C’était la mesure-phare de l’ex-ministre du logement Cécile Duflot : la mise en place de loyers de références à Paris, différents en fonction de la zone de résidence, du type et de l’ancienneté du logement. Ce dispositif ne concerne cependant que les nouveaux contrats de location et les renouvellements de baux. Pour l’occasion, la capitale a été découpée en 80 quartiers : 20 Minutes vous aide à y voir plus clair…

Une différenciation des loyers

L’Observatoire des Loyers en Agglomération Parisienne (OLAP) découpe Paris en 80 zones, dans le cadre de la loi Alur (Accès au Logement et un Urbanisme Rénové). Ces quartiers sont classés en 18 catégories de couleurs différentes, les plus rouges comportant les loyers de références les plus élevés, les plus verts, les plus faibles. Ce loyer médian dépend de plusieurs facteurs : ancienneté du logement (avant 1946, 1946-1970, 1971-1990 et après 1990), localisation, nombre de pièces. Par exemple, un T1 du 12ème Arrondissement (en zone 11 sur la carte) et construit avant 1946 aura pour loyer maximum 28,2€/m² ; pour le même appartement, dans le 15ème Arrondissement, le loyer médian serait de 26,4€/m².

Qu’est-ce que ça change, pour moi ?

Les augmentations de loyers seront rares, et seuls 7.000 logements seront concernés par cette hausse ; la mesure devrait permettre à la plupart des Parisiens de voir leur facture immobilière diminuer. Selon l’OLAP, un nouveau locataire devrait y gagner, avec une baisse de 50 euros pour un tiers d’entre eux, de 50 à 100 euros pour le deuxième tiers, et de plus de 100 euros pour le tiers restant. Dans ce dernier tiers, 10% des loyers baisseront même de plus de 240 euros.

Vous pouvez calculer votre nouveau loyer sur le site de l’OLAP, en cliquant ici, ou sur le site de la Région Île-de-France, en cliquant ici.