DROGUEBeaucoup de questions à la réunion publique sur la salle de shoot

Paris: Beaucoup de questions et des prises de paroles à la réunion publique sur la salle de shoot

DROGUELa mairie du 10e arrondissement accueillait ce mardi soir une réunion d'information sur le projet d'installation d'une salle de consommation à moindre risque à destination de toxicomanes à l'hôpital Lariboisière...
Fabrice Pouliquen

Fabrice Pouliquen

«Vous voulez concentrer les problèmes de toxicomanie à Paris dans un seul quartier déjà bien marqué par l’insécurité », lance la porte-parole d’un collectif de riverains opposé au projet d’une salle de consommation à moindre risque à l 'hôpital Lariboisière (10e). C’était la première d’une longue file à prendre la parole mardi soir à la mairie du 10e arrondissement. Rémi Féraud, le maire, y avait organisé un débat public sur ce projet de « salle de shoot » qui divise les habitants du quartier de la Gare du Nord.

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Rémi Féraud contraint d’appeler au calme

Les questions ont été nombreuses et les prises de parole parfois vives. Moins certes que le 14 mars dernier à la faculté Dauphine, dans le 16e arrondissement, lorsqu’une réunion concernant un projet d’un centre d’hébergement d’urgence pour SDF au bois de Boulogne, avait été interrompue dans un climat délétère.

Mardi soir, la réunion a été au bout, même si Rémi Féraud a dû appeler au calme au bout de dix minutes de discussion. « Les débats ne continueront pas dans ce climat-là. N’enlevez pas aux habitants du 10e ce droit à cette réunion », a-t-il lancé à des perturbateurs assis dans les premiers rangs. « Vous ne nous écoutez pas », « Faites là à la mairie cette salle de shoot », « Il y aura bien plus de drogués dans le quartier », ont crié ces derniers coupant la parole à Bernard Jomier, l’adjoint d’Anne Hidalgo en charge de la santé, qui tentait d’expliquer en quoi cette salle de consommation à moindre risque était le chaînon manquant à Paris dans la lutte contre la toxicomanie.

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D’autres réunions à venir ?

Cette salle de shoot, qui ouvrira à l’automne, vise à sécuriser et encadrer la prise de drogues de personnes toxicomanes, en leur permettant par exemple d’accéder à un matériel sécurisé. Le projet soulève beaucoup de questions des riverains. Notamment sur les questions de la propreté et de la sécurité aux abords de la salle, dont l’entrée se fera par la rue. D’autres réunions publiques pourraient se tenir d’ici cet automne.