lyon-Paris (74.450), Paris-Rouen (48.600), Paris-Toulouse (44.250) et Nantes-Paris (34.250).
L’Ouest et en particulier la Normandie
Au-delà des classiques Lille et Lyon, « la Normandie marche très bien, indique Roland de Barbenane. Le taux de remplissage de nos bus était de 75 % sur cette destination début juin. » Pierre Gourdain, directeur général de Flixbus, cite également Rouen et Le Havre parmi des destinations à succès pour son entreprise. « Globalement, les destinations vers l’ouest marchent très bien, élargit-il. Paris-Angers et Paris-Le Mans en particulier. » Le succès d’une ligne dépend aussi de ce que propose en face la SNCF. Voilà pourquoi le Toulouse-Paris d’Isilines ou le Clermont-Paris de Flixbus, deux villes mal desservies en train, font régulièrement le plein.
Mais le vrai concurrent des autocars, c’est le covoiturage, note Pierre Gourdain. « La première motivation des voyageurs sur ces deux modes de transports, c’est le prix. Or les tarifs sont très proches, le car est même parfois moins cher. » « Mais en plus, à bord, il y a le wifi, l’accès à une prise électrique, la possibilité d’avoir plusieurs bagages et le côté rassurant de voyager à plusieurs et d’avoir à faire à des conducteurs professionnels », rappelle-t-on à Isilines.
De nouvelles destinations « plage » pour cet été
A bord, « on trouve alors soit des voyageurs qui n’ont pas beaucoup d’argent -étudiants, jeunes actifs, chômeurs- soit des retraités qui ont du temps devant eux », reprend Pierre Gourdain. Il y a aussi une majorité de femmes. C’est en tout cas le constat fait chez Ouibus et Flexibus. « Le spectre est en train de s’élargir de mois en mois, note toutefois Roland de Barbenane. 11 % de nos clients se déplacent sur nos lignes à titre personnel. C’est une des belles surprises. »
Mais la marge de progression est grande encore. Surtout si on prend en exemple l’Allemagne où le marché des autocars a été libéralisé en 2013 et transporte désormais près de 30 millions de passagers par an. Les mastodontes du secteur continueront en tout cas à ouvrir de nouvelles lignes cet été. En particulier des destinations plages. Ouibus en prévoit ainsi une quinzaine de ce type au départ de Paris. « Vers Arcachon, Bayonne, Deauville, Saint-Malo, Guérande, La Baule, Royan… », liste Roland de Barbentane. Même effort à Isilines. Quant à Flixbus, il lancera pour sa part un Paris-Île-de-Ré. « qui devrait très bien marcher, prédit Pierre Gourdain. En train, il faut passer par La Rochelle. Là, on vous déposera directement à Saint-Martin-en-Ré. Un gain de temps pour les familles. »
Un effort à faire sur les gares routières
Les nouvelles lignes ne feront pas tout. Les gares routières françaises doivent aussi se mettre au niveau. L’Arafer en recense 141. « Leur taux d’équipement est parfois très limite, note l’autorité de régulation. A Bordeaux ou Lyon par exemple. » Pierre Gourdain ajoute aussi celle de la Porte-Maillot, l’un des quatre grands points de prise et de dépose de passagers de la capitale. « Il n’y a rien pour s’abriter de la pluie, rien pour s’assoir, peu d’informations voyageurs…, peste-t-il. La mairie de Paris pourrait faire quelque chose. »
C’est un secteur qui ne connaît pas la crise. Il faut dire qu’il est tout neuf, la libéralisation du marché des autocars, l’un des volets de la loi Macron, date d’il y a un an à peine. Depuis, les compagnies d’autocars sont autorisées à transporter des voyageurs d’une ville française à une autre et elles ne s’en privent pas.
L’Arafer, l’autorité de régulation des activités ferroviaires et routières, recensait 191 lignes nationales créées à la fin mars. Et encore 169 déclarations de projets de liaisons de moins de 100 km au 15 juin dernier.
1,9 million de voyageurs entre août et mars
« Les retours sont très positifs. On a une très forte demande et qui croît tous les mois, explique Roland de Barbentane, directeur général de Ouibus pour justifier cette frénésie. En mai encore, nous avions 10 % de voyageurs de plus qu’en avril. » Un constat similaire chez les autres mastodontes du secteur que sont Isilines/Eurolines (groupe Transdev), Flixbus ou encore Megabus.
Entre août 2015 et mars 2016, près de 1,9 million de voyageurs ont pris un bus Macron. Et à Paris, ça marche particulièrement bien. La capitale est au départ ou à l’arrivé de neuf des dix liaisons qui ont le plus marché au premier trimestre 2016. Lille-Paris arrive en tête avec 87.200 passagers transportés. Suivent Lyon-Paris (74.450), Paris-Rouen (48.600), Paris-Toulouse (44.250) et Nantes-Paris (34.250).
L’Ouest et en particulier la Normandie
Au-delà des classiques Lille et Lyon, « la Normandie marche très bien, indique Roland de Barbenane. Le taux de remplissage de nos bus était de 75 % sur cette destination début juin. » Pierre Gourdain, directeur général de Flixbus, cite également Rouen et Le Havre parmi des destinations à succès pour son entreprise. « Globalement, les destinations vers l’ouest marchent très bien, élargit-il. Paris-Angers et Paris-Le Mans en particulier. » Le succès d’une ligne dépend aussi de ce que propose en face la SNCF. Voilà pourquoi le Toulouse-Paris d’Isilines ou le Clermont-Paris de Flixbus, deux villes mal desservies en train, font régulièrement le plein.
Mais le vrai concurrent des autocars, c’est le covoiturage, note Pierre Gourdain. « La première motivation des voyageurs sur ces deux modes de transports, c’est le prix. Or les tarifs sont très proches, le car est même parfois moins cher. » « Mais en plus, à bord, il y a le wifi, l’accès à une prise électrique, la possibilité d’avoir plusieurs bagages et le côté rassurant de voyager à plusieurs et d’avoir à faire à des conducteurs professionnels », rappelle-t-on à Isilines.
De nouvelles destinations « plage » pour cet été
A bord, « on trouve alors soit des voyageurs qui n’ont pas beaucoup d’argent -étudiants, jeunes actifs, chômeurs- soit des retraités qui ont du temps devant eux », reprend Pierre Gourdain. Il y a aussi une majorité de femmes. C’est en tout cas le constat fait chez Ouibus et Flexibus. « Le spectre est en train de s’élargir de mois en mois, note toutefois Roland de Barbenane. 11 % de nos clients se déplacent sur nos lignes à titre personnel. C’est une des belles surprises. »
Mais la marge de progression est grande encore. Surtout si on prend en exemple l’Allemagne où le marché des autocars a été libéralisé en 2013 et transporte désormais près de 30 millions de passagers par an. Les mastodontes du secteur continueront en tout cas à ouvrir de nouvelles lignes cet été. En particulier des destinations plages. Ouibus en prévoit ainsi une quinzaine de ce type au départ de Paris. « Vers Arcachon, Bayonne, Deauville, Saint-Malo, Guérande, La Baule, Royan… », liste Roland de Barbentane. Même effort à Isilines. Quant à Flixbus, il lancera pour sa part un Paris-Île-de-Ré. « qui devrait très bien marcher, prédit Pierre Gourdain. En train, il faut passer par La Rochelle. Là, on vous déposera directement à Saint-Martin-en-Ré. Un gain de temps pour les familles. »
Un effort à faire sur les gares routières
Les nouvelles lignes ne feront pas tout. Les gares routières françaises doivent aussi se mettre au niveau. L’Arafer en recense 141. « Leur taux d’équipement est parfois très limite, note l’autorité de régulation. A Bordeaux ou Lyon par exemple. » Pierre Gourdain ajoute aussi celle de la Porte-Maillot, l’un des quatre grands points de prise et de dépose de passagers de la capitale. « Il n’y a rien pour s’abriter de la pluie, rien pour s’assoir, peu d’informations voyageurs…, peste-t-il. La mairie de Paris pourrait faire quelque chose. »
C’est un secteur qui ne connaît pas la crise. Il faut dire qu’il est tout neuf, la libéralisation du marché des autocars, l’un des volets de la loi Macron, date d’il y a un an à peine. Depuis, les compagnies d’autocars sont autorisées à transporter des voyageurs d’une ville française à une autre et elles ne s’en privent pas.
L’Arafer, l’autorité de régulation des activités ferroviaires et routières, recensait 191 lignes nationales créées à la fin mars. Et encore 169 déclarations de projets de liaisons de moins de 100 km au 15 juin dernier.
1,9 million de voyageurs entre août et mars
« Les retours sont très positifs. On a une très forte demande et qui croît tous les mois, explique Roland de Barbentane, directeur général de Ouibus pour justifier cette frénésie. En mai encore, nous avions 10 % de voyageurs de plus qu’en avril. » Un constat similaire chez les autres mastodontes du secteur que sont Isilines/Eurolines (groupe Transdev), Flixbus ou encore Megabus.
