Paris: Cinq choses qu’on pourra faire à Grand Train, le lieu éphémère qui ouvre samedi à Marcadet
SORTIE•Samedi, le collectif Ground Control réinstalle son lieu éphémère, libre et curieux dans un ancien dépôt ferroviaire de la SNCF au 26 bis de la rue Ordener (18e). Petite visite en avant-première…Fabrice Pouliquen
C’est le signe que l’été arrive à grand pas. Ce samedi à 11h,le collectif Ground Control, qui s’est spécialisé depuis trois ans dans l’ouverture de lieux alternatifs éphémères, lance une nouvelle saison au 26 ter de la rue Ordener dans un ancien atelier ferroviaire de la SNCF, partenaire de l’opération.
Cette fois-ci, cela ne s’appelle plus Ground Control, mais Grand Train. Cette fois-ci, le projet ne se limite plus à un bar en extérieur, mais à redonner vie aux 2,5 hectares du site. 20 minutes vous dresse la liste des cinq trucs cool qu’on pourra y faire… Jusqu’au 16 octobre, date de la fermeture*.
Visiter de vieilles locomotives
Ne l’appelez pas musée du train. Denis Legat, coordinateur de Ground Control, comme Christophe Fanichet, directeur de la communication du groupe SNCF, n’aiment pas beaucoup ce mot. Mais dans cet ancien atelier de maintenance de locomotives de la SNCF, la référence au train et aux voyages sera omniprésente. La SNCF y a fait ainsi converger 25 locomotives venues de toute la France, dont dela Cité du train de Mulhouse. « Certaines sont toujours en service, comme celle du train express Paris-Limoges-Toulouse, précise Christophe Fanichet. Mais nous remonterons jusqu’au début du 20e siècle avec une locomotive à vapeur Ten Wheel. » Elles seront exposées dans deux hangars et à toucher avec les yeux.
Grand Train fera aussi voir les costumes des cheminots à travers des âges, a rassemblé tout un amas de maquettes dans une pièce, et fera voir une exposition de photos de l’atelier de maintenance telle qu’il était dans les années 1950.
Manger dans un wagon
Enfin plutôt dans une voiture, si on ne veut pas se faire tirer les oreilles par un cheminot. « On parle de wagons dans le fret [transport de marchandises], sinon on parle de voiture », fait savoir Christophe Fanichet. Et effectivement, c’est sur l’intérieur d’un train corail que Grand Train à restituer dans son hall des pas perdus. Les visiteurs pourront s’assoir sur les banquettes pour boire et manger. « Et par la fenêtre, ils pourront voir défiler le paysage de la ligne Paris-Venise que nous avons restitué sur écran », raconte Denis Legat.
Sur ce point, Grand Train a vu large puisqu’il proposera sur le site huit restaurants et six bars, quand l’an dernier, Ground Control comptait deux restaurants et trois bars. Il y aura une pizzeria, « qui fera sa pâte sur place », tient à préciser Denis Legat, « Jules & Shim », un restaurant Coréen, un food-truck de burgers ou encore le Helmut Newcake, « un pâtissier sucré-salé sans gluten ». Et à l’extérieur, un glacier sera installé dans la cabine du pont transbordeur qui jadis portait les locomotives jusqu’à l’atelier de réparation.
Regarder les matchs de l’euro
Cette fois-ci, on est loin de l’univers du train. Mais Grand Control aura son petit coin cinéma avec un grand projecteur et des rangées de chaises devant. « Chaque mercredi soir, on diffusera un film en lien avec les voyages et les trains, indique Denis Legat. Mais oui, on a aussi prévu de diffuser les matchs de l’Euro. » Tous ? « On ne l’a pas encore décidé », indique le coordinateur de Ground Control.
Faire ses courses
Dans la cour des pas perdus, l’une des trois cours du site et celle autour de laquelle se concentrera la majorité des restaurants et bars, Grand Train installera aussi une épicerie. « On y vendra du pain, des bouteilles de vin, de la charcuterie, liste Denis Legat. Il y aura aussi un marché en circuit court chaque week-end à l’entrée du site, comme on l’avait d’ailleurs fait l’an dernier. »
Jouer à la pétanque
Comme l’an dernier toujours, les abords immédiats des hangars de la SNCF ont été aménagés. On y trouvera de nombreux transats, des terrains de pétanque, des jardins copartagés mais aussi un petit coin botanique « dans lequel on a planté des céréales pour rappeler des paysages que l’on peut voir de sa fenêtre dans le train », détaille Denis Legat. Et puis il ne faut pas oublier un petit poulailler qui avait eu un joli succès l’an dernier. « Lui aussi est de retour avec sept poules cette année », confie Denis Legat.