Paris: Ban Ki-moon prend un café à la Bonne Bière
HOMMAGE•Le secrétaire général de l’ONU est venu se recueillir ce dimanche sur les lieux des attentats du 13 novembre. «Je suis Parisien et en terrasse», a-t-il déclaré …20 Minutes avec AFP
Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a rendu hommage dimanche aux victimes des attentats de Paris devant le Bataclan, puis le café A la Bonne Bière, en s'affirmant «Parisien et en terrasse».
«Je suis Parisien et en terrasse», a déclaré en français le secrétaire général, venu se recueillir devant le Bataclan, avant d'aller boire un café avec les responsables d'A la Bonne Bière, bistrot également touché par les attentats du 13 novembre.
«La vie doit reprendre»
«La vie doit reprendre», a ajouté Ban Ki-moon. Paris «était un symbole de la culture, de l'art de vivre, aujourd'hui Paris est le symbole de la résistance à la terreur», a ajouté le secrétaire général de l’ONU. Les «Nations unies, les peuples du monde, sont avec le peuple de France, le peuple de Paris en ces moments difficiles», a ajouté le responsable, en présentant ses condoléances aux élus présents des arrondissements touchés.
Ban Ki-moon, qui était accompagné de la maire de Paris Anne Hidalgo, a bu un café à l'intérieur de l'établissement, avant de rester quelques minutes sur la terrasse. Les nombreuses personnes présentes dans l'établissement, qui vient de rouvrir, ou sur les trottoirs avoisinants où ils venaient se recueillir, l'ont applaudi à plusieurs reprises.
Un programme sur la question de la lutte contre le terrorisme
Anne Hidalgo avait auparavant remercié Ban Ki-moon pour «l'honneur et le symbole de sa présence». « Il a vraiment souhaité venir pour dire sa solidarité avec Paris. Il est très impressionné de voir comment les Parisiens se sont tout de suite mis debout", a indiqué Anne Hidalgo à la presse.
Il «nous a dit qu'il souhaitait un programme sur la question de la lutte contre le terrorisme avec les gouvernements, mais à travers l'éducation et à travers tout ce qui touche aux causes», a ajouté Mme Hidalgo, «car il faut s'intéresser aux causes, si on veut empêcher ces parcours de haine et de mort».