Une seule nouvelle restriction pour les Alpes-Maritimes : la fermeture des snacks et des épiceries aux mêmes horaires que ceux, raccourcis, des débits de boissons. Soit 23h dans les communes de moins de 2.000 habitants et 1h du matin pour les plus grandes.

C’est ce qu’a annoncé ce lundi soir le préfet du département où 144 nouveaux cas de Covid-19 sont confirmés chaque jour en moyenne. Mais « tout peut encore évoluer », a martelé Bernard Gonzalez. « Si la situation continuait à se dégrader, comme à Marseille ou à Bordeaux notamment, nous serions amenés à prendre des dispositions encore plus restrictives », a-t-il expliqué, notamment dans les Ehpad.

Des cas confirmés dans vingt Ehpad

« Nous avons une réunion à ce sujet ce [lundi] soir et de nouvelles mesures pourraient être décidées », a-t-il précisé. La situation serait très préoccupante dans ces établissements, dont vingt sont actuellement concernés par des cas de Covid-19, selon Romain Alexandre, le délégué départemental de l’Agence régionale de santé (ARS) Paca.

La semaine dernière, un cluster avec 32 diagnostics positifs a été confirmé dans un Ehpad de Mandelieu-La Napoule. A Nice, la ville a décidé, dès la semaine dernière, d’interdire les visites dans ses quatre établissements municipaux.

Treize hospitalisations de plus que la semaine dernière

Dans les hôpitaux, les indicateurs ne sont pour le moment pas au rouge, et si la situation est maîtrisée, elle est tout de même jugée « inquiétante ». Selon les dernières données de l’ARS, le nombre des hospitalisations augmente très légèrement. Il y a aujourd’hui 68 personnes positives au Covid-19 soignées dans les établissements du département, dont 15 dans des services de réanimation, contre 55, dont 9, il y a une semaine.

Avec un taux de positivité de 7,8 %, le département des Alpes-Maritimes, classé « rouge – circulation active » depuis le 27 août, se situe au-dessus de la moyenne régionale (7,4 %), mais en dessous de celui des Bouches-du-Rhône (8,5 %).

Le préfet des Alpes-Maritimes avait déjà élargi, le 10 septembre, l’obligation du port du masque à dix-huit communes de plus de 10.000 habitants. Son arrêté est attaqué devant le tribunal administratif par le maire LR de Villeneuve-Loubet.