Municipales partielles: On vote à Clichy, Asnières et Puteaux
ELECTIONS•Les scrutins de 2014 avaient été annulés par le Conseil d'Etat le 11 mai en raison d'irrégularités...20 Minutes avec AFP
Les électeurs d'Asnières, Clichy et Puteaux (Hauts-de-Seine) votent depuis 8h dimanche pour le premier tour d'élections municipales partielles, après l'annulation des scrutins de 2014 par le Conseil d'Etat le 11 mai en raison d'irrégularités. A Asnières, bastion de droite conquis par la gauche en 2008 puis repris par la droite en 2014, un nouveau duel serré s'annonce entre l'ex-maire Manuel Aeschlimann (Les Républicains, ex-UMP) et le socialiste Sébastien Pietrasanta (PS-EELV).
Le Conseil d'État avait invalidé l'élection en raison de «pressions» à voter UMP aux abords de plusieurs bureaux de vote, sans toutefois établir l'implication de M. Aeschlimann, qui l'avait emporté d'un fil avec 70 voix d'avance sur Pietrasenta.
A Clichy, la droite est en bonne position pour faire basculer la dernière mairie socialiste du département. Maire depuis 1985, le socialiste Gilles Catoire, réélu en 2014, a décidé de ne pas se représenter et de passer la main à Julien Perez (PS-PCF-PRG), son ex-directeur de cabinet.
Une «manoeuvre» qui «a faussé les résultats du scrutin»
Son éternel rival Rémi Muzeau (UDI-Modem-LR), défait de 272 voix lors du dernier scrutin, espère profiter d'un autre désistement, celui de Didier Schuller, arrivé troisième en 2014 avec une liste UDI. Ce dernier avait ajouté les mentions UMP et Modem sur ses affiches et bulletins, ce qui avait conduit à l'annulation des résultats.
A Puteaux, comme en 2014, l'élection devrait faire l'économie d'un second tour dans ce bastion cossu de la droite. L'ex-maire UMP Joëlle Ceccaldi-Raynaud retrouve son habituel opposant Christophe Grébert, à la tête d'un front Modem-PS-EELV. Deux autres listes sont en lice, dont celle apolitique de Marie-Sophie Mozziconacci, proche de l'ancien maire Charles Ceccaldi-Raynaud, père de Joëlle, en guerre depuis des années avec sa fille.
En 2014, l'enregistrement de la liste DVD de la candidate avait été refusé au motif qu'un colistier était déjà inscrit, à son insu selon lui, sur une liste Bleu Marine, une «manoeuvre» qui «a faussé les résultats du scrutin», selon le Conseil d'État.