SE GARERLe tarif horaire du stationnement en baisse à Nice, l’amende plus chère

Nice : Le tarif horaire du stationnement en baisse, l’amende (bien) plus chère

SE GARERDe nouvelles règles pour le stationnement doivent entrer en vigueur début janvier
Fabien Binacchi

Fabien Binacchi

L'essentiel

  • Ce vendredi, la ville mettra en délibération les nouvelles règles de stationnement à Nice.
  • L’amende forfaitaire passera de 16 à 25 euros, le tarif horaire baissera, lui, de 10 centimes.
  • Un moyen de « récompenser ceux qui respectent la règle » et « de lutter contre les voitures ventouses », assure Gaël Nofri, adjoint au stationnement et à la circulation au maire de Nice.

Avis aux automobilistes : il va y avoir du nouveau du côté des horodateurs de Nice. Ce vendredi, la municipalité soumettra au vote des élus les nouvelles règles du stationnement qui devraient entrer en vigueur début janvier. Et il sera essentiellement question des tarifs.

« Depuis la réforme [qui donne depuis 2017 aux communes la gestion du stationnement], on est passé de 5 % de paiement spontané environ, ce qui était évidemment très faible, à 50 %. C’est un sérieux bond en avant, certes. Mais on ne peut pas se satisfaire d’un système dans lequel une personne sur deux ne respecte encore pas la règle », présente Gaël Nofri.

« Récompenser ceux qui respectent la règle »

Alors pour aller plus loin, la ville de Nice va rendre le prix de son Forfait de post-stationnement (FPS), le remplaçant du bon vieux PV, plus « dissuasif », annonce l’adjoint au maire. Le coût de la prune va ainsi grimper de plus de 50 %, passant de 16 à 25 euros. Une super augmentation mais qui garde la douloureuse niçoise dans une certaine moyenne nationale, encore bien loin de Lyon, la ville championne en la matière avec un FPS à 60 euros.

« Et, parallèlement, on va baisser de 8 % le tarif horaire, soit 10 centimes de moins par heure. Tout en maintenant les 30 minutes de gratuité tous les jours et une heure le samedi. Pour nous, ces mesures seront financièrement neutres. Mais elles permettront de récompenser ceux qui respectent la règle par rapport à ceux qui ne la respectent pas », justifie l’élu.

« Lutter contre les voitures ventouses »

Avec son tarif décourageant, le nombre de FPS, qui s’établit en moyenne à 250.000 par an à Nice, devrait logiquement baisser. Et la ville espère atteindre les 85 % de paiements spontanés.

La municipalité compte aussi là-dessus pour améliorer encore le taux de rotation en voirie. « Nous étions avant la réforme à moins d’un véhicule par place et par jour. Aujourd’hui, ça dépend des quartiers, mais c’est entre trois et cinq voitures par place et par jour, décrit Gaël Nofri. On veut aller encore plus loin pour mieux éliminer les voitures ventouses et identifier celles qui sont abandonnées. Ça permet aussi de lutter contre le dévoiement de l’espace public, c’est-à-dire l’occupation indue par un certain nombre de professions. Et ça permet enfin qu’un certain nombre de parkings privés soient utilisés comme tels et plus comme des caves. En clair, c’est le meilleur moyen de rationaliser l’occupation du domaine public. »