Paris : Cinq lieux à ne pas rater pendant la Nuit Blanche 2015
EVENEMENT•La Nuit Blanche 2015 c’est samedi soir. Laissez-vous guider…Romain Lescurieux
«Atmosphère », c’est son titre. La 14ème édition de Nuit Blanche a lieu ce samedi à Paris. Sous la direction - pour la seconde année consécutive - de José-Manuel Gonçalvès, le directeur du Centquatre (19e arrondissement), cette balade nocturne à travers la capitale et même au-delà du périphérique fait la part belle à l’art contemporain et à l’environnement à quelques semaines de la COP 21.
Nuit Blanche : L’édition 2015 regarde vers le Nord et le réchauffement climatique
Et ce, via un parcours nord-ouest (allant du Parc Monceau à Saint-Ouen,) et un parcours nord-est (de la Gare du Nord à Aubervilliers) reliés par une tangente. 20 Minutes fait un tour d’horizon de ce qu’il ne faut pas rater.
A l’Hôtel de Ville
Point de ralliement de la manifestation, l’Hôtel de Ville accueillera l’œuvre Ice Monument du Chinois Zhenchen Liu. Sur le thème général de la fonte des glaces, 270 blocs givrés et colorés d’un mètre de haut seront disposés sur le parvis et se liquéfieront au fur et à mesure de la soirée pour former un immense tableau d’eau coloré.
A Aubervilliers
Pour la première fois, la nuit blanche dépassera le périphérique. Sur l’esplanade du Millénaire, l’œuvre Exo de la plasticienne Félicie d’Estienne d’Orves et la musicienne Julie Rousse inviteront à observer et écouter les étoiles grâce à des faisceaux lasers.
A la Gare de Saint-Ouen
Symbole du Paris en pleine mutation, l’ancienne gare de Saint-Ouen ressuscite. A cette occasion, l’artiste Cyclops investit la façade de la gare avec une installation, située à la croisée du dessin, de la musique et du mapping vidéo. Un univers psychédélique habité par le chiffre 9, symbole du fœtus et de la création.
Sous le tunnel de la rue Belliard (18e)
Dans la pénombre d’un tunnel désaffecté de l’ancien chemin de fer de la Petite Ceinture, d’immenses formes organiques prendront possession des parois. Cette installation de Michel Blazy « confronte la fragilité des apparences, qui changent tout au long de la nuit, et la rémanence du vivant, qui transmute l’espace : apparition, expansion, disparition, décrépitude des surfaces, évanescence des formes et transformation des matières », note la Mairie.
A la Mairie du 18ème
Sur le Parvis de la Mairie du 18e arrondissement, Etienne Saglio présentera lui une chorégraphie mettant en scène des tissus qui voleront dans les airs. Selon le programme détaillé, l’artiste établit, dans cette fiction un lien quasi organique avec une forme fantomatique. Une âme errante venue d’un autre monde, bercée par le son unique de la trompette d’Érik Truffaz.