Entre août 2015 et mars 2016, près de 1,9 million de voyageurs ont pris un bus Macron. Et à Paris, ça marche particulièrement bien. La capitale est au départ ou à l’arrivé de neuf des dix liaisons qui ont le plus marché au premier trimestre 2016. Lille-Paris arrive en tête avec 87.200 passagers transportés. Suivent Lyon-Paris (74.450), Paris-Rouen (48.600), Paris-Toulouse (44.250) et Nantes-Paris (34.250).
L’Ouest et en particulier la Normandie
Au-delà des classiques Lille et Lyon, « la Normandie marche très bien, indique Roland de Barbenane. Le taux de remplissage de nos bus était de 75 % sur cette destination début juin. » Pierre Gourdain, directeur général de Flixbus, cite également Rouen et Le Havre parmi des destinations à succès pour son entreprise. « Globalement, les destinations vers l’ouest marchent très bien, élargit-il. Paris-Angers et Paris-Le Mans en particulier. » Le succès d’une ligne dépend aussi de ce que propose en face la SNCF. Voilà pourquoi le Toulouse-Paris d’Isilines ou le Clermont-Paris de Flixbus, deux villes mal desservies en train, font régulièrement le plein.
Mais le vrai concurrent des autocars, c’est le covoiturage, note Pierre Gourdain. « La première motivation des voyageurs sur ces deux modes de transports, c’est le prix. Or les tarifs sont très proches, le car est même parfois moins cher. » « Mais en plus, à bord, il y a le wifi, l’accès à une prise électrique, la possibilité d’avoir plusieurs bagages et le côté rassurant de voyager à plusieurs et d’avoir à faire à des conducteurs professionnels », rappelle-t-on à Isilines.
De nouvelles destinations « plage » pour cet été
A bord, « on trouve alors soit des voyageurs qui n’ont pas beaucoup d’argent -étudiants, jeunes actifs, chômeurs- soit des retraités qui ont du temps devant eux », reprend Pierre Gourdain. Il y a aussi une majorité de femmes. C’est en tout cas le constat fait chez Ouibus et Flexibus. « Le spectre est en train de s’élargir de mois en mois, note toutefois Roland de Barbenane. 11 % de nos clients se déplacent sur nos lignes à titre personnel. C’est une des belles surprises. »
Mais la marge de progression est grande encore. Surtout si on prend en exemple l’Allemagne où le marché des autocars a été libéralisé en 2013 et transporte désormais près de 30 millions de passagers par an. Les mastodontes du secteur continueront en tout cas à ouvrir de nouvelles lignes cet été. En particulier des destinations plages. Ouibus en prévoit ainsi une quinzaine de ce type au départ de Paris. « Vers Arcachon, Bayonne, Deauville, Saint-Malo, Guérande, La Baule, Royan… », liste Roland de Barbentane. Même effort à Isilines. Quant à Flixbus, il lancera pour sa part un Paris-Île-de-Ré. « qui devrait très bien marcher, prédit Pierre Gourdain. En train, il faut passer par La Rochelle. Là, on vous déposera directement à Saint-Martin-en-Ré. Un gain de temps pour les familles. »
Un effort à faire sur les gares routières
Les nouvelles lignes ne feront pas tout. Les gares routières françaises doivent aussi se mettre au niveau. L’Arafer en recense 141. « Leur taux d’équipement est parfois très limite, note l’autorité de régulation. A Bordeaux ou Lyon par exemple. » Pierre Gourdain ajoute aussi celle de la Porte-Maillot, l’un des quatre grands points de prise et de dépose de passagers de la capitale. « Il n’y a rien pour s’abriter de la pluie, rien pour s’assoir, peu d’informations voyageurs…, peste-t-il. La mairie de Paris pourrait faire quelque chose. »
C’est un secteur qui ne connaît pas la crise. Il faut dire qu’il est tout neuf, la libéralisation du marché des autocars, l’un des volets de la loi Macron, date d’il y a un an à peine. Depuis, les compagnies d’autocars sont autorisées à transporter des voyageurs d’une ville française à une autre et elles ne s’en privent pas.
L’Arafer, l’autorité de régulation des activités ferroviaires et routières, recensait 191 lignes nationales créées à la fin mars. Et encore 169 déclarations de projets de liaisons de moins de 100 km au 15 juin dernier.
1,9 million de voyageurs entre août et mars
« Les retours sont très positifs. On a une très forte demande et qui croît tous les mois, explique Roland de Barbentane, directeur général de Ouibus pour justifier cette frénésie. En mai encore, nous avions 10 % de voyageurs de plus qu’en avril. » Un constat similaire chez les autres mastodontes du secteur que sont Isilines/Eurolines (groupe Transdev), Flixbus ou encore Megabus.
Entre août 2015 et mars 2016, près de 1,9 million de voyageurs ont pris un bus Macron. Et à Paris, ça marche particulièrement bien. La capitale est au départ ou à l’arrivé de neuf des dix liaisons qui ont le plus marché au premier trimestre 2016. Lille-Paris arrive en tête avec 87.200 passagers transportés. Suivent Lyon-Paris (74.450), Paris-Rouen (48.600), Paris-Toulouse (44.250) et Nantes-Paris (34.250).
L’Ouest et en particulier la Normandie
Au-delà des classiques Lille et Lyon, « la Normandie marche très bien, indique Roland de Barbenane. Le taux de remplissage de nos bus était de 75 % sur cette destination début juin. » Pierre Gourdain, directeur général de Flixbus, cite également Rouen et Le Havre parmi des destinations à succès pour son entreprise. « Globalement, les destinations vers l’ouest marchent très bien, élargit-il. Paris-Angers et Paris-Le Mans en particulier. » Le succès d’une ligne dépend aussi de ce que propose en face la SNCF. Voilà pourquoi le Toulouse-Paris d’Isilines ou le Clermont-Paris de Flixbus, deux villes mal desservies en train, font régulièrement le plein.
Mais le vrai concurrent des autocars, c’est le covoiturage, note Pierre Gourdain. « La première motivation des voyageurs sur ces deux modes de transports, c’est le prix. Or les tarifs sont très proches, le car est même parfois moins cher. » « Mais en plus, à bord, il y a le wifi, l’accès à une prise électrique, la possibilité d’avoir plusieurs bagages et le côté rassurant de voyager à plusieurs et d’avoir à faire à des conducteurs professionnels », rappelle-t-on à Isilines.
De nouvelles destinations « plage » pour cet été
A bord, « on trouve alors soit des voyageurs qui n’ont pas beaucoup d’argent -étudiants, jeunes actifs, chômeurs- soit des retraités qui ont du temps devant eux », reprend Pierre Gourdain. Il y a aussi une majorité de femmes. C’est en tout cas le constat fait chez Ouibus et Flexibus. « Le spectre est en train de s’élargir de mois en mois, note toutefois Roland de Barbenane. 11 % de nos clients se déplacent sur nos lignes à titre personnel. C’est une des belles surprises. »
Mais la marge de progression est grande encore. Surtout si on prend en exemple l’Allemagne où le marché des autocars a été libéralisé en 2013 et transporte désormais près de 30 millions de passagers par an. Les mastodontes du secteur continueront en tout cas à ouvrir de nouvelles lignes cet été. En particulier des destinations plages. Ouibus en prévoit ainsi une quinzaine de ce type au départ de Paris. « Vers Arcachon, Bayonne, Deauville, Saint-Malo, Guérande, La Baule, Royan… », liste Roland de Barbentane. Même effort à Isilines. Quant à Flixbus, il lancera pour sa part un Paris-Île-de-Ré. « qui devrait très bien marcher, prédit Pierre Gourdain. En train, il faut passer par La Rochelle. Là, on vous déposera directement à Saint-Martin-en-Ré. Un gain de temps pour les familles. »
Un effort à faire sur les gares routières
Les nouvelles lignes ne feront pas tout. Les gares routières françaises doivent aussi se mettre au niveau. L’Arafer en recense 141. « Leur taux d’équipement est parfois très limite, note l’autorité de régulation. A Bordeaux ou Lyon par exemple. » Pierre Gourdain ajoute aussi celle de la Porte-Maillot, l’un des quatre grands points de prise et de dépose de passagers de la capitale. « Il n’y a rien pour s’abriter de la pluie, rien pour s’assoir, peu d’informations voyageurs…, peste-t-il. La mairie de Paris pourrait faire quelque chose. »
C’est un secteur qui ne connaît pas la crise. Il faut dire qu’il est tout neuf, la libéralisation du marché des autocars, l’un des volets de la loi Macron, date d’il y a un an à peine. Depuis, les compagnies d’autocars sont autorisées à transporter des voyageurs d’une ville française à une autre et elles ne s’en privent pas.
L’Arafer, l’autorité de régulation des activités ferroviaires et routières, recensait 191 lignes nationales créées à la fin mars. Et encore 169 déclarations de projets de liaisons de moins de 100 km au 15 juin dernier.
1,9 million de voyageurs entre août et mars
« Les retours sont très positifs. On a une très forte demande et qui croît tous les mois, explique Roland de Barbentane, directeur général de Ouibus pour justifier cette frénésie. En mai encore, nous avions 10 % de voyageurs de plus qu’en avril. » Un constat similaire chez les autres mastodontes du secteur que sont Isilines/Eurolines (groupe Transdev), Flixbus ou encore Megabus.
