Le beau temps ne fait pas que des heureux. L’épisode de pollution aux particules fines devrait se poursuivre ce jeudi pour un quatrième jour. Airparif annonce même sur son site que la situation va s’aggraver: mercredi, l’indice de particules fines atteignait 67 microgrammes de poussières en suspension par mètre cube en moyenne sur la journée, il montera à 72 microgrammes demain.

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Comme aujourd’hui, selon les données de l'organisme de surveillance de la qualité de l'air, l’est des Hauts-de-Seine, l’ouest de la Seine-Saint-Denis et le sud du Val-d’Oise seront les plus concernés par les pics de pollution.

La question de la gratuité des transports

Les mesures prises depuis lundi dans la capitale devraient donc être reconduites. Le stationnement résidentiel était gratuit à Paris ce mercredi, ainsi qu’une heure d'Autolib' pour les abonnés un jour et l'abonnement à la journée à Vélib' qui permet d'utiliser le service gratuitement pour une durée de 30 minutes par trajet.

Des coups de pouce insuffisants selon l’UMP du Conseil de Paris. Le groupe UMP du Conseil de Paris a accusé la Ville dirigée par Anne Hidalgo de «refuser de prendre les mesures qui s'imposent» pour lutter contre le pic de pollution dans la capitale, réclamant notamment «la gratuité des transports publics».

«Anne Hidalgo n'a donc pas tiré les leçons du pic de pollution de mars dernier», estime le groupe UMP dans un communiqué. Jugeant qu'«il faut agir dès maintenant pour éviter le franchissement du seuil d'alerte», il demande «la mise en œuvre de la gratuité des transports publics et l'interdiction du transit de poids lourds».