Voiture de police incendiée: «On est en guerre»... La classe politique (très) choquée réagit
VIOLENCE•La voiture de police incendiée quai de Valmy mercredi 18 en marge de la manifestation « anti-flic » fait réagir la classe politique sur les réseaux sociaux…J.M.
L’incident a eu lieu en marge de la manifestation des policiers pour dénoncer la « haine anti-flic » mercredi 18 mai. Alors qu’ils étaient insérés dans la circulation, deux agents de police, un homme et une femme, ont été pris à partie, et ont le temps in extremis de s’extirper de leur véhicule, dont les pare-brise avant et arrière ont été brisés à coup de barre de fer. Juste avant que des engins incendiaires ne soient jetés à l’intérieur de l’habitacle.
Les deux fonctionnaires sont légèrement blessés et souffrent de contusion.Cinq personnes ont été interpellées et une enquête a été ouverte ce pour homicide involontaire. Des faits qui ont suscité plusieurs réactions ces dernières heures.
La maire de Paris a notamment réagi, dès ce mercredi sur son compte Twitter, en condamnant « avec force les violences abjectes et inacceptables perpétrées aujourd’hui contre les policiers dans le 10e ».
Au micro de Jean-Jacques Bourdin, Robert Ménard, l’actuel maire de Béziers, a déclaré ce matin à ce propos « Il ne fait désormais plus aucun doute que nous sommes en guerre ».
Sur RTL ce jeudi, le Premier ministre Manuel Valls a dit vouloir souhaiter des sanctions « implacables » contre ceux qui « veulent se payer un flic ».
De son côté Marion Maréchal-Le Pen s’est largement exprimée dans les médias, accordant notamment une interview à BFM tv pour dire tout son « soutien aux forces de l’ordre ». La député Front national a par ailleurs beaucoup réagi sur Twitter, après cet événement, qui découle selon elle d’une « complaisance » de l’actuel gouvernement « avec l’extrême gauche ».
Nicolas Sarkozy a également publié sur Twitter un court communiqué afin de « réitérer son soutien » à des forces de l’ordre « durement éprouvées ».
La coordinatrice du Parti de Gauche et conseillère de Paris, Danielle Simmonet, est revenue sur cet événement au micro d’Europe 1 ce jeudi matin, affirmant notamment qu' « aucune bavure policière ne justifie ces violences ».
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