Entre août 2015 et mars 2016, près de 1,9 million de voyageurs ont pris un bus Macron. Et à Paris, ça marche particulièrement bien. La capitale est au départ ou à l’arrivé de neuf des dix liaisons qui ont le plus marché au premier trimestre 2016. Lille-Paris arrive en tête avec 87.200 passagers transportés. Suivent Lyon-Paris (74.450), Paris-Rouen (48.600), Paris-Toulouse (44.250) et Nantes-Paris (34.250).
L’Ouest et en particulier la Normandie
Au-delà des classiques Lille et Lyon, « la Normandie marche très bien, indique Roland de Barbenane. Le taux de remplissage de nos bus était de 75 % sur cette destination début juin. » Pierre Gourdain, directeur général de Flixbus, cite également Rouen et Le Havre parmi des destinations à succès pour son entreprise. « Globalement, les destinations vers l’ouest marchent très bien, élargit-il. Paris-Angers et Paris-Le Mans en particulier. » Le succès d’une ligne dépend aussi de ce que propose en face la SNCF. Voilà pourquoi le Toulouse-Paris d’Isilines ou le Clermont-Paris de Flixbus, deux villes mal desservies en train, font régulièrement le plein.
Mais le vrai concurrent des autocars, c’est le covoiturage, note Pierre Gourdain. « La première motivation des voyageurs sur ces deux modes de transports, c’est le prix. Or les tarifs sont très proches, le car est même parfois moins cher. » « Mais en plus, à bord, il y a le wifi, l’accès à une prise électrique, la possibilité d’avoir plusieurs bagages et le côté rassurant de voyager à plusieurs et d’avoir à faire à des conducteurs professionnels », rappelle-t-on à Isilines.
De nouvelles destinations « plage » pour cet été
A bord, « on trouve alors soit des voyageurs qui n’ont pas beaucoup d’argent -étudiants, jeunes actifs, chômeurs- soit des retraités qui ont du temps devant eux », reprend Pierre Gourdain. Il y a aussi une majorité de femmes. C’est en tout cas le constat fait chez Ouibus et Flexibus. « Le spectre est en train de s’élargir de mois en mois, note toutefois Roland de Barbenane. 11 % de nos clients se déplacent sur nos lignes à titre personnel. C’est une des belles surprises. »
Mais la marge de progression est grande encore. Surtout si on prend en exemple l’Allemagne où le marché des autocars a été libéralisé en 2013 et transporte désormais près de 30 millions de passagers par an. Les mastodontes du secteur continueront en tout cas à ouvrir de nouvelles lignes cet été. En particulier des destinations plages. Ouibus en prévoit ainsi une quinzaine de ce type au départ de Paris. « Vers Arcachon, Bayonne, Deauville, Saint-Malo, Guérande, La Baule, Royan… », liste Roland de Barbentane. Même effort à Isilines. Quant à Flixbus, il lancera pour sa part un Paris-Île-de-Ré. « qui devrait très bien marcher, prédit Pierre Gourdain. En train, il faut passer par La Rochelle. Là, on vous déposera directement à Saint-Martin-en-Ré. Un gain de temps pour les familles. »
Un effort à faire sur les gares routières
Les nouvelles lignes ne feront pas tout. Les gares routières françaises doivent aussi se mettre au niveau. L’Arafer en recense 141. « Leur taux d’équipement est parfois très limite, note l’autorité de régulation. A Bordeaux ou Lyon par exemple. » Pierre Gourdain ajoute aussi celle de la Porte-Maillot, l’un des quatre grands points de prise et de dépose de passagers de la capitale. « Il n’y a rien pour s’abriter de la pluie, rien pour s’assoir, peu d’informations voyageurs…, peste-t-il. La mairie de Paris pourrait faire quelque chose. »
C’est un secteur qui ne connaît pas la crise. Il faut dire qu’il est tout neuf, la libéralisation du marché des autocars, l’un des volets de la loi Macron, date d’il y a un an à peine. Depuis, les compagnies d’autocars sont autorisées à transporter des voyageurs d’une ville française à une autre et elles ne s’en privent pas.
L’Arafer, l’autorité de régulation des activités ferroviaires et routières, recensait 191 lignes nationales créées à la fin mars. Et encore 169 déclarations de projets de liaisons de moins de 100 km au 15 juin dernier.
1,9 million de voyageurs entre août et mars
« Les retours sont très positifs. On a une très forte demande et qui croît tous les mois, explique Roland de Barbentane, directeur général de Ouibus pour justifier cette frénésie. En mai encore, nous avions 10 % de voyageurs de plus qu’en avril. » Un constat similaire chez les autres mastodontes du secteur que sont Isilines/Eurolines (groupe Transdev), Flixbus ou encore Megabus.
Entre août 2015 et mars 2016, près de 1,9 million de voyageurs ont pris un bus Macron. Et à Paris, ça marche particulièrement bien. La capitale est au départ ou à l’arrivé de neuf des dix liaisons qui ont le plus marché au premier trimestre 2016. Lille-Paris arrive en tête avec 87.200 passagers transportés. Suivent Lyon-Paris (74.450), Paris-Rouen (48.600), Paris-Toulouse (44.250) et Nantes-Paris (34.250).
L’Ouest et en particulier la Normandie
Au-delà des classiques Lille et Lyon, « la Normandie marche très bien, indique Roland de Barbenane. Le taux de remplissage de nos bus était de 75 % sur cette destination début juin. » Pierre Gourdain, directeur général de Flixbus, cite également Rouen et Le Havre parmi des destinations à succès pour son entreprise. « Globalement, les destinations vers l’ouest marchent très bien, élargit-il. Paris-Angers et Paris-Le Mans en particulier. » Le succès d’une ligne dépend aussi de ce que propose en face la SNCF. Voilà pourquoi le Toulouse-Paris d’Isilines ou le Clermont-Paris de Flixbus, deux villes mal desservies en train, font régulièrement le plein.
Mais le vrai concurrent des autocars, c’est le covoiturage, note Pierre Gourdain. « La première motivation des voyageurs sur ces deux modes de transports, c’est le prix. Or les tarifs sont très proches, le car est même parfois moins cher. » « Mais en plus, à bord, il y a le wifi, l’accès à une prise électrique, la possibilité d’avoir plusieurs bagages et le côté rassurant de voyager à plusieurs et d’avoir à faire à des conducteurs professionnels », rappelle-t-on à Isilines.
De nouvelles destinations « plage » pour cet été
A bord, « on trouve alors soit des voyageurs qui n’ont pas beaucoup d’argent -étudiants, jeunes actifs, chômeurs- soit des retraités qui ont du temps devant eux », reprend Pierre Gourdain. Il y a aussi une majorité de femmes. C’est en tout cas le constat fait chez Ouibus et Flexibus. « Le spectre est en train de s’élargir de mois en mois, note toutefois Roland de Barbenane. 11 % de nos clients se déplacent sur nos lignes à titre personnel. C’est une des belles surprises. »
Mais la marge de progression est grande encore. Surtout si on prend en exemple l’Allemagne où le marché des autocars a été libéralisé en 2013 et transporte désormais près de 30 millions de passagers par an. Les mastodontes du secteur continueront en tout cas à ouvrir de nouvelles lignes cet été. En particulier des destinations plages. Ouibus en prévoit ainsi une quinzaine de ce type au départ de Paris. « Vers Arcachon, Bayonne, Deauville, Saint-Malo, Guérande, La Baule, Royan… », liste Roland de Barbentane. Même effort à Isilines. Quant à Flixbus, il lancera pour sa part un Paris-Île-de-Ré. « qui devrait très bien marcher, prédit Pierre Gourdain. En train, il faut passer par La Rochelle. Là, on vous déposera directement à Saint-Martin-en-Ré. Un gain de temps pour les familles. »
Un effort à faire sur les gares routières
Les nouvelles lignes ne feront pas tout. Les gares routières françaises doivent aussi se mettre au niveau. L’Arafer en recense 141. « Leur taux d’équipement est parfois très limite, note l’autorité de régulation. A Bordeaux ou Lyon par exemple. » Pierre Gourdain ajoute aussi celle de la Porte-Maillot, l’un des quatre grands points de prise et de dépose de passagers de la capitale. « Il n’y a rien pour s’abriter de la pluie, rien pour s’assoir, peu d’informations voyageurs…, peste-t-il. La mairie de Paris pourrait faire quelque chose. »
C’est un secteur qui ne connaît pas la crise. Il faut dire qu’il est tout neuf, la libéralisation du marché des autocars, l’un des volets de la loi Macron, date d’il y a un an à peine. Depuis, les compagnies d’autocars sont autorisées à transporter des voyageurs d’une ville française à une autre et elles ne s’en privent pas.
L’Arafer, l’autorité de régulation des activités ferroviaires et routières, recensait 191 lignes nationales créées à la fin mars. Et encore 169 déclarations de projets de liaisons de moins de 100 km au 15 juin dernier.
1,9 million de voyageurs entre août et mars
« Les retours sont très positifs. On a une très forte demande et qui croît tous les mois, explique Roland de Barbentane, directeur général de Ouibus pour justifier cette frénésie. En mai encore, nous avions 10 % de voyageurs de plus qu’en avril. » Un constat similaire chez les autres mastodontes du secteur que sont Isilines/Eurolines (groupe Transdev), Flixbus ou encore Megabus.
