Alpes-Maritimes : Un accord (enfin) trouvé entre taxis monégasques et azuréens
PACTE•Les chauffeurs de taxi ne devront plus payer la vignette annuelle de 750 euros pour travailler en PrincipautéE.M.
«C’est une très bonne nouvelle, s’exclame Fabrice Cavallera. Dès janvier 2023, nous rentrerons dans une phase test pour " chacun chez soi " ». Le président du syndicat des taxis niçois se félicite d’un accord trouvé « conjointement » mardi avec la préfecture des Alpes-Maritimes, le gouvernement de Monaco, les représentants maralpins et monégasques du métier ainsi que le premier conseiller à l’ambassade de France.
A partir de l’année prochaine pour une période d’essai d’un trimestre, « on ne va plus avoir de taxis de Monaco qui vont venir charger sur le territoire français et vice-versa », résume-t-il. Les chauffeurs pourront déposer leurs clients mais devront repartir sur leur zone de travail sans passager.
Un détail à 750 euros
Un autre « détail » important pour le président du syndicat des taxis niçois : « On ne sera plus obligé de payer la vignette annuelle de 750 euros, réellement valable du 1er mai au 31 octobre qui ne concernaient pas les chauffeurs monégasques en France ». Depuis 2004, selon un communiqué du gouvernement de Monaco, les taxis non monégasques devaient faire une demande pour obtenir l’autorisation de déposer et récupérer leurs clients en Principauté. « Il fallait avoir beaucoup de clients pour l’amortir », souligne celui qui est également président de la fédération française des taxis de province.
Cet accord devait rentrer en vigueur « dès le 1er novembre, précise-t-il. Mais certains VTC et grande remise [définie comme des véhicules de tourisme de luxe], ont des contrats en cours. C’était donc difficile de tout mettre en place en dix jours ».
Les services des systèmes de transport via une application du type Uber restent toujours totalement interdits à Monaco.
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