Tout roule (à l’électrique) pour cette start-up depuis le déconfinement

Nice : Tout roule (à l’électrique) pour cette start-up depuis le déconfinement

TRANSPORTSTeebike a développé et commercialise une roue avant qui transforme n'importe quel vélo en deux-roues électrique
Fabien Binacchi

Fabien Binacchi

L'essentiel

  • La start-up niçoise Teebike, lancée fin 2019, a fait breveter sa roue avant électrique qui redonne un coup de jeune à n’importe quel vélo.
  • Depuis le déconfinement, elle surfe sur une forte demande des Français en deux-roues.

«Le nombre de ventes a été multiplié par 15 ». Depuis l’annonce du déconfinement, le carnet de commandes de Teebike ne désemplit pas. Cette start-up niçoise lancée fin 2019, et qui a fait breveter sa roue avant électrique qui redonne un coup de jeune à n’importe quel vélo, surfe sur le boom du deux-roues.

« Avec les conseils de distanciation sociale, les gens risquent d’avoir peur des transports en commun pour un bon moment. Cette crise est une super opportunité pour notre développement », pointe Laurent Durrieu, le fondateur de l’entreprise.

Les stocks se reconstituent

« Sur notre site, nous sommes en rupture comme beaucoup de vendeurs de vélo en ce moment, mais nos stocks vont se reconstituer dès le 15 juin », précise-t-il. Certaines tailles de roue (il en existe quatre différentes, 20, 26, 27,5 et 28 pouces) sont encore disponibles ailleurs, notamment sur le site de Darty.

Vendue 750 euros et compatible avec les aides de certaines collectivités, sa création se démarque en intégrant moteur et batterie dans un seul module à l’avant du vélo. « Et les réglages se font sans fil sur une appli de smartphone », explique le responsable. La Teebike intègre également un cadenas physique et un antivol « connecté ».

Jusqu’à 80 km d’assistance

Et si elle alourdit l’ensemble (la roue électrique pèse 6 kg contre 1,5 kg pour une roue normale), elle offre jusqu’à 80 km d’assistance avec la vitesse la plus faible. De quoi profiter des nouvelles pistes cyclables, pour le moment temporaires, délimitées depuis la fin du confinement à Nice et à Cannes notamment.

« Les gens achètent des voitures si on leur construit de nouvelles routes et ils s’équipent en vélo quand on installe des pistes cyclables. On ne peut qu’espérer, également pour la planète, que cet engouement pour le vélo et que les politiques qui l’accompagnent s’inscrivent dans la durée », dit Laurent Durrieu.