Entre août 2015 et mars 2016, près de 1,9 million de voyageurs ont pris un bus Macron. Et à Paris, ça marche particulièrement bien. La capitale est au départ ou à l’arrivé de neuf des dix liaisons qui ont le plus marché au premier trimestre 2016. Lille-Paris arrive en tête avec 87.200 passagers transportés. Suivent Lyon-Paris (74.450), Paris-Rouen (48.600), Paris-Toulouse (44.250) et Nantes-Paris (34.250).
L’Ouest et en particulier la Normandie
Au-delà des classiques Lille et Lyon, « la Normandie marche très bien, indique Roland de Barbenane. Le taux de remplissage de nos bus était de 75 % sur cette destination début juin. » Pierre Gourdain, directeur général de Flixbus, cite également Rouen et Le Havre parmi des destinations à succès pour son entreprise. « Globalement, les destinations vers l’ouest marchent très bien, élargit-il. Paris-Angers et Paris-Le Mans en particulier. » Le succès d’une ligne dépend aussi de ce que propose en face la SNCF. Voilà pourquoi le Toulouse-Paris d’Isilines ou le Clermont-Paris de Flixbus, deux villes mal desservies en train, font régulièrement le plein.
Mais le vrai concurrent des autocars, c’est le covoiturage, note Pierre Gourdain. « La première motivation des voyageurs sur ces deux modes de transports, c’est le prix. Or les tarifs sont très proches, le car est même parfois moins cher. » « Mais en plus, à bord, il y a le wifi, l’accès à une prise électrique, la possibilité d’avoir plusieurs bagages et le côté rassurant de voyager à plusieurs et d’avoir à faire à des conducteurs professionnels », rappelle-t-on à Isilines.
De nouvelles destinations « plage » pour cet été
A bord, « on trouve alors soit des voyageurs qui n’ont pas beaucoup d’argent -étudiants, jeunes actifs, chômeurs- soit des retraités qui ont du temps devant eux », reprend Pierre Gourdain. Il y a aussi une majorité de femmes. C’est en tout cas le constat fait chez Ouibus et Flexibus. « Le spectre est en train de s’élargir de mois en mois, note toutefois Roland de Barbenane. 11 % de nos clients se déplacent sur nos lignes à titre personnel. C’est une des belles surprises. »
Mais la marge de progression est grande encore. Surtout si on prend en exemple l’Allemagne où le marché des autocars a été libéralisé en 2013 et transporte désormais près de 30 millions de passagers par an. Les mastodontes du secteur continueront en tout cas à ouvrir de nouvelles lignes cet été. En particulier des destinations plages. Ouibus en prévoit ainsi une quinzaine de ce type au départ de Paris. « Vers Arcachon, Bayonne, Deauville, Saint-Malo, Guérande, La Baule, Royan… », liste Roland de Barbentane. Même effort à Isilines. Quant à Flixbus, il lancera pour sa part un Paris-Île-de-Ré. « qui devrait très bien marcher, prédit Pierre Gourdain. En train, il faut passer par La Rochelle. Là, on vous déposera directement à Saint-Martin-en-Ré. Un gain de temps pour les familles. »
Un effort à faire sur les gares routières
Les nouvelles lignes ne feront pas tout. Les gares routières françaises doivent aussi se mettre au niveau. L’Arafer en recense 141. « Leur taux d’équipement est parfois très limite, note l’autorité de régulation. A Bordeaux ou Lyon par exemple. » Pierre Gourdain ajoute aussi celle de la Porte-Maillot, l’un des quatre grands points de prise et de dépose de passagers de la capitale. « Il n’y a rien pour s’abriter de la pluie, rien pour s’assoir, peu d’informations voyageurs…, peste-t-il. La mairie de Paris pourrait faire quelque chose. »
C’est un secteur qui ne connaît pas la crise. Il faut dire qu’il est tout neuf, la libéralisation du marché des autocars, l’un des volets de la loi Macron, date d’il y a un an à peine. Depuis, les compagnies d’autocars sont autorisées à transporter des voyageurs d’une ville française à une autre et elles ne s’en privent pas.
L’Arafer, l’autorité de régulation des activités ferroviaires et routières, recensait 191 lignes nationales créées à la fin mars. Et encore 169 déclarations de projets de liaisons de moins de 100 km au 15 juin dernier.
1,9 million de voyageurs entre août et mars
« Les retours sont très positifs. On a une très forte demande et qui croît tous les mois, explique Roland de Barbentane, directeur général de Ouibus pour justifier cette frénésie. En mai encore, nous avions 10 % de voyageurs de plus qu’en avril. » Un constat similaire chez les autres mastodontes du secteur que sont Isilines/Eurolines (groupe Transdev), Flixbus ou encore Megabus.
Entre août 2015 et mars 2016, près de 1,9 million de voyageurs ont pris un bus Macron. Et à Paris, ça marche particulièrement bien. La capitale est au départ ou à l’arrivé de neuf des dix liaisons qui ont le plus marché au premier trimestre 2016. Lille-Paris arrive en tête avec 87.200 passagers transportés. Suivent Lyon-Paris (74.450), Paris-Rouen (48.600), Paris-Toulouse (44.250) et Nantes-Paris (34.250).
L’Ouest et en particulier la Normandie
Au-delà des classiques Lille et Lyon, « la Normandie marche très bien, indique Roland de Barbenane. Le taux de remplissage de nos bus était de 75 % sur cette destination début juin. » Pierre Gourdain, directeur général de Flixbus, cite également Rouen et Le Havre parmi des destinations à succès pour son entreprise. « Globalement, les destinations vers l’ouest marchent très bien, élargit-il. Paris-Angers et Paris-Le Mans en particulier. » Le succès d’une ligne dépend aussi de ce que propose en face la SNCF. Voilà pourquoi le Toulouse-Paris d’Isilines ou le Clermont-Paris de Flixbus, deux villes mal desservies en train, font régulièrement le plein.
Mais le vrai concurrent des autocars, c’est le covoiturage, note Pierre Gourdain. « La première motivation des voyageurs sur ces deux modes de transports, c’est le prix. Or les tarifs sont très proches, le car est même parfois moins cher. » « Mais en plus, à bord, il y a le wifi, l’accès à une prise électrique, la possibilité d’avoir plusieurs bagages et le côté rassurant de voyager à plusieurs et d’avoir à faire à des conducteurs professionnels », rappelle-t-on à Isilines.
De nouvelles destinations « plage » pour cet été
A bord, « on trouve alors soit des voyageurs qui n’ont pas beaucoup d’argent -étudiants, jeunes actifs, chômeurs- soit des retraités qui ont du temps devant eux », reprend Pierre Gourdain. Il y a aussi une majorité de femmes. C’est en tout cas le constat fait chez Ouibus et Flexibus. « Le spectre est en train de s’élargir de mois en mois, note toutefois Roland de Barbenane. 11 % de nos clients se déplacent sur nos lignes à titre personnel. C’est une des belles surprises. »
Mais la marge de progression est grande encore. Surtout si on prend en exemple l’Allemagne où le marché des autocars a été libéralisé en 2013 et transporte désormais près de 30 millions de passagers par an. Les mastodontes du secteur continueront en tout cas à ouvrir de nouvelles lignes cet été. En particulier des destinations plages. Ouibus en prévoit ainsi une quinzaine de ce type au départ de Paris. « Vers Arcachon, Bayonne, Deauville, Saint-Malo, Guérande, La Baule, Royan… », liste Roland de Barbentane. Même effort à Isilines. Quant à Flixbus, il lancera pour sa part un Paris-Île-de-Ré. « qui devrait très bien marcher, prédit Pierre Gourdain. En train, il faut passer par La Rochelle. Là, on vous déposera directement à Saint-Martin-en-Ré. Un gain de temps pour les familles. »
Un effort à faire sur les gares routières
Les nouvelles lignes ne feront pas tout. Les gares routières françaises doivent aussi se mettre au niveau. L’Arafer en recense 141. « Leur taux d’équipement est parfois très limite, note l’autorité de régulation. A Bordeaux ou Lyon par exemple. » Pierre Gourdain ajoute aussi celle de la Porte-Maillot, l’un des quatre grands points de prise et de dépose de passagers de la capitale. « Il n’y a rien pour s’abriter de la pluie, rien pour s’assoir, peu d’informations voyageurs…, peste-t-il. La mairie de Paris pourrait faire quelque chose. »
C’est un secteur qui ne connaît pas la crise. Il faut dire qu’il est tout neuf, la libéralisation du marché des autocars, l’un des volets de la loi Macron, date d’il y a un an à peine. Depuis, les compagnies d’autocars sont autorisées à transporter des voyageurs d’une ville française à une autre et elles ne s’en privent pas.
L’Arafer, l’autorité de régulation des activités ferroviaires et routières, recensait 191 lignes nationales créées à la fin mars. Et encore 169 déclarations de projets de liaisons de moins de 100 km au 15 juin dernier.
