POLLUTIONIle-de-France: Vers un nouveau pic de pollution aux particules fines

Ile-de-France: Vers un nouveau pic de pollution aux particules fines

POLLUTIONLa mairie propose le stationnement résidentiel gratuit et la préfecture de police invite à réduire sa vitesse…
Mathieu Gruel

Mathieu Gruel

Elles sont de retour. Selon les données transmises par Airparif, le seuil de pollution atmosphérique aux particules (50 mµ de particules fines par mètre cube d'air), qui déclenche la procédure d'information et de recommandation du public, est susceptible d'être atteint mardi. Comme il l’était déjà ce lundi.

Aussi, la mairie de Paris a mis en place, dès ce lundi, le stationnement résidentiel gratuit pour les Parisiens. Une disposition reconduite mardi, étant donné que l'épisode de pollution va se poursuivre. Et si ce seuil d’information venait à être dépassé pendant trois jours, la municipalité pourrait alors proposer la gratuité de la première heure pour les Auto Lib’ et de l'abonnement à la journée pour les Vélib’.

Réduction de la vitesse

Du côté du préfet de police, on recommande aux usagers de la route, pour la journée de mardi, de différer les déplacements en Île-de-France, voire de contourner l'agglomération francilienne pour le trafic de transit.

Il est également recommandé d'emprunter prioritairement les réseaux de transport en commun, de privilégier les modes actifs de déplacement (marche, vélo...), le covoiturage ou l'utilisation de véhicules peu polluants (électrique, GNL...).

Il est préconisé de réduire la vitesse sur l'ensemble de la région d'Ile-de-France, à 110km/h sur les portions d'autoroute normalement limitées à 130 km/h, à 90 km/h sur autoroute et voies rapides normalement limitées à 110 km/h, à 70 km/h sur les portions d'autoroute et de voies rapides normalement limitées à 90 km/h.

Amélioration possible dès mercredi

L'Agence régionale de santé invite les populations les plus sensibles à réduire leurs activités physiques, en plein air comme en intérieur (personnes âgées, femmes enceintes, jeunes enfants, asthmatiques... mais aussi populations ayant une sensibilité aux pics ou une exacerbation de leurs symptômes: diabétiques, immunodéprimées, souffrant d'affections neurologiques, etc.).

Les particules, qui affectent les systèmes respiratoires et cardiovasculaires, sont une des principales sources de pollution de l'air. En milieu urbain, elles sont émises notamment par le trafic routier et, l'hiver, le chauffage.

Dans le cas présent, leur présence est favorisée par la faiblesse du vent et une plus forte amplitude des températures entre la nuit et le jour, qui tendent à bloquer les polluants au sol. La possible arrivée de pluie à partir de mercredi soir pourrait améliorer la situation, indique Airparif.