Crue de la Seine: Après un pic à 6,10 mètres, «on n'ira pas plus haut»
INTEMPERIES•«La Seine a atteint son niveau maximal cette nuit et elle va se stabiliser à 6,05 mètres», a déclaré Anne Hidalgo...M.B. avec AFP
«On n'ira pas plus haut». Selon Vigicrues la crue de la Seine à Paris a atteint dans la nuit de vendredi à samedi un pic à 6,10 mètres, un niveau en-deçà de la crue de 1982 (6,18 m) et loin de celui, historique, de 1910 (8,62 m). Depuis ce maximum, enregistré à 2 heures du matin samedi, la Seine décroît d'un centimètre par heure environ et était redescendue à 6,04 mètres à 10 heures.
«Le maximum est passé, c'est sûr, mais il peut y avoir encore quelques remontées, compte tenu des nombreux cours d'eaux qui affluent, avec encore des montées de crue sur l'Yonne, et des précipitations qui pourraient arriver en Ile-de-France cet après-midi, en particulier dans la Marne, et retarder la descente», selon Bruno Janet, chef du pôle de modélisation de Vigicrues.
Phase de plateau avant la décrue...
«Lorsque la décrue sera bien amorcée, le rythme de descente sera plus régulier, puis cela va s'accélérer. En 1910, il avait fallu un mois pour revenir à la normale, mais là ce sera beaucoup plus rapide, entre 5 et 15 jours. Sans précipitation, ce pourrait être de l'ordre de 5 à 7 jours, mais en raison des précipitations, on va dépasser la semaine», a-t-il estimé.
Même discours du côté de la mairie de Paris. «La Seine a atteint son niveau maximal cette nuit et elle va se stabiliser à 6,05 mètres», a déclaré Anne Hidalgo à la presse à l'issue d'une réunion de la cellule de crise mise en place pour faire face à la crue et aux inondations.
... même si des pluies sont attendues
«On est plutôt maintenant dans cette phase de plateau avant la décrue, qui va prendre un certain temps», a-t-elle précisé. «Tous nous disent que c'est très lent et on nous dit qu'il n'y a pas de risque de remontée de la Seine en tant que tel. De ce point de vue, nous sommes plutôt rassurés». «Il y a encore des pluies qui sont attendues, mais dont on nous dit à Météo-France qu'elles ne sont pas fortes au point de faire encore évoluer les choses», a-t-elle affirmé.