1,9 million de voyageurs entre août et mars
« Les retours sont très positifs. On a une très forte demande et qui croît tous les mois, explique Roland de Barbentane, directeur général de Ouibus pour justifier cette frénésie. En mai encore, nous avions 10 % de voyageurs de plus qu’en avril. » Un constat similaire chez les autres mastodontes du secteur que sont Isilines/Eurolines (groupe Transdev), Flixbus ou encore Megabus.
Entre août 2015 et mars 2016, près de 1,9 million de voyageurs ont pris un bus Macron. Et à Paris, ça marche particulièrement bien. La capitale est au départ ou à l’arrivé de neuf des dix liaisons qui ont le plus marché au premier trimestre 2016. Lille-Paris arrive en tête avec 87.200 passagers transportés. Suivent Lyon-Paris (74.450), Paris-Rouen (48.600), Paris-Toulouse (44.250) et Nantes-Paris (34.250).
L’Ouest et en particulier la Normandie
Au-delà des classiques Lille et Lyon, « la Normandie marche très bien, indique Roland de Barbenane. Le taux de remplissage de nos bus était de 75 % sur cette destination début juin. » Pierre Gourdain, directeur général de Flixbus, cite également Rouen et Le Havre parmi des destinations à succès pour son entreprise. « Globalement, les destinations vers l’ouest marchent très bien, élargit-il. Paris-Angers et Paris-Le Mans en particulier. » Le succès d’une ligne dépend aussi de ce que propose en face la SNCF. Voilà pourquoi le Toulouse-Paris d’Isilines ou le Clermont-Paris de Flixbus, deux villes mal desservies en train, font régulièrement le plein.
Mais le vrai concurrent des autocars, c’est le covoiturage, note Pierre Gourdain. « La première motivation des voyageurs sur ces deux modes de transports, c’est le prix. Or les tarifs sont très proches, le car est même parfois moins cher. » « Mais en plus, à bord, il y a le wifi, l’accès à une prise électrique, la possibilité d’avoir plusieurs bagages et le côté rassurant de voyager à plusieurs et d’avoir à faire à des conducteurs professionnels », rappelle-t-on à Isilines.
De nouvelles destinations « plage » pour cet été
A bord, « on trouve alors soit des voyageurs qui n’ont pas beaucoup d’argent -étudiants, jeunes actifs, chômeurs- soit des retraités qui ont du temps devant eux », reprend Pierre Gourdain. Il y a aussi une majorité de femmes. C’est en tout cas le constat fait chez Ouibus et Flexibus. « Le spectre est en train de s’élargir de mois en mois, note toutefois Roland de Barbenane. 11 % de nos clients se déplacent sur nos lignes à titre personnel. C’est une des belles surprises. »
Mais la marge de progression est grande encore. Surtout si on prend en exemple l’Allemagne où le marché des autocars a été libéralisé en 2013 et transporte désormais près de 30 millions de passagers par an. Les mastodontes du secteur continueront en tout cas à ouvrir de nouvelles lignes cet été. En particulier des destinations plages. Ouibus en prévoit ainsi une quinzaine de ce type au départ de Paris. « Vers Arcachon, Bayonne, Deauville, Saint-Malo, Guérande, La Baule, Royan… », liste Roland de Barbentane. Même effort à Isilines. Quant à Flixbus, il lancera pour sa part un Paris-Île-de-Ré. « qui devrait très bien marcher, prédit Pierre Gourdain. En train, il faut passer par La Rochelle. Là, on vous déposera directement à Saint-Martin-en-Ré. Un gain de temps pour les familles. »
Un effort à faire sur les gares routières
Les nouvelles lignes ne feront pas tout. Les gares routières françaises doivent aussi se mettre au niveau. L’Arafer en recense 141. « Leur taux d’équipement est parfois très limite, note l’autorité de régulation. A Bordeaux ou Lyon par exemple. » Pierre Gourdain ajoute aussi celle de la Porte-Maillot, l’un des quatre grands points de prise et de dépose de passagers de la capitale. « Il n’y a rien pour s’abriter de la pluie, rien pour s’assoir, peu d’informations voyageurs…, peste-t-il. La mairie de Paris pourrait faire quelque chose. »
C’est un secteur qui ne connaît pas la crise. Il faut dire qu’il est tout neuf, la libéralisation du marché des autocars, l’un des volets de la loi Macron, date d’il y a un an à peine. Depuis, les compagnies d’autocars sont autorisées à transporter des voyageurs d’une ville française à une autre et elles ne s’en privent pas.
L’Arafer, l’autorité de régulation des activités ferroviaires et routières, recensait 191 lignes nationales créées à la fin mars. Et encore 169 déclarations de projets de liaisons de moins de 100 km au 15 juin dernier.
1,9 million de voyageurs entre août et mars
« Les retours sont très positifs. On a une très forte demande et qui croît tous les mois, explique Roland de Barbentane, directeur général de Ouibus pour justifier cette frénésie. En mai encore, nous avions 10 % de voyageurs de plus qu’en avril. » Un constat similaire chez les autres mastodontes du secteur que sont Isilines/Eurolines (groupe Transdev), Flixbus ou encore Megabus.
Entre août 2015 et mars 2016, près de 1,9 million de voyageurs ont pris un bus Macron. Et à Paris, ça marche particulièrement bien. La capitale est au départ ou à l’arrivé de neuf des dix liaisons qui ont le plus marché au premier trimestre 2016. Lille-Paris arrive en tête avec 87.200 passagers transportés. Suivent Lyon-Paris (74.450), Paris-Rouen (48.600), Paris-Toulouse (44.250) et Nantes-Paris (34.250).
L’Ouest et en particulier la Normandie
Au-delà des classiques Lille et Lyon, « la Normandie marche très bien, indique Roland de Barbenane. Le taux de remplissage de nos bus était de 75 % sur cette destination début juin. » Pierre Gourdain, directeur général de Flixbus, cite également Rouen et Le Havre parmi des destinations à succès pour son entreprise. « Globalement, les destinations vers l’ouest marchent très bien, élargit-il. Paris-Angers et Paris-Le Mans en particulier. » Le succès d’une ligne dépend aussi de ce que propose en face la SNCF. Voilà pourquoi le Toulouse-Paris d’Isilines ou le Clermont-Paris de Flixbus, deux villes mal desservies en train, font régulièrement le plein.
Mais le vrai concurrent des autocars, c’est le covoiturage, note Pierre Gourdain. « La première motivation des voyageurs sur ces deux modes de transports, c’est le prix. Or les tarifs sont très proches, le car est même parfois moins cher. » « Mais en plus, à bord, il y a le wifi, l’accès à une prise électrique, la possibilité d’avoir plusieurs bagages et le côté rassurant de voyager à plusieurs et d’avoir à faire à des conducteurs professionnels », rappelle-t-on à Isilines.
De nouvelles destinations « plage » pour cet été
A bord, « on trouve alors soit des voyageurs qui n’ont pas beaucoup d’argent -étudiants, jeunes actifs, chômeurs- soit des retraités qui ont du temps devant eux », reprend Pierre Gourdain. Il y a aussi une majorité de femmes. C’est en tout cas le constat fait chez Ouibus et Flexibus. « Le spectre est en train de s’élargir de mois en mois, note toutefois Roland de Barbenane. 11 % de nos clients se déplacent sur nos lignes à titre personnel. C’est une des belles surprises. »
Mais la marge de progression est grande encore. Surtout si on prend en exemple l’Allemagne où le marché des autocars a été libéralisé en 2013 et transporte désormais près de 30 millions de passagers par an. Les mastodontes du secteur continueront en tout cas à ouvrir de nouvelles lignes cet été. En particulier des destinations plages. Ouibus en prévoit ainsi une quinzaine de ce type au départ de Paris. « Vers Arcachon, Bayonne, Deauville, Saint-Malo, Guérande, La Baule, Royan… », liste Roland de Barbentane. Même effort à Isilines. Quant à Flixbus, il lancera pour sa part un Paris-Île-de-Ré. « qui devrait très bien marcher, prédit Pierre Gourdain. En train, il faut passer par La Rochelle. Là, on vous déposera directement à Saint-Martin-en-Ré. Un gain de temps pour les familles. »
Un effort à faire sur les gares routières
Les nouvelles lignes ne feront pas tout. Les gares routières françaises doivent aussi se mettre au niveau. L’Arafer en recense 141. « Leur taux d’équipement est parfois très limite, note l’autorité de régulation. A Bordeaux ou Lyon par exemple. » Pierre Gourdain ajoute aussi celle de la Porte-Maillot, l’un des quatre grands points de prise et de dépose de passagers de la capitale. « Il n’y a rien pour s’abriter de la pluie, rien pour s’assoir, peu d’informations voyageurs…, peste-t-il. La mairie de Paris pourrait faire quelque chose. »
C’est un secteur qui ne connaît pas la crise. Il faut dire qu’il est tout neuf, la libéralisation du marché des autocars, l’un des volets de la loi Macron, date d’il y a un an à peine. Depuis, les compagnies d’autocars sont autorisées à transporter des voyageurs d’une ville française à une autre et elles ne s’en privent pas.
L’Arafer, l’autorité de régulation des activités ferroviaires et routières, recensait 191 lignes nationales créées à la fin mars. Et encore 169 déclarations de projets de liaisons de moins de 100 km au 15 juin dernier.
