DIYMaker Faire Paris: La grande fête du «Do it yourself» cherche 250 bidouilleurs

Maker Faire Paris: La grande fête du «Do it yourself» cherche 250 bidouilleurs

DIYPar bidouilleur, la Maker faire englobe les pros de l’informatique comme les fans de couture…
Fabrice Pouliquen

Fabrice Pouliquen

A Paris, le mouvement ne jouit pas encore de la popularité acquise aux Etats-Unis où les «Maker Faire» attirent jusqu’à 150.000 personnes en trois jours à San Francisco ou 90.000 visiteurs à New York. Mais cette grande fête de la bidouille ne demande qu’à se faire une place dans la ville lumière et passe d’ailleurs à la vitesse supérieure pour sa deuxième édition, les 2 et 3 mai prochains.

Doubler le nombre de visiteurs

Après une partie du 104 l’an dernier, la Maker Faire de Paris investit cette fois-ci tout un pavillon du parc des expositions de la Porte de Versailles. Soit 6.000 m² de surface. Surtout, la Maker Faire s’adosse cette année à la Foire de Paris, qui vise les 120.000 visiteurs les 2 et 3 mai pour son premier week-end d’ouverture.

De quoi ouvrir de nouvelles perspectives. «Nous avions accueilli 8.000 visiteurs l’an dernier au 104, indique Bertier Luyt, président du FabShop et organisateur des Maker Faire en France. Cette année, l’ambition est d’en accueillir au moins le double.» Pour y parvenir, la Maker Faire devra se faire connaître du grand public. «C'est notre grand défi aujourd’hui, indique Jean-Baptiste Le Clech, chargé de projet Maker Faire au FabShop. L’an dernier, nous avons surtout accueilli des visiteurs initiés à la bidouille, qui connaissaient le mouvement maker faire.»

Une joyeuse pagaille

C’est peut-être tout simplement une histoire de traduction peu évidente à faire. «On a tendance à dire que la maker faire c’est la fête de la bidouille, c’est un peu réducteur, estime Bertier Luyt. La Maker Faire, c’est le rendez-vous des gens qui aiment fabriquer, inventer et détourner des objets. Pas seulement dans l’électronique mais dans tous les domaines.» De la couture à la menuiserie en passant par des créateurs de robots. Il ne faudra pas s’attendre à une foire classique avec des allées bien rangées, mais à une joyeuse pagaille où la tricoteuse se trouvera aux côtés du codeur informatique ou le menuisier à côté d’un crack de l’imprimante 3D. «La volonté est de susciter les rencontres entre bidouilleurs de différents univers et que tout le monde s’aide, s’apporte des connaissances», explique Jean-Baptiste Le Clech.

250 bidouilleurs à trouver

Il est encore temps de faire partie de ce méli-mélo. La Maker Faire lance même un appel à candidature jusqu’au 20 avril prochain via makerfaireparis.com. Les têtes d’affiches sont d’ores et déjà connues. Il s’agira des Machines de l’île de Nantes, le robot humanoïde de Gaël langevin, Experiment Boy, un jeune Français qui démocratise la science par des expériences insolites, les inventeurs de la première machine à tatouer, Joe Hudy, un brillant ado américain qui avait épaté Barack Obama avec son canon lanceur de marshmallow… «Mais nous cherchons aussi 250 autres makers de tout horizon, rappelle Jean-Baptiste Le Clech qui ne doute pas une seconde d'y parvenir. «Tout le monde est maker», martèle-t-il.