1,9 million de voyageurs entre août et mars
« Les retours sont très positifs. On a une très forte demande et qui croît tous les mois, explique Roland de Barbentane, directeur général de Ouibus pour justifier cette frénésie. En mai encore, nous avions 10 % de voyageurs de plus qu’en avril. » Un constat similaire chez les autres mastodontes du secteur que sont Isilines/Eurolines (groupe Transdev), Flixbus ou encore Megabus.
Entre août 2015 et mars 2016, près de 1,9 million de voyageurs ont pris un bus Macron. Et à Paris, ça marche particulièrement bien. La capitale est au départ ou à l’arrivé de neuf des dix liaisons qui ont le plus marché au premier trimestre 2016. Lille-Paris arrive en tête avec 87.200 passagers transportés. Suivent Lyon-Paris (74.450), Paris-Rouen (48.600), Paris-Toulouse (44.250) et Nantes-Paris (34.250).
L’Ouest et en particulier la Normandie
Au-delà des classiques Lille et Lyon, « la Normandie marche très bien, indique Roland de Barbenane. Le taux de remplissage de nos bus était de 75 % sur cette destination début juin. » Pierre Gourdain, directeur général de Flixbus, cite également Rouen et Le Havre parmi des destinations à succès pour son entreprise. « Globalement, les destinations vers l’ouest marchent très bien, élargit-il. Paris-Angers et Paris-Le Mans en particulier. » Le succès d’une ligne dépend aussi de ce que propose en face la SNCF. Voilà pourquoi le Toulouse-Paris d’Isilines ou le Clermont-Paris de Flixbus, deux villes mal desservies en train, font régulièrement le plein.
Mais le vrai concurrent des autocars, c’est le covoiturage, note Pierre Gourdain. « La première motivation des voyageurs sur ces deux modes de transports, c’est le prix. Or les tarifs sont très proches, le car est même parfois moins cher. » « Mais en plus, à bord, il y a le wifi, l’accès à une prise électrique, la possibilité d’avoir plusieurs bagages et le côté rassurant de voyager à plusieurs et d’avoir à faire à des conducteurs professionnels », rappelle-t-on à Isilines.
De nouvelles destinations « plage » pour cet été
A bord, « on trouve alors soit des voyageurs qui n’ont pas beaucoup d’argent -étudiants, jeunes actifs, chômeurs- soit des retraités qui ont du temps devant eux », reprend Pierre Gourdain. Il y a aussi une majorité de femmes. C’est en tout cas le constat fait chez Ouibus et Flexibus. « Le spectre est en train de s’élargir de mois en mois, note toutefois Roland de Barbenane. 11 % de nos clients se déplacent sur nos lignes à titre personnel. C’est une des belles surprises. »
Mais la marge de progression est grande encore. Surtout si on prend en exemple l’Allemagne où le marché des autocars a été libéralisé en 2013 et transporte désormais près de 30 millions de passagers par an. Les mastodontes du secteur continueront en tout cas à ouvrir de nouvelles lignes cet été. En particulier des destinations plages. Ouibus en prévoit ainsi une quinzaine de ce type au départ de Paris. « Vers Arcachon, Bayonne, Deauville, Saint-Malo, Guérande, La Baule, Royan… », liste Roland de Barbentane. Même effort à Isilines. Quant à Flixbus, il lancera pour sa part un Paris-Île-de-Ré. « qui devrait très bien marcher, prédit Pierre Gourdain. En train, il faut passer par La Rochelle. Là, on vous déposera directement à Saint-Martin-en-Ré. Un gain de temps pour les familles. »
Un effort à faire sur les gares routières
Les nouvelles lignes ne feront pas tout. Les gares routières françaises doivent aussi se mettre au niveau. L’Arafer en recense 141. « Leur taux d’équipement est parfois très limite, note l’autorité de régulation. A Bordeaux ou Lyon par exemple. » Pierre Gourdain ajoute aussi celle de la Porte-Maillot, l’un des quatre grands points de prise et de dépose de passagers de la capitale. « Il n’y a rien pour s’abriter de la pluie, rien pour s’assoir, peu d’informations voyageurs…, peste-t-il. La mairie de Paris pourrait faire quelque chose. »
C’est un secteur qui ne connaît pas la crise. Il faut dire qu’il est tout neuf, la libéralisation du marché des autocars, l’un des volets de la loi Macron, date d’il y a un an à peine. Depuis, les compagnies d’autocars sont autorisées à transporter des voyageurs d’une ville française à une autre et elles ne s’en privent pas.
L’Arafer, l’autorité de régulation des activités ferroviaires et routières, recensait 191 lignes nationales créées à la fin mars. Et encore 169 déclarations de projets de liaisons de moins de 100 km au 15 juin dernier.
1,9 million de voyageurs entre août et mars
« Les retours sont très positifs. On a une très forte demande et qui croît tous les mois, explique Roland de Barbentane, directeur général de Ouibus pour justifier cette frénésie. En mai encore, nous avions 10 % de voyageurs de plus qu’en avril. » Un constat similaire chez les autres mastodontes du secteur que sont Isilines/Eurolines (groupe Transdev), Flixbus ou encore Megabus.
Entre août 2015 et mars 2016, près de 1,9 million de voyageurs ont pris un bus Macron. Et à Paris, ça marche particulièrement bien. La capitale est au départ ou à l’arrivé de neuf des dix liaisons qui ont le plus marché au premier trimestre 2016. Lille-Paris arrive en tête avec 87.200 passagers transportés. Suivent Lyon-Paris (74.450), Paris-Rouen (48.600), Paris-Toulouse (44.250) et Nantes-Paris (34.250).
L’Ouest et en particulier la Normandie
Au-delà des classiques Lille et Lyon, « la Normandie marche très bien, indique Roland de Barbenane. Le taux de remplissage de nos bus était de 75 % sur cette destination début juin. » Pierre Gourdain, directeur général de Flixbus, cite également Rouen et Le Havre parmi des destinations à succès pour son entreprise. « Globalement, les destinations vers l’ouest marchent très bien, élargit-il. Paris-Angers et Paris-Le Mans en particulier. » Le succès d’une ligne dépend aussi de ce que propose en face la SNCF. Voilà pourquoi le Toulouse-Paris d’Isilines ou le Clermont-Paris de Flixbus, deux villes mal desservies en train, font régulièrement le plein.
Mais le vrai concurrent des autocars, c’est le covoiturage, note Pierre Gourdain. « La première motivation des voyageurs sur ces deux modes de transports, c’est le prix. Or les tarifs sont très proches, le car est même parfois moins cher. » « Mais en plus, à bord, il y a le wifi, l’accès à une prise électrique, la possibilité d’avoir plusieurs bagages et le côté rassurant de voyager à plusieurs et d’avoir à faire à des conducteurs professionnels », rappelle-t-on à Isilines.
De nouvelles destinations « plage » pour cet été
A bord, « on trouve alors soit des voyageurs qui n’ont pas beaucoup d’argent -étudiants, jeunes actifs, chômeurs- soit des retraités qui ont du temps devant eux », reprend Pierre Gourdain. Il y a aussi une majorité de femmes. C’est en tout cas le constat fait chez Ouibus et Flexibus. « Le spectre est en train de s’élargir de mois en mois, note toutefois Roland de Barbenane. 11 % de nos clients se déplacent sur nos lignes à titre personnel. C’est une des belles surprises. »
Mais la marge de progression est grande encore. Surtout si on prend en exemple l’Allemagne où le marché des autocars a été libéralisé en 2013 et transporte désormais près de 30 millions de passagers par an. Les mastodontes du secteur continueront en tout cas à ouvrir de nouvelles lignes cet été. En particulier des destinations plages. Ouibus en prévoit ainsi une quinzaine de ce type au départ de Paris. « Vers Arcachon, Bayonne, Deauville, Saint-Malo, Guérande, La Baule, Royan… », liste Roland de Barbentane. Même effort à Isilines. Quant à Flixbus, il lancera pour sa part un Paris-Île-de-Ré. « qui devrait très bien marcher, prédit Pierre Gourdain. En train, il faut passer par La Rochelle. Là, on vous déposera directement à Saint-Martin-en-Ré. Un gain de temps pour les familles. »
Un effort à faire sur les gares routières
Les nouvelles lignes ne feront pas tout. Les gares routières françaises doivent aussi se mettre au niveau. L’Arafer en recense 141. « Leur taux d’équipement est parfois très limite, note l’autorité de régulation. A Bordeaux ou Lyon par exemple. » Pierre Gourdain ajoute aussi celle de la Porte-Maillot, l’un des quatre grands points de prise et de dépose de passagers de la capitale. « Il n’y a rien pour s’abriter de la pluie, rien pour s’assoir, peu d’informations voyageurs…, peste-t-il. La mairie de Paris pourrait faire quelque chose. »
C’est un secteur qui ne connaît pas la crise. Il faut dire qu’il est tout neuf, la libéralisation du marché des autocars, l’un des volets de la loi Macron, date d’il y a un an à peine. Depuis, les compagnies d’autocars sont autorisées à transporter des voyageurs d’une ville française à une autre et elles ne s’en privent pas.
L’Arafer, l’autorité de régulation des activités ferroviaires et routières, recensait 191 lignes nationales créées à la fin mars. Et encore 169 déclarations de projets de liaisons de moins de 100 km au 15 juin dernier.
1,9 million de voyageurs entre août et mars
« Les retours sont très positifs. On a une très forte demande et qui croît tous les mois, explique Roland de Barbentane, directeur général de Ouibus pour justifier cette frénésie. En mai encore, nous avions 10 % de voyageurs de plus qu’en avril. » Un constat similaire chez les autres mastodontes du secteur que sont Isilines/Eurolines (groupe Transdev), Flixbus ou encore Megabus.
Entre août 2015 et mars 2016, près de 1,9 million de voyageurs ont pris un bus Macron. Et à Paris, ça marche particulièrement bien. La capitale est au départ ou à l’arrivé de neuf des dix liaisons qui ont le plus marché au premier trimestre 2016. Lille-Paris arrive en tête avec 87.200 passagers transportés. Suivent Lyon-Paris (74.450), Paris-Rouen (48.600), Paris-Toulouse (44.250) et Nantes-Paris (34.250).
L’Ouest et en particulier la Normandie
Au-delà des classiques Lille et Lyon, « la Normandie marche très bien, indique Roland de Barbenane. Le taux de remplissage de nos bus était de 75 % sur cette destination début juin. » Pierre Gourdain, directeur général de Flixbus, cite également Rouen et Le Havre parmi des destinations à succès pour son entreprise. « Globalement, les destinations vers l’ouest marchent très bien, élargit-il. Paris-Angers et Paris-Le Mans en particulier. » Le succès d’une ligne dépend aussi de ce que propose en face la SNCF. Voilà pourquoi le Toulouse-Paris d’Isilines ou le Clermont-Paris de Flixbus, deux villes mal desservies en train, font régulièrement le plein.
Mais le vrai concurrent des autocars, c’est le covoiturage, note Pierre Gourdain. « La première motivation des voyageurs sur ces deux modes de transports, c’est le prix. Or les tarifs sont très proches, le car est même parfois moins cher. » « Mais en plus, à bord, il y a le wifi, l’accès à une prise électrique, la possibilité d’avoir plusieurs bagages et le côté rassurant de voyager à plusieurs et d’avoir à faire à des conducteurs professionnels », rappelle-t-on à Isilines.
De nouvelles destinations « plage » pour cet été
A bord, « on trouve alors soit des voyageurs qui n’ont pas beaucoup d’argent -étudiants, jeunes actifs, chômeurs- soit des retraités qui ont du temps devant eux », reprend Pierre Gourdain. Il y a aussi une majorité de femmes. C’est en tout cas le constat fait chez Ouibus et Flexibus. « Le spectre est en train de s’élargir de mois en mois, note toutefois Roland de Barbenane. 11 % de nos clients se déplacent sur nos lignes à titre personnel. C’est une des belles surprises. »
Mais la marge de progression est grande encore. Surtout si on prend en exemple l’Allemagne où le marché des autocars a été libéralisé en 2013 et transporte désormais près de 30 millions de passagers par an. Les mastodontes du secteur continueront en tout cas à ouvrir de nouvelles lignes cet été. En particulier des destinations plages. Ouibus en prévoit ainsi une quinzaine de ce type au départ de Paris. « Vers Arcachon, Bayonne, Deauville, Saint-Malo, Guérande, La Baule, Royan… », liste Roland de Barbentane. Même effort à Isilines. Quant à Flixbus, il lancera pour sa part un Paris-Île-de-Ré. « qui devrait très bien marcher, prédit Pierre Gourdain. En train, il faut passer par La Rochelle. Là, on vous déposera directement à Saint-Martin-en-Ré. Un gain de temps pour les familles. »
Un effort à faire sur les gares routières
Les nouvelles lignes ne feront pas tout. Les gares routières françaises doivent aussi se mettre au niveau. L’Arafer en recense 141. « Leur taux d’équipement est parfois très limite, note l’autorité de régulation. A Bordeaux ou Lyon par exemple. » Pierre Gourdain ajoute aussi celle de la Porte-Maillot, l’un des quatre grands points de prise et de dépose de passagers de la capitale. « Il n’y a rien pour s’abriter de la pluie, rien pour s’assoir, peu d’informations voyageurs…, peste-t-il. La mairie de Paris pourrait faire quelque chose. »
C’est un secteur qui ne connaît pas la crise. Il faut dire qu’il est tout neuf, la libéralisation du marché des autocars, l’un des volets de la loi Macron, date d’il y a un an à peine. Depuis, les compagnies d’autocars sont autorisées à transporter des voyageurs d’une ville française à une autre et elles ne s’en privent pas.
L’Arafer, l’autorité de régulation des activités ferroviaires et routières, recensait 191 lignes nationales créées à la fin mars. Et encore 169 déclarations de projets de liaisons de moins de 100 km au 15 juin dernier.
1,9 million de voyageurs entre août et mars
« Les retours sont très positifs. On a une très forte demande et qui croît tous les mois, explique Roland de Barbentane, directeur général de Ouibus pour justifier cette frénésie. En mai encore, nous avions 10 % de voyageurs de plus qu’en avril. » Un constat similaire chez les autres mastodontes du secteur que sont Isilines/Eurolines (groupe Transdev), Flixbus ou encore Megabus.
Entre août 2015 et mars 2016, près de 1,9 million de voyageurs ont pris un bus Macron. Et à Paris, ça marche particulièrement bien. La capitale est au départ ou à l’arrivé de neuf des dix liaisons qui ont le plus marché au premier trimestre 2016. Lille-Paris arrive en tête avec 87.200 passagers transportés. Suivent Lyon-Paris (74.450), Paris-Rouen (48.600), Paris-Toulouse (44.250) et Nantes-Paris (34.250).
L’Ouest et en particulier la Normandie
Au-delà des classiques Lille et Lyon, « la Normandie marche très bien, indique Roland de Barbenane. Le taux de remplissage de nos bus était de 75 % sur cette destination début juin. » Pierre Gourdain, directeur général de Flixbus, cite également Rouen et Le Havre parmi des destinations à succès pour son entreprise. « Globalement, les destinations vers l’ouest marchent très bien, élargit-il. Paris-Angers et Paris-Le Mans en particulier. » Le succès d’une ligne dépend aussi de ce que propose en face la SNCF. Voilà pourquoi le Toulouse-Paris d’Isilines ou le Clermont-Paris de Flixbus, deux villes mal desservies en train, font régulièrement le plein.
Mais le vrai concurrent des autocars, c’est le covoiturage, note Pierre Gourdain. « La première motivation des voyageurs sur ces deux modes de transports, c’est le prix. Or les tarifs sont très proches, le car est même parfois moins cher. » « Mais en plus, à bord, il y a le wifi, l’accès à une prise électrique, la possibilité d’avoir plusieurs bagages et le côté rassurant de voyager à plusieurs et d’avoir à faire à des conducteurs professionnels », rappelle-t-on à Isilines.
De nouvelles destinations « plage » pour cet été
A bord, « on trouve alors soit des voyageurs qui n’ont pas beaucoup d’argent -étudiants, jeunes actifs, chômeurs- soit des retraités qui ont du temps devant eux », reprend Pierre Gourdain. Il y a aussi une majorité de femmes. C’est en tout cas le constat fait chez Ouibus et Flexibus. « Le spectre est en train de s’élargir de mois en mois, note toutefois Roland de Barbenane. 11 % de nos clients se déplacent sur nos lignes à titre personnel. C’est une des belles surprises. »
Mais la marge de progression est grande encore. Surtout si on prend en exemple l’Allemagne où le marché des autocars a été libéralisé en 2013 et transporte désormais près de 30 millions de passagers par an. Les mastodontes du secteur continueront en tout cas à ouvrir de nouvelles lignes cet été. En particulier des destinations plages. Ouibus en prévoit ainsi une quinzaine de ce type au départ de Paris. « Vers Arcachon, Bayonne, Deauville, Saint-Malo, Guérande, La Baule, Royan… », liste Roland de Barbentane. Même effort à Isilines. Quant à Flixbus, il lancera pour sa part un Paris-Île-de-Ré. « qui devrait très bien marcher, prédit Pierre Gourdain. En train, il faut passer par La Rochelle. Là, on vous déposera directement à Saint-Martin-en-Ré. Un gain de temps pour les familles. »
Un effort à faire sur les gares routières
Les nouvelles lignes ne feront pas tout. Les gares routières françaises doivent aussi se mettre au niveau. L’Arafer en recense 141. « Leur taux d’équipement est parfois très limite, note l’autorité de régulation. A Bordeaux ou Lyon par exemple. » Pierre Gourdain ajoute aussi celle de la Porte-Maillot, l’un des quatre grands points de prise et de dépose de passagers de la capitale. « Il n’y a rien pour s’abriter de la pluie, rien pour s’assoir, peu d’informations voyageurs…, peste-t-il. La mairie de Paris pourrait faire quelque chose. »
C’est un secteur qui ne connaît pas la crise. Il faut dire qu’il est tout neuf, la libéralisation du marché des autocars, l’un des volets de la loi Macron, date d’il y a un an à peine. Depuis, les compagnies d’autocars sont autorisées à transporter des voyageurs d’une ville française à une autre et elles ne s’en privent pas.
L’Arafer, l’autorité de régulation des activités ferroviaires et routières, recensait 191 lignes nationales créées à la fin mars. Et encore 169 déclarations de projets de liaisons de moins de 100 km au 15 juin dernier.
1,9 million de voyageurs entre août et mars
« Les retours sont très positifs. On a une très forte demande et qui croît tous les mois, explique Roland de Barbentane, directeur général de Ouibus pour justifier cette frénésie. En mai encore, nous avions 10 % de voyageurs de plus qu’en avril. » Un constat similaire chez les autres mastodontes du secteur que sont Isilines/Eurolines (groupe Transdev), Flixbus ou encore Megabus.
Entre août 2015 et mars 2016, près de 1,9 million de voyageurs ont pris un bus Macron. Et à Paris, ça marche particulièrement bien. La capitale est au départ ou à l’arrivé de neuf des dix liaisons qui ont le plus marché au premier trimestre 2016. Lille-Paris arrive en tête avec 87.200 passagers transportés. Suivent Lyon-Paris (74.450), Paris-Rouen (48.600), Paris-Toulouse (44.250) et Nantes-Paris (34.250).
L’Ouest et en particulier la Normandie
Au-delà des classiques Lille et Lyon, « la Normandie marche très bien, indique Roland de Barbenane. Le taux de remplissage de nos bus était de 75 % sur cette destination début juin. » Pierre Gourdain, directeur général de Flixbus, cite également Rouen et Le Havre parmi des destinations à succès pour son entreprise. « Globalement, les destinations vers l’ouest marchent très bien, élargit-il. Paris-Angers et Paris-Le Mans en particulier. » Le succès d’une ligne dépend aussi de ce que propose en face la SNCF. Voilà pourquoi le Toulouse-Paris d’Isilines ou le Clermont-Paris de Flixbus, deux villes mal desservies en train, font régulièrement le plein.
Mais le vrai concurrent des autocars, c’est le covoiturage, note Pierre Gourdain. « La première motivation des voyageurs sur ces deux modes de transports, c’est le prix. Or les tarifs sont très proches, le car est même parfois moins cher. » « Mais en plus, à bord, il y a le wifi, l’accès à une prise électrique, la possibilité d’avoir plusieurs bagages et le côté rassurant de voyager à plusieurs et d’avoir à faire à des conducteurs professionnels », rappelle-t-on à Isilines.
De nouvelles destinations « plage » pour cet été
A bord, « on trouve alors soit des voyageurs qui n’ont pas beaucoup d’argent -étudiants, jeunes actifs, chômeurs- soit des retraités qui ont du temps devant eux », reprend Pierre Gourdain. Il y a aussi une majorité de femmes. C’est en tout cas le constat fait chez Ouibus et Flexibus. « Le spectre est en train de s’élargir de mois en mois, note toutefois Roland de Barbenane. 11 % de nos clients se déplacent sur nos lignes à titre personnel. C’est une des belles surprises. »
Mais la marge de progression est grande encore. Surtout si on prend en exemple l’Allemagne où le marché des autocars a été libéralisé en 2013 et transporte désormais près de 30 millions de passagers par an. Les mastodontes du secteur continueront en tout cas à ouvrir de nouvelles lignes cet été. En particulier des destinations plages. Ouibus en prévoit ainsi une quinzaine de ce type au départ de Paris. « Vers Arcachon, Bayonne, Deauville, Saint-Malo, Guérande, La Baule, Royan… », liste Roland de Barbentane. Même effort à Isilines. Quant à Flixbus, il lancera pour sa part un Paris-Île-de-Ré. « qui devrait très bien marcher, prédit Pierre Gourdain. En train, il faut passer par La Rochelle. Là, on vous déposera directement à Saint-Martin-en-Ré. Un gain de temps pour les familles. »
Un effort à faire sur les gares routières
Les nouvelles lignes ne feront pas tout. Les gares routières françaises doivent aussi se mettre au niveau. L’Arafer en recense 141. « Leur taux d’équipement est parfois très limite, note l’autorité de régulation. A Bordeaux ou Lyon par exemple. » Pierre Gourdain ajoute aussi celle de la Porte-Maillot, l’un des quatre grands points de prise et de dépose de passagers de la capitale. « Il n’y a rien pour s’abriter de la pluie, rien pour s’assoir, peu d’informations voyageurs…, peste-t-il. La mairie de Paris pourrait faire quelque chose. »
C’est un secteur qui ne connaît pas la crise. Il faut dire qu’il est tout neuf, la libéralisation du marché des autocars, l’un des volets de la loi Macron, date d’il y a un an à peine. Depuis, les compagnies d’autocars sont autorisées à transporter des voyageurs d’une ville française à une autre et elles ne s’en privent pas.
L’Arafer, l’autorité de régulation des activités ferroviaires et routières, recensait 191 lignes nationales créées à la fin mars. Et encore 169 déclarations de projets de liaisons de moins de 100 km au 15 juin dernier.
1,9 million de voyageurs entre août et mars
« Les retours sont très positifs. On a une très forte demande et qui croît tous les mois, explique Roland de Barbentane, directeur général de Ouibus pour justifier cette frénésie. En mai encore, nous avions 10 % de voyageurs de plus qu’en avril. » Un constat similaire chez les autres mastodontes du secteur que sont Isilines/Eurolines (groupe Transdev), Flixbus ou encore Megabus.
Entre août 2015 et mars 2016, près de 1,9 million de voyageurs ont pris un bus Macron. Et à Paris, ça marche particulièrement bien. La capitale est au départ ou à l’arrivé de neuf des dix liaisons qui ont le plus marché au premier trimestre 2016. Lille-Paris arrive en tête avec 87.200 passagers transportés. Suivent Lyon-Paris (74.450), Paris-Rouen (48.600), Paris-Toulouse (44.250) et Nantes-Paris (34.250).
L’Ouest et en particulier la Normandie
Au-delà des classiques Lille et Lyon, « la Normandie marche très bien, indique Roland de Barbenane. Le taux de remplissage de nos bus était de 75 % sur cette destination début juin. » Pierre Gourdain, directeur général de Flixbus, cite également Rouen et Le Havre parmi des destinations à succès pour son entreprise. « Globalement, les destinations vers l’ouest marchent très bien, élargit-il. Paris-Angers et Paris-Le Mans en particulier. » Le succès d’une ligne dépend aussi de ce que propose en face la SNCF. Voilà pourquoi le Toulouse-Paris d’Isilines ou le Clermont-Paris de Flixbus, deux villes mal desservies en train, font régulièrement le plein.
Mais le vrai concurrent des autocars, c’est le covoiturage, note Pierre Gourdain. « La première motivation des voyageurs sur ces deux modes de transports, c’est le prix. Or les tarifs sont très proches, le car est même parfois moins cher. » « Mais en plus, à bord, il y a le wifi, l’accès à une prise électrique, la possibilité d’avoir plusieurs bagages et le côté rassurant de voyager à plusieurs et d’avoir à faire à des conducteurs professionnels », rappelle-t-on à Isilines.
De nouvelles destinations « plage » pour cet été
A bord, « on trouve alors soit des voyageurs qui n’ont pas beaucoup d’argent -étudiants, jeunes actifs, chômeurs- soit des retraités qui ont du temps devant eux », reprend Pierre Gourdain. Il y a aussi une majorité de femmes. C’est en tout cas le constat fait chez Ouibus et Flexibus. « Le spectre est en train de s’élargir de mois en mois, note toutefois Roland de Barbenane. 11 % de nos clients se déplacent sur nos lignes à titre personnel. C’est une des belles surprises. »
Mais la marge de progression est grande encore. Surtout si on prend en exemple l’Allemagne où le marché des autocars a été libéralisé en 2013 et transporte désormais près de 30 millions de passagers par an. Les mastodontes du secteur continueront en tout cas à ouvrir de nouvelles lignes cet été. En particulier des destinations plages. Ouibus en prévoit ainsi une quinzaine de ce type au départ de Paris. « Vers Arcachon, Bayonne, Deauville, Saint-Malo, Guérande, La Baule, Royan… », liste Roland de Barbentane. Même effort à Isilines. Quant à Flixbus, il lancera pour sa part un Paris-Île-de-Ré. « qui devrait très bien marcher, prédit Pierre Gourdain. En train, il faut passer par La Rochelle. Là, on vous déposera directement à Saint-Martin-en-Ré. Un gain de temps pour les familles. »
Un effort à faire sur les gares routières
Les nouvelles lignes ne feront pas tout. Les gares routières françaises doivent aussi se mettre au niveau. L’Arafer en recense 141. « Leur taux d’équipement est parfois très limite, note l’autorité de régulation. A Bordeaux ou Lyon par exemple. » Pierre Gourdain ajoute aussi celle de la Porte-Maillot, l’un des quatre grands points de prise et de dépose de passagers de la capitale. « Il n’y a rien pour s’abriter de la pluie, rien pour s’assoir, peu d’informations voyageurs…, peste-t-il. La mairie de Paris pourrait faire quelque chose. »